dimanche 14 février 2021

OBS


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai fait le tour des dépanneurs, station de métro et librairie pour finalement trouver la revue que je cherchais chez Multimags rue Mont-Royal, y’a longtemps que j’avais marché comme ça. Dans le métro j’ai croisé des donzelles pas de masques des toxicomanes je crois … Moi j’ai vu de quoi j’ai l’air tuque on cause pour la cause sur le bout de la tête et lunette dans les mains avec l’air ébahis, effaré … Je suis francophone francophile, t’sé je veux dire les jeunes auraient employé du coup … Y’a longtemps que j’étais passé rue Saint-Denis à Montréal, c’est triste les locaux commerciaux sont vides, je sais pas pourquoi sur le plateau ça sent toujours plus le cannabis qu’ailleurs… J’ai pas l’art de la métaphore j’envie ce cousin qui le maitrise si bien, février avance c’est le cœur de l’hiver on annonce de la neige, cet après midi j’ai croisé une connaissance je l’ai reconnus trop tard je comprend qu’avec le froid et mon apparence il se sois pas arrêté. J’ai lavé la vaisselle dans un parfum de spearmint de Wrigleys, de la gomme â mâcher. C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai pas écris le couvre visage comment ça me coupe le souffle, vingt heure et le couvre-feu arrivent … Je sais pas pourquoi je suis dans un monde de communication, j’ai pas étudié c’étais contingenté maintenant je suis confiné. Les grands écrivains travaillent leur univers intérieur, ils ne mentionnent surtout pas ces longs moments à faire la plonge et à s’inventer des histoires … Sur le plateau maintenant ça parle anglais, comment dire ? Gentrification? Ici c’est toujours le goulag occidental bien qu’on sois loin des steppes de Sibérie, disons que c’est une sorte d’exil numérique à cause de l’ignorance …  Voilà restez chez vous la covid-19 est pas là. Sur le plateau j’avais souvenirs qu’on passait rue Saint-Hubert pour se rendre au bar Le Hazard mais bien avant aussi on allait dans le Vieux-Montréal … Bein non ! Je prend pas ce chemin là encore à soir, la ville et ses bars, c’est surtout pas la mémoire des musées, souvenir de cet artiste et son loft à l’usine Cadbury chez lui il faisait sombre et on montait sur le toît avec une échelle, pendant qu’ils traficotaient dans l’immobilier moi je me saoûlais. Ça été long avant que je prenne conscience que les femmes sérieuses fréquentait pas les bars, Bon j’arrête ça là ça reviens toujours du pareil au même mes déboires avec l’alcool, ma fréquentation de l’asile, heureusement je me rétablis mais maintenant je suis vieux … J’aime bien vous écrire je suis pas en représentation. Voilà c’est toujours la difficile conclusion, j’ai pas aimé aller niaiser sur le plateau cet après-midi. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore un peu on y arrive à l’épilogue à la chute !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 13 février 2021

