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Bonsoir!
Bonjour! La semaine passée je discutais de mes voyages avec un intervenant, je
dirai jamais assez comment j’aime ça. Quand j’étais plus jeune j’étais trop
souffrant je pouvais pas voyager maintenant à cause de la pandémie je peu plus…
C’est vrai que je voyage pas comme un jeune je réserve mes transports et les
chambres d’hôtels, c’est confortable mon dernier c’était San Francisco, les États-Unis
d’Amérique étaient plus tranquille que maintenant pas de feu de forêt et pas d’émeute.
Je sais pas quand les américains de toute les couleurs vont pouvoir dormir
tranquille, semble que pour les Canadiens les Québécois c’est une faute de se
sentir à part quand au racisme… C’est toujours plus facile de se taire et de
laisser passer, j’ai vécu dans des ghettos montréalais fallait que je sois
prudent… Je ne sors plus le soir je me sent pas en sécurité, les gars qui ont
volé ma Epad étaient noir juste pour dire… Je les stigmatiserai pas j’en ai
vécu de la stigmatisation à cause de la maladie. Je croyais que ce serait plus
facile en disant la schizophrénie mais c’était tout le contraire j’acceptais
quand même les jobs… Maintenant je suis à ma retraite et j’ai pas honte. Je
fait de mon mieux et je sais que je suis pas parfait… Mon « travail »
d’écriture il est tout intérieur, aujourd’hui j’ai pris le nom de quatre
auteurs en note, des lectures qui semblent intéressantes qui font grandir… Je
pense au futur tramway de Québec à celui de Montréal aussi, à San Francisco ils
sont chanceux ils ont acheté les vieux tramways d’autre villes américaines qu’ils
ont mis en ordre et qui roulent bien, sans parler de leurs magnifiques câble
cars… Ce soir comme toujours ont entends des gens qui parlent fort, qui crient…
En voyage ça a pris du temps avant que je me dégène plus je suis loin plus j’ose,
je me promène dans différents quartiers le jour je me sens en sécurité… À l’hôtel
de Washington la dame me disait que j’étais un bon monsieur. J’imagine que ça
viens avec l’âge. Tout ça c’est quand même de l’ordre du senti peut-être celui
d’un hypersensible, un rien me touche mais depuis que je consomme plus ça s’est
pas mal calmé… À côté sur la rue Notre-Dame y’a des gens qui ont installé leurs
tentes, ils ont pas les moyens de louer, je les comprends, demain lundi les
gens de la ville vont tenter de les évincer, moi ce que je crois c’est qu’il y
en a plusieurs qui veulent cuver leurs vins en paix, c’est bien qu’ils soient
en groupe ils se protègent des malfaisants. Je sais ils ont pas beaucoup d’argent
et consommer ça côute cher quand à ceux qui souffrent de maladie mentale ils
fuient leurs poursuivants. C’est selon eux de la persécution. Voilà! C’est la
chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est
pas égal c’est un peu raboteux ce que j’écris. À la prochaine!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis pas très inspiré, je pense à mon lecteur de
Deux-Montagnes avec qui chez le patriarche quand il revenait de l’école on
faisait du karaté. Je crois que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce s’était
fabriqué un nunchaku on était pas mal tous fan de Bruce Lee sans parler des
films Karaté Kid qu’on adorait… Je viens de finir de regarder la série Marco
Polo y’a de belles chorégraphies de combats. Pas loin de chez moi y’a un dojo
qui a ouvert, je suis un peu trop vieux pour m’entrainer… Je dis ça en pensant
au grand champion Georges Saint-Pierre… Parlant Champion y’avait Mohammed Ali
qui a fait beaucoup pour l’avancement des personnes de couleur… C’est terrible
les sports de combats ça peut vous tuer, j’ai entendu à la radio que des
promoteurs allaient reprendre les
combats à Montréal… Dernièrement j’ai juste fait une chute dans la rue ça m’a
tout pris pour m’en remettre,
je m’imagine au bout d’un round… Y’a eu au stade Olympique y’a longtemps un
match mémorable Roberto Duran versus Sugar Ray Leonard. Je me souviens parfois
