Bonsoir ! Bonjour ! Dites qu’êtes vous devenus, vous qui
dans la nuit dansiez à me faire pleurer, vous que j’essayais de croiser pour
partager mon amitié, vous que je n’ais pu aimer car votre amour était déjà donné
à celle qui partageais votre identité. Qu’êtes vous devenus à la fin de ces
soirées où j’attendais un sourire pas même un baiser, vous qui filiez dans la nuit
dans un état achevé vous que j’aimais à me saouler. Qu’êtes vous devenus qu’êtes
vous devenus quand je ne pouvais rire et que je préférais pleurer, vous qui
fuyiez quand je tentais de m’approcher vous à qui j’aurais aimé que vous
pardonniez, vous qui briser tentiez de m’éviter Qu’êtes vous devenus qu’êtes
vous devenus dans les rues du quartier a courir comme une mal-aimée vous qui
preniez tout ce que vous pouviez à ceux que vous croisiez, vous que je ne
cherchais pas a baiser je n’étais qu’un étranger. Qu’êtes vous devenus vous au cœur
dur comme l’acier au sourire périmé vous qui mélangiez mais mélangiez les
substances et la félécité les virées nocturnes a s’arraché. Qu’êtes vous
devenus vous et vos airs policé vos folies engendrées, vous la danseuse qui
tentais de me calmer en me faisant entendre le ré en me faisant espérez que
vous m’accompagniez pour un café. Qu’êtes vous devenus vous ma muse aux cheveux
cendré vous qui m’inspiriez vous qui ne m’avez jamais laisser vous approcher.
On ne s’est jamais parler j’aurais bien aimez vous me quittiez avant d’être
arrivé. Vous pour qui le bonheur c’étais pas assez vous me laissiez m’en aller
je venais pas de l’université j’étais pas scolarisé ce qui comptais pour vous c’étais
money. Qu’êtes vous devenue dans quel univers vous baignez ? Celui des
illuminées, je sais vous me donnerez pas la clé vous me garderez enfermé
derrière cette porte laminé cette cloison fortifié, mais oui je vais m’éloigner
quand j’aurai récupérer en pensant à vous ma mal-aimée. Qu’êtes vous devenus,
qu’êtes vous devenus vous m’avez assez inspirer, je vous regarde vous habiller
dans la loge avant de quitter. Je vous aurai vue danser pour une dernière fois,
quelques larmes j’aurai versées j’essairai de vous oublier. J’écris ça par amitié
une fois sobre pas trop beurrée et encore qu’êtes vous devenue qu’êtes vous devenue
qu’êtes vous devenue …
samedi 3 décembre 2022
vendredi 2 décembre 2022
Bonjour! Bonsoir ! Quelques mots une autre tentative, l’écriture
un baume sur ce que je ne dirai pas. Les journées sont courtes ce soir innocemment
je calculais le nombre de bière qu’on pouvais boire avec six cent dollars.
Aujourd’hui je vais essayer de pas boire j’ai pas envie d’aller faire l’épave
dans un bar de troisième ordre. J’ai mis de la musique… Vendredi soir le
week-end commence je pense aux gens qui travaillent dans les hôpitaux. Je me
rétablis je suis chez moi y’auras pas de sortie, je consommerai pas même si je
trouve la solitude bien lourde. C’est très plate mon affaire toujours le même
discours. Vous les lectrices je vous apprécie je veux pas vous ennuyer. J’ai
été jeune, j’ai été fou je laisse plus passé le rock’n’roll les vieux rockers
se cachent… Les motos sont rangées remplacées par des voitures aux sièges
chauffant, l’hiver y’a jamais trop de confort. Le plus terrible avec la
solitude c’est de réaliser que même avec quelqu’un on a rien à dire… Je
retourne pas sur les lieux de mes anciennes frasques banlieue de la couronne
nord ça a surement beaucoup changé, les vieux de la vieille sont toujours là
dans un bistro pour eux. Je crois l’avoir déjà écrits j’aime plus la nuit, le
manque de lumière derrière lequel on se cache, fut un temps comme tout les
jeunes hommes les néons la couleur nocturne m’attirais maintenant j’essais de
vivre au grand jours. La musique radiophonique des années quatre vingt c’est
fait pour la nuit où peut-être le souvenir des sorties en ville avec les
copains ça reviendras jamais et c’est tant mieux. Je sais bien que je dois pas
entretenir cette nostalgie. Je peux pas avoir les mêmes souvenirs de chantier
dans le bois qu’avait le regretté patriarche, les boulots que j’avais étaient
difficiles je les ai jamais gardé. Je me demande quel sentiment la musique
viens chercher, on veillais en buvant de la bière. Je me souviens plus ce qu’on
se racontais, le dernier film? Le dernier show? Le match de hockey? Ça parlais
beaucoup est venus un moment où je discutais plus au prise avec ma toxicomanie
mon alcoolisme… Parfois je crois que j’étais un mésadapté encore aujourd’hui.