Ying &Yang

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je veux vous parler de mon monde intérieur comment il a pris de l’importance avec les années. Je fait de l’introspection c’est pas mauvais le blanc chasse le noir. Je porte un regard en essayant de prendre une distance, c’est comme j’ai toujours dis, ça sert à rien de vouloir changer le monde si on ne change pas soi. Le ying est imbriqué dans le yang disons que c’est du tao au rabais … La nuit est tombée, aujourd’hui j’ai cherché un exemplaire de L’OBS j’ai pas trouvé demain j’irai à La Maison de La Presse internationale. J’espère que ce seras ouvert. Je veux pas faire crier mon âme, délirer mon esprit incapable que je suis d’emprunter les mots savants au médecin … Ce matin je suis sortis dehors au froid j’ai marché un peu, à l’abri du vent le soleil chauffait… C’est toujours plus facile de parler de la température que de ce qu’on vie … Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est allé à la pêche blanche, y’a des lacs où la truite arc-en-ciel mordait sous la glace. Dire l’angoisse, la peur de la nuit pourtant la solitude est bienvenue elle fait réfléchir sur le temps qui n’est plus à perdre … Bientôt ce seras le couvre-feu, c’est pas plus mal  de rester chez soi au cœur de l’hiver. Parfois je m’épuise a essayer de développer une façon de pensée positive un peu plus orientale je dirais, faire taire le brouhaha cervical, cette fausse pensée sans direction tout ça à a voir avec la façon dont je respire, prendre de profonde inspiration et expirer conséquemment avec quelques mouvements de yoga pourquoi pas. Ce soir j’en sens pas le besoin j’ai encore ma sortie de ce matin ça va bien … Quand j’écris je pense à tout les fantastiques écrivains québécois qui m’ont longuement porté dans leurs mondes… Je sais pas encore ce qu’est un roman choral je crois que le grand Hubert Aquin écrivait de ceux là. J’aime bien ma posture assis devant l’écran à méditer mon écriture, ai regardé les actualités de TV5. J’ai hâte à demain pour la grande librairie ce soir c’est un peu ça mon senti. La télé est sur le match ça me déconcentre, je sais pas si VLB regarde encore les matchs avec de la bière, y’a longtemps que je l’ai pas lu notre Victor Hugo québécois, Victor Lévi Beaulieu. C’est froid à Trois-Pistoles … Je pense aux petits gars qui peuvent pas jouer au hockey à cause de la COVID-19, l’équipe locale l’auras pas ce soir. J’ai fermé la télé. Quand je vous écris chaque phrase est le ying et entre les deux comme ici c’est le yang. Quelques mots une tentative d’expression de l’intérieur, cette boule à l’estomac, de l’angoisse … J’y suis arrivé encore ce soir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ce seras pas long j’ai finis, à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 

 

 

 


vendredi 12 février 2021

Zen

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui y’avait une répétition des monologues, j’ai beaucoup de difficulté mais je vais l’apprendre… Hier j’ai eu une entrevue téléphonique ça a plus au gars de la radio, je crois qu’on va en faire plus … La compagnie de communication concurrente a planté cet après-midi, je pense qu’il y en a beaucoup qui ont capoté. Ce matin il faisait très froid, j’avais rendez vous chez le médecin au centre local de services communautaires. Il m’a examiné, ne reste que des prises de sang et des radiographies à faire. J’aimerais beaucoup me rétablir de ce mal de jambes. En après midi j’ai assisté à une lecture de poèmes c’était très intéressant d’entendre toutes ces différentes sensibilités… Février c’est le pari de vingt huit jours sans alcool moi bientôt ça va faire vingt huit ans. J’ai remarqué que les textes forts sont toujours empreints de souffrances et de douleurs. Quand on est plus jeunes on est souvent fasciné par la misère morale je crois qu’elle rejoint la notre. Les grands littéraires ont souvent baignés dans l’alcool, plutôt que de faire taire leurs démons ils le stimulent mais ils ne sont pas tous Baudelaire. Le poète radiophonique parlait de texte abscon. J’ai pas pu faire autrement que de croire que j’écris de ceux là … C’est toujours et encore mon journal du confinement. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI  Voilà une chanson des années soixante dix pour la Saint-Valentin et toutes les femmes que j’ai aimées qui ne le savent pas. Célibataire voilà un mot dont je n’ai plus peur, la solitude me pèse beaucoup moins je les comprends parfois j’étais très désagréable… Vous  pouvez me dire comment on fait pour être un artiste ? Quand on s’appelle pas Riopelle où Tremblay ? J’ai usé toutes les muses, les ai vidées et je m’use, ça vous amuse ça vous amuse mais de là tout fuse vous êtes les proies de la buse. Le poète ne lis pas !!! Je comprend pas ça comment se nourrit il, la lecture inspire et respire sans parler du plaisir de lire irremplaçable. Je retourne à mon senti toujours plus présent la nuit … Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures comment va il faire pendant la pandémie ? Ce soir je dis merci je suis chez moi à l’abri, seul oui mais ça me permet de vous écrire. Voilà! Je cherche les mots, je tiens pas tellement à sortir de leurs emprises, étrangement comment souvent à cette heure ci y’a un parfum de brochette de bœuf. J’espère que vous avez fait une lecture zen que ça vous apaise faute de vous émouvoir … C’est toujours le couvre-feu, Montréal se tiens à la chaleur on ne sort pas y’a quand même quelques voitures qui courent après les passe-droit. Je termine comme ça, c’est la conclusion, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est finis, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

