Bonsoir !
Bonjour ! L’équipe locale a gagné ce soir, dehors les rues désertes font pensés
à un mauvais film dont j’ai de la difficulté à choisir le genre western ?
Science fiction ?Les rues sont mortes c’est un peu inquiétant … J’ai bien hâte
de voir la vidéo sur laquelle on a travaillé, entendre l’entrevue que j’ai
donné à Radio-Canada Première la semaine prochaine, les jours qui s’en viennent
seront plutôt vide, on va finir de préparer la formation sur le rétablissement
et on va reviser sur la stigmatisation deux formations qu’ont va donner bientôt
dans le cadre du centre d’apprentissage santé et rétablissement modèle Recovery
College. Je vais essayer de me raccorder à mon senti parfois j’ai l’impression
que c’est interdit de vivre des émotions pourtant c’est ce qui nous rapproche
de notre humanité. Je vous écris de la nuit, je vois le bon docteur Ferron
assis à son bureau de garde à l’hôpital Louis-Hyppolite-Lafontaine, répondre à
ses correspondants et écrire ses magnifiques romans pendant là nuit où tout est
plus calme… En ce moment je pense à ma folie où les choses se déplacent sans que
je les ais touché, le docteur c’est souvent les Roses Sauvages. Je vais être
franc avec vous j’aime bien mes nuits d’insomnies, hier je pensait aux études que
j’ai pas faites comment j’idéalisait le milieu étudiant comment là-aussi y’a
des pommes pourries des groupes pathogènes. J’ai dans la tête comme souvent la
magnifique chanson Everybody’s talkin tiré du film Midnight Cowboy, elle me
reviens souvent cette chanson comme si c’étais moi perdus en ville. Je sais pas
pourquoi tout à coup je suis triste. Mes souvenirs du long de la rivière des
Mîlles Îles disparaissent , les amis passaient chez le patriarche en voiture et
on partais se bourré dans des virées. Je pense à l’ancienne école qui voulait
que ce ne sois que les professionnels qui écrivent, médecins, notaires, avocats
ce sont eux qui faisaient la littérature et encore aujourd’hui ce sont les
enseignants qui publient. Si vous permettez je vais continuer mes écritures dans
ceux qui publient y’a toujours ceux qui sont « famous to be famous »
dans les médias. J’ai pas fait mieux que d’autre j’ai bien essayé mais je suis resté
un déshérité intellectuel, j’ai pas su vivre comme il le fallait. Y’a les jeunes
qui manifestent parce qu’ils ne peuvent pas être dehors passé vingt heure, si
je souviens bien, dans mon temps dirais le vieux, on faisait pas de bons coups
dehors la nuit… Voilà !!! Comme souvent je manque d’inspiration, y’a personne
qui s’agite dehors … Hier j’ai posté des documents pour le loyer ça devrais
être O.K. J’arrive à la conclusion de ce texte quelques mots encore pour la
chute, c’est pas évident. Je sais pas pourquoi je penses aux Fraises Sauvages
un film de Bergman, ça m’agite l’intellect …. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! Encore une fois vous y êtes arrivé. À la prochaine j’espère
!!!
Bernard