le dimanche on allait chez un oncle qui avait la télé couleur et on regardait
les combats à Wide World of Sport… Je pense aussi au film Le Steak de Pierre
Falardeau sur Gaétan Hart pas un grand champion mais un boxeur honnête… Je vous
parlerai pas des frères Hilton du promoteur Régis Lévesque qui ont fait les
beaux jours de la boxe à Montréal, je peux pas faire autrement que de
mentionner le nom de Ti-Guy Émond… Y’a aussi eu Guy Lafleur qui lors d’un de
ses nombreux retour au hockey s’était entrainé comme pour la boxe. Y’avait
aussi Ouellette… C’est un sport viril j’aime pas beaucoup les femmes qui le
pratiquent. Les années des grands poids lourd en furent de belles, un furtif
souvenir de Georges Chuvalo champion
poids lourd canadien je crois… Dans la vie j’ai mangé quelques coups de poings
sur la gueule mais jamais comme à la boxe je tombais pas Knock-out quoi que je
devais faire réparer ma prothèse dentaire, je pense que j’ai une bonne mâchoire
mais après mes batailles à la brasserie je pleurais… J’ai pris ma retraite de
tout ça je regarde plus les matchs avec la COVID-19 y’en a plus et à l’époque à
la télé payante c’était pas mal cher… Je me bat plus depuis longtemps un
accident est si vite arrivé. Je sais que beaucoup de boxeur et je parle pas de
Rocky font des abus, ils arrêtent de consommer pour l’entrainement avant un
combat et si ils le gagnent ils reprennent la bière et la tournée des grands
ducs. Je me souviens plus lequel des deux immenses écrivains américains
Hemingway et Mailer a écrit de grand texte sur la boxe, je crois qu’ils
appelaient ça le noble art. Voilà c’est la conclusion, comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Au départ j’aimerais m’excuser à tous mes lecteurs, lectrices pour
trop souvent exprimer des pensées mortifères, des solutions radicales à un
problème d’égocentrisme de narcissisme… J’utilise trop ça à la légère je vais
essayer de ne plus le faire… Ça viendras bien assez vite. C’est quand même
difficile d’exploiter mon bon et mon beau côté. J’y vais avec mon senti, être
original à tout prix ça aussi ça demande beaucoup… J’essaye l’humilité, je sais
pas trop comment utiliser ça, ça prendrais de l’humour, j’en ai pas beaucoup.
Je suis pas un saint et je veux pas être moine ils travaillent trop de leurs
mains. Je suis incapable d’entretenir un potager y’a juste quelques petites
bricoles que je sais faire. Mes courbatures sont disparues mes démangeaisons aussi
c’est le bonheur… Je me souviens plus avant d’écrire je voulais être relieur.
Je l’ai jamais fait… Je plonge dans mon monde intérieur, j’essaye d’en sortir
quelque chose qui ne soit pas du désir ni de l’envie, juste l’expression qui
parfois est du bonheur… Souvenir d’une retenue à l’école où on nous demandais
de copier un texte, très moral, d’un fascicule de la banque. Avant de le copier
je l’avais lu et on m’avait laissé partir. J’arrive pas à imaginer du nouveau,
j’ai pris en note le nom d’un auteur rwandais qui me semble intéressant en tout
cas il a surement plus de vécu que moi… Il ne me reste qu’un épisode de la
série Marco Polo à regarder, sur Wikipédia on dit que c’est quatre-vingt pour
cent de fiction. J’aime pourtant regarder l’éclairage les images… Je suis
content j’ai réparé la chaise sur laquelle je suis assis, vendredi soir je sais
pas si les enfants ont déjà des devoirs… Je disais qu’il fallait faire ses
devoirs avant d’exiger ses libertés. Voilà où j’en suis ce soir, je veux pas
vous écrire un compte rendu de télévision. J’ai pas mis le nez dehors je vous l’ai
déjà écrit je reste confiné, J’ai souper de côtelettes de porc, brocoli, carotte
et pomme de terre un millefeuilles et une pomme pour dessert… En fait les gens
veulent souvent faire valoir leurs droits avant de remplir leurs devoirs,
demandez-vous pas où j’ai pris ça, j’étais comme ça je me suis corrigé. Malgré
tout j’ai toujours mon syndrome de l’envahisseur ça fait quand même plus de
vingt-cinq ans que je suis là j’ai jamais vu personne… L’été le soir dans le goulag