Je suis retraité à un moment il a bien fallu que je gagne ma vie. Voilà c’est
tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine.
02/12/2022
Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis, la vie est moins noire. L’équipe
locale de hockey professionnel a gagné son match hier… Le voisin du haut fait
les cent pas ça me ramène plusieurs années en arrière quand au dessus de l’appartement
que j’avais loué ça cognait sur le plancher toute la nuit, j’étais déjà fou. C’est
le milieu de la nuit je ferai sans poésie mon désir est détruit ne reste que la
folie. J’ai besoin d’une certaine protection un peu comme lorsqu’on prend l’avion.
J’essais de figurer ma prochaine destination, les départs sont presque revenus
à la normale. Cette fois ci je partirais en solitaire en essayant de retrouver
le confort de quelques instants vécu au Royal boulevard Raspail à Paris… Je
pense à mes snowbirds qui partent bientôt ils ont loué une petite maison en
Floride d’où ils vont partir à la recherche d’une roulotte pour y passés encore
plusieurs hiver. J’étais trop bien un voisin connard s’est mis sur mon cas je
veux pas avoir affaire à lui. Je vais faire abstraction de tout ça, les
écoeurants sont bien vivant. Mais oui je rêve encore de Paris y’a encore à voir
la dernière fois j’ai été bien accueillis.
J’ai dormis un peu cette nuit dehors j’entend un rollerblade rouler.
Finalement aujourd’hui la poésie ça s’écris sur les murs. J’ai envie de cogner
au plafond pour qu’il cesse… J’irai le voir plus tard pour lui parler face à
face, les problèmes domestique ça fait pas de la bonne poésie. Les bars
devaient être envahis ce soir avec la réception de l’argent de Québec. Je suis
certain que beaucoup l’avaient dépensés avant de le recevoir… La nuit est
presque finis c’est la vie dans une ville du nord. Ce matin je travaille avec
un collègue on prépare une formation, j’ai quand même le trac. Je réalise que
je vous écris toujours mon journal intime je sais pas si vous trouvez ça
intéressant. Les réseaux sociaux ça va dans les deux sens, je préfère donner à
lire qu’engager une conversation avec des inconnues. J’aime bien quand on
commente mais je garantis pas le retour. Y’a toujours le problème de la chute
finale, je sais pas comment faire. Voilà! Je vais y aller à ma façon habituelle
en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la
prochaine je l’espère !!! Arrivederci !!! Ciao !!! Bye !!!
02/12/2022
jeudi 1 décembre 2022
Bonsoir! Bonjour ! Tout le talent du monde m’empêcheras pas
de mourir m’enlèveras pas ce désir de mort. Je vie une journée à la fois
pourtant parfois c’est plus fort que moi j’ai des idées mortifères. La mort c’est
pas la meilleure des muses, l’angoisse mène souvent là dans la plus mortelle
des poésies. Ça fait des années que je vie avec ça j’ai des amis, des copains
des connaissances qui se sont enlevés la vie. C’est triste moi j’ai consulté
pendant des années mais je suis resté avec cette idée récurrente. Aujourd’hui c’est
la guignolée des médias on semble pas pensés à cette désespérance plus grande
que la faim, ma vie est parsemée de ceux là qui sont partis se sont enlevés la
vie semble que je suis comme eux. J’aimerais bien leur parler, il est trop
tard. L’amie m’a dit un jour que ça servait à rien de précipiter les choses il
me reste plus beaucoup de temps à vivre, c’est encore quelques années. Je vous
écris ça parce que ça allège ma peine, ma douleur, mon angoisse. J’ai une
pensée pour eux tous… Parfois les plus privilégiés les plus talentueux l’ont
pas pour vivre. Quoi dire d’autre on auras beau faire toute les promesses la
vie est dure. La ligne téléphonique d’aide m’a revirée de bord une fois je téléphone
plus là. L’urgence je vois pas ce que j’irais faire dans un corridor d’urgence
surpeuplé. Va s’en trouver pour me dire que je manque de gratitude c’est vrai,
je leurs dis merci. En finir ! me tuer avec le mal. Envoyez pas personne je
vais finir la soirée sans m’estropier, me briser. Je pense a une dame très
proche qui est partis y’a un moment, parfois je lui parle, je sais pas où elle
est mais je suis certain qu’elle m’entend comme tout les autres. Avant de mourir
je vais repartir encore une fois à la recherche de je ne sais quoi. Maudite vie
j’aurai pas réussis, ces pensées que des ennuis, le désespoir est silencieux il
fait pas de bruit Je réfléchis je vais passés au travers de cette soirée de
cette nuit. Demain on verras on ce seras au moins rendus là. Voilà c’était ça
pour le moment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore,
une prière peut-être ? Au revoir, À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!