Bernard

 


jeudi 11 février 2021

Zénith

 

Bonjour ! Bonsoir ! Le ciel est magnifique mais il fait froid, c’est l’hiver à Montréal. Pas de snowbirds cette année. Dehors dans l’abribus un gars bois je ne sais quel alcool, l’autobus passe… La relève du chauffeur arrive, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord … Demain matin j’ai rendez vous avec le médecin s’agissait que j’appelle pour avoir moins mal. Demain je vais acheter la dernière édition de l’Obs , j’ai une répétition des monologues demain après-midi, je limite mes sorties quand je peux faire deux choses plutôt qu’une c’est mieux. J’aime beaucoup le travail que je fais avec le Théâtre du Nouveau Monde … J’ai de la difficulté à apprendre mon texte mais je vais y arriver. C’est toujours mon journal du confinement  y’a plus d’avions à Montréal, ils vont probablement construire le REM jusqu’à l’aéroport mais va falloir que le traffic aérien reprenne. Je m’ennuis des attentes avant de prendre l’avion, j’aimais bien m’asseoir et regarder les avions sur le tarmac … Hier la France était enneigée, la circulation bloquée, les motos qui patinent, les itinérants sont les mêmes qu’à Montréal ils veulent malgré tout rester dehors dormir dans des douillettes et des cartons. Je crois que les commerces sont ouvert mais y’a qu’un nombre limités de personnes qui y ont accès. Faute de mieux je vous raconte mon menu de ce soir Bifteck, pommes de terre, chou-fleur, brocoli et carottes ça devrait être bon … La voisine cogne sa porte pourtant je lui ai dis de faire une requête pour qu’ils la réparent. Je suis loin de mon monde intérieur de son dire avec le souvenir de ce couple qui voulait que j’anime des soirées de poésie, je l’ai pas fait j’aimais trop l’alcool, j’avais que des jurons en bouche … J’oubliais ici je ne dis pas mais j’écris, c’est tout près l’un de l’autre faut trouver le rythme. Je trouve difficile d’écrire l’humilité sans m’auto-dénigrer … J’ai souper, je trouve ça étrange je passe mes journées endormis et quand viens la nuit je suis très réveillé… La télé diffuse, j’écoute d’une oreille distraite tout est covid-19. Le soleil se couche… la soirée arrive ce soir y’a un autre match de hockey pour l’équipe locale. L’industrie aéronautique perd beaucoup pourtant la santé des gens semblent s’améliorer. On auras jamais autant vus nos dirigeant que dans cette crise sanitaire. Aujourd’hui j’ai pas laissé mon nid, ai parlé au téléphone avec ma lectrice privilégié de Gatineau. Bon! J’essaye de terminer en pensant au vaccin pour bientôt… Ils ont approuvé la vente d’Air Transat à Air Canada de toute façon y’a pas de vol… J’ai hâte de voir le printemps ce que ce seras. Quelques mots encore, les publicités en fond sonore … lentement j’y arrive, un politicien qui dis honnêtement faut il le croire ? Bon c’est terminé c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas c’est finis à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