occidental on entend discuter les passants, tout à coup… Je termine ce texte et
après je me tais… C’est pas simple la folie, folie c’est un mot stigmatisant
autant que schizophrénie. Y’a quand je déraille et qu’on me demande « est-tu
malade? » et que je suis parfois obligé de répondre que oui! Pis là-dedans
y’avait Gerry qui chantait « Ch’tais en train de jaser bein tranquillement
avec mon p’tit bébé y’a mes chums qui cognent à porte envoèye Gerry viens jouer
du blues aèk nous autre » Merci d’avoir lu jusque-là! Au revoir!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas pourquoi j’ai intitulé ça amour, peut-être que je pensais
aux républicains américains qui en manquent… Je pense à ma terreur des armes à
feu c’est assez pour que je reste confiné chez moi… Aujourd’hui dans l’édifice
y’avait un vélo pas de chaîne abandonné c’est pas la première fois je comprends
pas le message… Je crois toujours que c’est pour me persécuter me ramener à une
époque où je roulais et me faisait voler ma bicyclette… Ça me déstabilise, m’angoisse…
C’est peut-être le millwright à qui j’avais dit que je lui mettrais mon poing
sur la gueule il y a plus de quarante ans, je sais pas pourtant je fais plus de
mal, on veut peut-être me faire payer pour avant… Ce soir c’est pas fort, mes
malaises sont disparus c’est dans ma tête que ça tourne pas rond… J’ai récuré
la salle de bain, ça sent bon… Pas de chaîne je pédale dans le vide, j’irai pas
loin comme ça… Ce soir je veux tout abandonner ça va pas à mon goût… Je pense à
cette randonnée y’a longtemps avec les « amis » on avait roulé jusqu’à
Ottawa, ça sert à rien de ramener ça les amis ne le sont plus… Je vie une forme
discrète de stigmatisation, parfois j’ai que l’envie d’en finir… Je vais me
calmer je suis chez moi en sécurité parfois j’interprète des choses et ça a pas
de sens, c’est la fin du mois plusieurs ont faim d’autre ont soif, je vous l’écris
souvent… Lentement le soleil se couche comment écrire de belles choses quand tu
est fou comme ça… Quand je fait le ménage je devrais porter des gants de
caoutchouc le récurent me monte à la tête, je suis brûlé… Ça aussi c’est une
chronique du quotidien du confinement… Je me souviens plus où j’ai entendu ça,
le gars disait « prend ta retraite et suicide toi »… Parfois c’est la
douleur qui reviens me hanter… Cet après-midi j’ai écouté une émission sur
Bernard de Clairvaux c’était très intéressant y’avait l’abbé du monastère de Cisteau,
saint Bernard y étais avant Clairvaux… On disait de lui qu’il était un grand
amoureux de Jésus-Christ, quand je pense à ça je me demande si je serais
capable d’être moine cistercien… Je crois pas que la schizophrénie me
permettrais la prière à l’abbaye… Tout ça c’est une histoire de foi et de grâce
que je n’ai pas… Faut quand même pas oublier qu’à l’époque de Bernard y’a eu de
beaux carnages… L’abbé parlait de l’humilité comment depuis le concile Vatican
deux il fallait la chercher chez soi… À tout prendre je préfère la vieille foi
européenne au évangéliste américain… Ça m’auras un peu apaisé de vous écrire ça,
au Québec on pense aux moines surtout pour le fromage et le chocolat. Voilà! C’est
la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
On y est presque n’abandonnez pas. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! J’ai perdus quelques brouillons de mes textes mais c’est pas grave ils
sont tous sur le blog. Ce soir il fait très beau et c’est frais ça dors bien…
Je suis un peu vide dans ces moments -là je me rabats sur mon senti… À Montréal
demain c’est la rentrée, tout le monde est inquiet, c’est pas évident pour les
enfants… Je crois aussi que c’est la rentrée pour les enfants de la supermaman
et c’est peut-être la maternelle pour la fille du couple de mes neveux… Je leurs
souhaite du bon temps à l’école, je pense aussi aux deux enfants de ma nièce de
Terrebonne et à la grande fille de mon neveux. Je me souviens de mon enfance à