Ciao !!!
01/12/2022
mercredi 30 novembre 2022
Bonsoir! Bonjour! Dehors il vente à écorner les bœufs ça commence
mal pour un gars qui veut exprimer son monde intérieur. Je crois que le voisin regarde
la télévision la nuit. J’ai commencé la lecture d’À la recherche du temps perdus.
Je l’ai perdus je le cherche plus. Viens de manger un chausson aux pommes j’arrive
jamais à la poésie… Je vous braderais ces textes pour rien de toute façon je
suis inconnus ça a pas de valeur on m’a parlé de mettre sur papier mes arrangements
funéraire je devrais avoir des nouvelles bientôt. C’est le premier décembre je
suis… Le poème n’a que peux de droit, juste de vous bouleverser si c’est
possible, les phrases transpercent en tentant l’émotion, un virage en u dans l’aorte,
ça se débat ça se débat la mort par-dessus l’épaule qui regarde discrète et sans
scrupules. L’éternité on y arrive je serai longtemps muet je ne vous verrai
plus tout les sens perdus c’est la mort, après comment donner espoir au monde
depuis notre désespérance, mes pairs ne savaient plus terminant leurs descente
à l’urgence, l’aile psychiatrique de l’hôpital trop conscient de leurs entourage
dopé, ils ne demandent qu’un peu de temps en attendant d’être soigné… Psychotique
je porte les bas, les chaussettes des patientes psychiatriques. Je sais bien ce
que j’écris à pas de plateforme c’est des coups d’épée dans l’eau, je suis trop
vieux pour faire l’écrivain, c’est pas mal décidé je retournerai à Paris l’an
prochain… Enfer de la répétition, on commence mais reviens sur les mots en
espérant faire beau l’espoir et l’enfer antinomique je brûlerai là la chair en
cloche le tourment éternel, je suis pas Jean Genet. Je pense à ce bagnard ayant
tout vu tout fait voulait maintenant s’en prendre à la mort… Voilà le sommeil
qui viens me chercher, ce matin je me prépare à une rencontre avec une
collègue. La semaine prochaine les formations commencent, j’ai affaire à des professionnelles
je dois pas dire n’importe quoi mais en partant de mon vécu ça va. Aujourd’hui
je reste chez moi j’ai fait les commissions, y’a un parfum de brûlé pourtant y’a
pas le feu. Voilà c’est terminé pour cette nuit je suis à court de mots. Je
termine et je retourne à ma lecture. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! Au revoir, À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Bye !!!