mercredi 10 février 2021

Neuf

 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui il fait très froid, ce matin je suis allé au marché … Je vais peut-être donner une entrevue à la radio. Hier j’ai participé au conseil d’administration d’Antenne communication. Pour l’entrevue le plus simple c’est de rester moi-même, j’ai un peu peur…Ce soir y’a un match de hockey de l’équipe locale, j’attends le téléphone des communications de l’institut. Je vous mélange tout ça … Bientôt je devrais avoir une nouvelle tablette électronique, hier j’expliquais que tout ce que je faisait c’étais dans l’optique d’une déstigmatisation, c’est pour ça que ce blog existe écrire plus que le délire. Me suis préparé un café, je vous écris en essayant d’apprendre mon texte… C’est ensoleillé, on dirais que les choses commencent à bouger même avec la pandémie. Je reste toujours avec l’idée d’aider de montrer que le rétablissement est possible ça fait longtemps que je vous ai écris là-dessus … Y’auras pas de voyage ce printemps n’empêche que j’ai l’Europe en tête, y’a des émissions télé qui sont pas disponible sur le réseau, une question de droits je crois. C’est toujours le journal de mon confinement, je reviens à mon senti à essayer de nommer aussi bien ma douleur intérieure parfois faut vivre avec ne pas croire que les substances vont l’alléger c’est plutôt la mort … L’hiver et la poudre, l’hiver et la seringue ils l’utiliseront pour le vaccin, je sais pas si les toxicomanes vont se faire vacciner. Je pense au no future à comment c’est faux un jour à la fois on y arrive. Je vois les gars désoeuvré  qui arrivent à Montréal avec l’adresse d’un copain qui va prêter son sofa pour quelques jours ils vont essayer de se trouver une job mais n’y arriveront pas, ce seras quelques bières et la rue, la ville c’est beau quand c’est loin. C’est pourris ce que j’écris cet après-midi, la cuillère, le gareau, la seringue, la neige, le briquet et on meurs  d’overdose où d’hypothermie choisis… Je vous écris ça j’y connais rien c’est si loin. Ouais! Je suis encore dans cette thématique que j’exploite pas aussi bien que quelqu’un que j’aime bien, mon désespoir est parfois loin j’ai pas la dépression toxique, c’est le soir qui m’inspire pourtant j’aime bien la lumière du jour, je pense aux semelles qui craquent sur le trottoir graveleux tu passe et tu parle seul dans le froid … Un abri … J’ai toujours le sentiment que quand on y met du style on arrive pas aux vrais affaires, c’est encore tabou faut être fait fort, comment dire? C’est occulté … L’idée c’est pas d’écrire à la mort, elle y seras bien assez tôt… Je pense à tout ceux à toutes celles qui ont des médecins chaleureux, le mien il m’explique pas grand-chose. J’ai été habitué comme ça je trouve mes explications, je fait pas de la fiction. Voilà! J’ai terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas, à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 9 février 2021

Noireaud

 

Bonjour ! Bonsoir ! Le masque pour les petits enfants c’est certainement très difficile, ils voient pas les lèvres bouger et entendent mal ce qui est dis. Pour ce qui est de la covid-19 au Québec on en est au huit cent quelques par jour, lentement ça baisse … C’est toujours mon journal du confinement même si on est au « petit déconfinement » comme ils disent. Je reste chez moi et garde mes distances avec les voisins … Hier je vous ai écris dans la nuit cet après midi je suis vanné. Je fait la lecture intégrale du Nouvel Obs de la semaine passé et j’essais d’apprendre mon texte c’est difficile mais je vais y arriver. Ce matin j’ai pris une douche et je me suis parfumé, j’aime ça… Je marche plus dehors je pourrais dire que les rues sont pas sécuritaires. Ce soir j’ai un conseil d’administration sur ZOOM . Le camion des ordures passe , j’écoute ce que dis mon cœur sinon mon âme … Bientôt je vais donner d’autre formations. C’est toujours l’expression plus que l’impression, j’aimerais avoir le réalisme magique des Sud-Américains enfin j’ai pas fait les grandes écoles, j’ose pas utiliser le mot qui désigne celui qui apprend tout seul, souvent on s’en sert à mauvais escient.  J’essais de rester vrai même dans l’écriture. Parfois je regarde les voitures essais d’imaginer ce que c’est que de chercher un stationnement dans la neige de la rue … Parfois je lis des textes et je sais pas pourquoi, j’ai pas besoin de montrer mon érudition, je suis pas un savant disons que je suis fort en culture générale ce qui est pas mal inutile… Dans la revue que je lis les critiques musicales sont agressives ça donne pas envie d’écouter. Parait que les studios Abbey Road fêtent leurs quatre vingt dix ans, les Beatles étaient pas les premiers… Rendu dans les pages modes pour homme du magazine ça m’intéresse pas tellement c’est les dernières. Je m’égare, je m’égare j’oublie de vous exprimer mon monde intérieur en langage littéraire où peut-être journalistique on appelle ça un pisse-copie. Le soleil est magnifique sur le blanc de la neige. Ouais! Je suis dans les pages domestiques de la revue c’est moins intéressant je crois que c’est là pour madame. Parfois je me dis que je vais acheter L’OBS à toute les semaines mais j’ai pas le temps, télé, radio, revue, journal, roman et théâtre écriture. Je m’ennuis pas aujourd’hui… Voilà! Je vais essayer d’épiloguer, de vous dire en finale mon amour pour tous même si parfois je déraille. J’y vais dans la cuisine pour vous affamé ce soir ce seras foi de bœuf carottes et pommes de terre… On y arrive en se souhaitant bon appétit, je plagie la tonalité d’une autre. Lâchez pas j’ai presque terminé, je vous souhaite bon appétit et vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots et c’est terminé à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao.