ce moment- là j’aimais encore l’école, je me souviens plus de ce qui m’a fait
décrocher j’ai jamais été capable d’aller me chercher un diplôme, de
raccrocher, j’ai bien essayé mais quand j’ai fait une partie de mon secondaire
on m’envoyait à l’université, plus tard au cégep j’étais en classe avec un
néo-nazi et ensuite pour un cours de discours poétique je suivais pas les
consignes mais c’est là que j’ai pris la décision d’écrire, d’essayer d’être
poète, je remercie les professeurs et l’orienteur qui m’avait payé ce cours… Je
répète pas la courte aventure au juvénat… J’aurais aimé raccrocher mais il
était trop tard et les études c’est pas gratis, je crois qu’en haut-lieu on
avait décidé que je serais ouvrier journalier pas même un secondaire trois de
terminer. J’espère que les petits enfants vont s’amuser longtemps à l’école, qu’ils
vont se faire beaucoup d’amis… Les amis d’enfance sont précieux parfois ils
sont les seuls à pouvoir vous conseiller devenus vieux… Tout à coup je suis ému…
Au primaire j’étais à l’école Jeanne Lajoie à Montréal-Nord à René Guénette la
photo va illustrer et à Terrebonne à Léopold-Gravel… C’est pas très littéraire
cette nomenclature… Ce matin j’ai regardé une entrevue avec un écrivain français
qui disait que si il avait pas écris de romans il aurait été un raté, mes
professeurs m’ont dis que ça existais pas un poète raté… Mes premiers textes
étaient des insultes aux femmes, j’ai pas plus à personne avec ça, tout ce qu’elles
m’ont dis c’est que ce ne sont que des mots. Je reviens souvent au même endroit
à la même histoire, je sais pas pourquoi j’ai des pensées pour les regrettés
poètes Gilbert Langevin et Gaston Miron… J’aurais aimé être assez savant pour
écrire des vers obscurs qui ne s’adressent qu’à l’émotion, qui font vivre le
senti chez l’autre… Je suis presque vieux et j’ai pas trouver mieux… Tout les
jours écrire quelques mots en pensant aux bonnes personnes que j’ai croisées ça
va finir pas donner je ne sais quoi. Je remercie les moins bonnes qui se sont
tenues loin de moi. Voilà! C’est la conclusion comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Voilà c’est la vrai
conclusion. Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! C’est une autre belle journée qui se termine. Les enfants retournent à
l’école, cet après-midi j’ai marché et y’avait ce parfum de retour en classe
qui m’est revenus… J’aime bien les odeurs, d’Europe, de ville, de campagne, des
îles, des Antilles c’est un peu à ça que je m’attache pour ma santé mentale… Le
parfum des dames aussi, la vanille et l’eau de toilette dispendieuse des
hommes. J’avais un ami malheureusement décédé qui me faisait des hugs et qui m’embaumait
de son after-shave couteux. Je sais pas pourquoi quand j’étais plus jeune on
rigolait quand quelqu’un sentait bon… J’ai aussi des souvenirs de quand ça sent
l’étable, l’écurie c’est moins agréables… Y’avait aussi sur la route les
moulins à papier qui sentais le souffre… Parfois en ville d’un quartier à l’autre
ça change d’odeur, les voitures et leurs pots d’échappement sont souvent trop
présentes… Dans les ruelles parfois derrière les restaurants y’a une odeur de
fritures… Je vous parle pas des jours de cueillette des déchets, j’aime pas ça…
À la petite école le concierge avait cette poudre verte qui coupait l’odeur de
vomis que laissait les camarades malades… Quand je faisais de l’entretien ménager les produits avaient aucune odeur…
Maintenant je ne fume plus et je réalise l’odeur détestable de la cigarette, de
la nicotine, maintenant on est pris avec le cannabis… Y’a aussi le haschich
moins fréquent… Pour ouvrir l’appétit l’oignon sauté dans le beurre c’est pas
mal… Pour l’ail c’est pas tout le monde qui aime ça, le pain frais maison c’est
très agréable, la levure… Y’avait aussi l’odeur de la piquette maison, je vous
parle pas de la bière maintenant je trouve que ça pue… Si les parfums vous intéressent
dans la littérature vous pouvez lire Le Parfum de l’excellent Patrick Suskind…