01/12/2022
Bonsoir! Bonjour ! Je suis impatient j’attend le versement d’un
montant du gouvernement provincial, je pense que j’ai encore un mois à
attendre. Les ti-culs comme moé ça attend toujours… Encore et toujours la même
difficulté a écrire dans une forme poétique, les mesures gouvernementale c’est
jamais lyrique ni poétique ce n’est que langage administratif. Les piasses ça
chante jamais. J’attends d’être vraiment près pour commencer la lecture d’À la
recherche du temps perdus semble qu’on est privilégié de pas l’avoir encore lu,
l’époque est à ça. J’ai repris mon beat de nuit parfois je tombe dans l’auto-stigmatisation
vous le savez. Je suis loin de la poésie lyrique c’est banal… Je pense si la
santé y est que je vais être bon pour partir en voyage le printemps prochain,
le problème que j’ai c’est de choisir entre Paris encore une fois et Rome. De
grandes destinations qui se prêtent pas à la poésie du quotidien, l’avion, l’aéroport
c’est jamais banal… J’ai toujours de la difficulté a choisir sans les répéter
les mots. Quand on a trop lu on tombe souvent dans la formule, la façon d’écrire
des autres, pourtant après la lecture quoi faire d’autre qu’écrire ? Lire ça
devrais toujours être un plaisir ça deviens parfois une façon de survivre. Je
pense au tenancier du bistro que je fréquentais il était vrai dans ses insultes
il m’aimait pas ça a pris un long moment avant que j’en prenne conscience. J’ai
perdus tellement de nuit dans ce café, à l’époque j’étais ce qu’on appelle un
drifter je me laissais dériver… On était une gagne à refaire le monde le
vendredi soir comme souvent j’étais différent. Je sais pas quoi mentionner de
différent mes souvenirs du passé restent les mêmes ce gars maintenant décédé qui
m’appelait Toutou. C’est pas beau tout ça y’a pas de montée poétique, toujours
mais toujours cette maudite poésie que je cherche sans y arriver, j’étais
toujours décalé quelques années de retard sur les bourgeois de Ville d’Anjou, d’où
je viens on avait pas les moyens. C’est encore la nuit, je l’ai presque finis
celui là. À l’évidence même c’étais pas les autres le problème c’était moi
perdus dans la folie, ma folie … J’aimerais voir les cicatrices que les psychoses
ont causées à mon cerveau. Voilà c’est terminé toujours de la même façon, au
revoir, à bientôt, à la prochaine je l’espère !!! Bye !!!
30/11/2022
mardi 29 novembre 2022
Bonjour ! Bonsoir ! À la radio aujourd’hui c’est le lancement
des œuvres complètes en un volume de Réjean Ducharme. Je sais pas trop quoi
dire je l’ai pas beaucoup lu, l’Hiver de force, l’Avalé des avalés et j’ai pas
complété Va Savoir. On le retrouverais pas sur les réseaux sociaux il était
discret c’est le moins qu’on puisse dire. Je vous écris du matin, j’essaye! J’essaye
! Je suis pas un grand écrivain juste un petit tâcheron à la journée. C’est pas
de devenir célèbre juste d’écrire s’exprimer vous me direz il est un peu tard
mais pourquoi pas ? Je suis triste, j’arrive plus a marcher je sais pas quoi
faire. C’est quoi un vrai écrivain ? Surement pas un paumé en mal de célébrité.
Le matin y’a tout les bruits médiatiques on nous dis comment et quoi réfléchir
comme si on étais des incapables. J’ai une vision romantique des poètes comme
si c’étais des sortes de saint, je pense à Jean Genet où à l’alcoolo Bukowsky c’est
toujours l’éloge de l’ivresse des sens… Hier dans l’autobus c’était irritant d’entendre
parler tout ces gens sur leurs téléphones portables, je me demandais ce qu’il y
avait de si urgent à faire chauffer la soupe ? J’écoute ce que dis mon âme, on
veux déplacer les itinérants du centre-ville y’a un congrès. Parfois ils me font
peur les itinérants, leurs états, l’intoxication. Souvenir de l’hospitalisation
du patriarche la matriarche lui avait amené les Misérables de Victor Hugo je
sais pas si il avait lu à son retour il en avait pas parlé. Je me suis
peut-être pris au jeu, je suis pas plus écrivain que vous je fait comme si… Je
comprend pas les gens qui s’intéressent pas à la littérature qui commencent à
lire des livres de psycho pop il me semble qu’il y a plus a lire. Et les jours
filent je vais mourir sans y arriver plomber par le désespoir. Dehors c’est
gris j’ai plus de pression pour aller travailler et c’est tant mieux, les
arbres sont nus, les voitures passent je calme mon désespoir. J’aimerais bien
me rétablir un peu plus pour repartir en voyage, je sais pas trop quoi faire…
Sans neige c’est moche bientôt décembre déjà, finalement j’aurai vieillis…
Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! Au revoir, À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!
29/11/2022