Bernard


lundi 8 février 2021

Musical

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens d’écouter Turn your love around que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a envoyé sur Facebook. Je peux pas m’empêcher de penser à toute la place qu’avait la musique pour nos générations on achetait des disques vinyles trente trois tours avec de magnifiques pochettes y’avait la radio ceux qui écoutaient CHOM d’autre CKOI et parfois CKGM sur la bande AM. De la musique y’en avait partout même à l’école dans les salons étudiants et dans les cours d’art plastiques. Souvenir des amies jeunes filles qui écoutaient Véronique Sanson nous autres on était métal avant la lettre avec Black Sabbath et Led Zeppelin. Y’avait les filles de Regina Assumpta qui étaient toutes Rolling Stones pendant qu’on était Beatles… Je fait un saut en avant en pensant a l’ami disc jockey au bar le Saint-François Xavier avec qui j’aimais bien discuter on écoutais les Doobies Brothers, les Eagles, Rick Ashtley, Gino Vanelli … Je veux pas faire une énorme nomenclature parfois je suis un peu nostalgique de tout ça j’ai cessé de me tenir à la page du hit parade parfois le samedi matin à la brasserie le waiter mettait la télé sur American Bandstand avec le regretté Dick Clark. La musique c’était une promesse sentimentale qui nous accompagnais dans nos pires moments, une fille qui riait de mois parce que j’aimais Francis Cabrel ensuite y’a eu l’énorme l’étonnant le regretté Alain Bashung parfois j’écoutais la Néo-Punk Laurie Anderson. J’ai cessé d’écouter je suis trop blessé y’avait des promesses dans la musique elles ont pas été tenues de la poésie aussi dans laquelle je me reconnaissait c’était comme si on me volait… De nos jours y’a trop de courant trop de mode je ne m’y reconnais plus … Les anglophones de la maison de chambres ont tué mon amour musical. Je pouvais plus dire qu’une toune était bonne sans qu’on me tourne au ridicule. J’en viens donc  à la regretté Myra Cree et ses embarquements pour si tard de la merveilleuse radio … Vous voyez c’est de la musique pop j’avais pas grand temps pour le classique… Y’avait aussi le trio de génie intoxiqué Hendrix, Joplin, Morrisson partie bien tôt ceux là, plus tard Kurt Cobain et Dédé Fortin les ont suivis… Trève de musique, j’y vais avec mon senti, je sais pas ce que je croyais avec ça j’aurais aimé chanter comme Robert Plant mais j’ai pas pris le temps d’apprendre … La chaîne sono c’était la première chose que tu devais te procurer en quittant la maison familiale… Souvenir de ma lectrice de Gatineau qui avait amené une radio au bureau du patriarche pour l’accompagné, le grand patron l’avait interdit … Voilà c’est presque terminé encore ce soir j’ai fait de mon mieux, je suis trop pris par la lecture y’a pas de musique. Plus de bar plus de musique qui rime avec alcoolique, lâchez-pas c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère, ciao !!!

Bernard