Je vous ai pas parlé des fromages, le bleu entre autre qui sent autant qu’il
goute… Petite anecdote d’hospitalisation quelqu’un avait fait dans son lit à l’urgence
ça puais tellement que j’ai eu peur et je suis partis… Comme on dis ça sentais
pas la rose… Pour le parfum la schizophrénie c’est un peu ça on croit puer et
on prend sa douche trois où quatre fois par jour en ne ménageant pas le savon
et le parfum… À un moment j’ai acheté une vieille Pontiac qui trainais dans un
champ quand j’ouvrais la ventilation ça sentais la charogne, le mulot mort… Je
vous écris sur les odeurs parce que avec la COVID-19 on perd l’odorat, c’est
malheureux… Parfois le vendredi soir les voisins font livrer ça sent la pizza,
on voie là les habitudes du prestataire… C’est presque finis je pense à la mort
au service funéraire à l’encens… L’odeur du salon mortuaire… Voilà c’est la
chute la conclusion, lâchez pas vous êtes passés au travers, on y arrive… Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je m’en vais me parfumer, me
doucher aussi me semble que l’eau de toilette c’est bien. À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Je vais juste commencer en remerciant mes lectrices privilégiées et
attentives… Je pense à tous ces américains qui font de la religion des sectes
pour moi ça a pas de sens. Une vie spirituelle oui mais la plus ouverte la plus
englobante possible. La spiritualité une affaire personnelle entre soi et sa
force supérieure voilà ce qui pour moi s’impose. J’ai un peu peur de ce que j’écris
là, de la folie… Un peu de calme dans la prière… Pourtant je suis pas un homme
de foi, j’essaye juste de croire un peu, l’écriture est une chose en laquelle
je crois… C’est plus fort que moi cette expression, je veux pas faire de prosélytisme…
J’espère que vous me pardonnez d’écrire ça cet espèce de sermon… Je pense à tous
ces gourous qui ont fait le mal semé la mort, je continue à me soigner, me
rétablir… Je veux bien rester seul à prier sans embrigader personne, j’ai pas
le courage d’aller méditer dans un monastère, la solitude le silence je l’ai
longtemps vécu dans la souffrance de la maladie. Je vous écris pour me
retrouver essayer d’être meilleur moralement et partager mes espoirs… Ce soir c’est
calme, j’ai fermé la radio la télé, parfois y’a des chansons que je trouve très
touchantes très spirituelles… Je pense à Brel à sa Quête à l’inaccessible
étoile… Tout à coup je suis triste je ne pleure pas mais presque, je pense à
tous ces gens à qui dans une autre vie j’ai fait du mal… Je vous l’écris
souvent… Je sais plusieurs d’entre vous vont dire que je suis une pauvre
nouille épaisse comme pour la lasagne enfin j’ai pas à vous dire quoi pensé
avec le temps j’essais de m’améliorer. Aujourd’hui je suis sortis me suis rendu
au supermarché ça m’a fait du bien, souvent le soir je déprime mais j’y arrive…
Je fais la vaisselle, ça me rappelle ces courts moments où je faisais la plonge
dans un bistro… J’étais pris dans le tourbillon de la vie, maintenant elle est
presque finie ça tourne plus… Je suis moins étourdis, je vous parlais un peu
plus tôt de mes courbatures elles sont presque disparues, ça va mieux… J’en ai
pas tant à dire quand je vous écris je me recueille je pense aux gars dans le
temps du parc qui voyait des faux-prêtres… Voilà! J’y arrive presque, me
souviens quand j’habitais chez le patriarche regretté après souper j’allais
trainer dans un restaurant je crois que déjà à cette époque-là j’étais déprimé.
C’est loin tous ça, je vous l’écris pourquoi-pas? J’ai bien aimé vous écrire ce
soir j’espère que vous avez apprécier. Je suis presque rendus à la chute, la conclusion… J’aimais bien l’été
on pouvait rester dehors et parfois rouler à bicyclette… Ça y est j’y suis
quelques mots encore c’est finis pour ce soir. Comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! Je suis toujours heureux d’avoir vos commentaires. À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard