lundi 24 décembre 2018

Au présent

 Joyeux Noël ! On y est c’est le réveillon de Noël, y’en a peut-être d’entre vous qui vont recevoir une tablette électronique d’autre un téléphone intelligent et qui me lisent là-dessus, cette nuit c’est un défi que je me donne de vous écrire… À la radio on parle de l’isolement des ainés, je pense à la matriarche que je vais voir cet après-midi… Je vous souhaite encore sincèrement un très joyeux Noël, ici tout est calme tout est tranquille c’est bien comme ça. Je sais qu’il y en a d’entre vous qui sont en pyjama et je crois que vous avez reçu vos cadeaux. Je suis heureux juste à pensés à votre bonheur… À Noël on engraisse probablement… J’imagine les enfants qui jouent avec leurs nouvelles bébelles. Je pense à la super-maman aux grands-parents, à la radio c’est du jazz de Noël... J’ai dormis un peu après une soirée télévision avec Dan Bigras et ensuite la série sur l’aéroport de Dubaï comme d’habitude je rêve de partir, de m’envoler, lentement ça avance encore trois mois… Je fais une petite prière et pense à tous ceux qui réveillonnent cette nuit… Dehors dans la rue c’est calme y’a pas une voiture qui passe, Noël c’est le Sauveur enfant qui est né, c’est aussi le solstice d’hiver. Cette nuit je raconte rien de très personnel je veux vous donner un break… Je pleure pas, je rêve toujours de m’envoler bientôt… Vous vous coucherez probablement ce matin, les réveillons c’est parfois épuisant… Christmas time c’est Radio-Canada en anglais… Si Noël c’est la fête des enfants le jour de l’an c’est la fête des parents… Je sais pas pourquoi je tousse  pourtant j’ai pas la grippe, cet après-midi mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord viens me chercher il me reçois avec la matriarche et mon autre frère… Je crois qu’on va avoir du plaisir, je dis merci à tous mes lecteurs qui commentent mes écrits… J’en parle pas souvent mais mon ordinateur fonctionne très bien, la dernière fois qu’il a planté mon lecteur l’a rebooté et maintenant tout va très bien… J’irais bien voir cette exposition à Québec https://www.mnbaq.org/exposition/350-ans-de-pratiques-artistiques-au-quebec-1259 Ça semble très intéressant... Ouais! Je réalise que je réveillonne pas mal à toutes les nuits avec mes écrits. Fin de semaine prochaine y’a encore du bonheur, demain c’est le boxing day je suis jamais allé dans cette cohue de magasinage. Aujourd’hui je me fie à ma bonne étoile, je pense à mes lecteurs au Mexique… C’est ça mon réveillon je suis en pensée avec tout le monde et j’écris. Écrire ! C’est pas mal ça que j’aime le plus faire, cette nuit je m’en suis pas pris à mon senti, je croyais pas que je réussirais encore à vous écrire quelque chose… Je vais bientôt terminer encore une fois je reviens avec des vœux de joyeux Noël à tous  mes lecteurs lectrices un bon, heureux, joyeux temps des fêtes. Voilà! C’est la chute. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 23 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Demain c’est la veille de Noël. Je sais pas trop quoi vous raconter. J’espère que mes textes précédents ont blessés personnes. Je sais comment on est sensible ces jours ci. Je vous ai tout raconté c’est tristes j’ai plus de souvenirs enfin pas vraiment de souvenirs d’enfance. Il y a longtemps déjà les jours précédents Noël j’étais à la brasserie… Une année j’avais gagné le deuxième prix dans une fête de Noël avec mon partons la mer est belle où je m’accompagnais à la guitare… J’ai envie de vous parler de rétablissement, de comment la lourdeur qui m’accablais est disparue ça c’est un cadeau de Noël qui me plait. Le petit Jésus est bon avec moi… En fin de semaine prochaine ça va être la paye, je pense à ceux qui à Noël ont soif comment c’est difficile surtout l’univers des alcooliques actifs… Ce seras pas un Noël blanc encore une pensée pour Tino Rossi… J’écoute ma voix d’homme qui se rétablis comment le fait d’agir de façon responsable facilite les choses… Une pensée pour le lecteur de Deux-Montagnes présentement au Mexique qui au quotidien m’aide beaucoup, merci! Une pensée aussi pour sa compagne qui m’inspire et m’aide à rester dans le droit chemin. Je pense à plein de monde à qui je crois je fait plaisir en restant abstinent. Je trouve le bôf assez comique quand il parle des Lacordaire. Quand je bois pas, les amis sont là même les très vieux, je les rencontre sur Facebook et c’est bien… Encore un dodo avant Noël, je crois qu’il y a de la poste aujourd’hui… Je vais essayer de revenir avec mon senti pas beaucoup de désir autre que rester abstinent… Je pense aux familles dans l’Outaouais je leurs souhaite beaucoup de bonheur à celle de Mascouche et Terrebonne aussi… Trois mois encore avant le voyage à San Francisco. C’est lundi, je crois que plusieurs ont congé… Je salue aussi tous les cousins et cousines…  La semaine prochaine au jour de l’an je perpétue la tradition et vais m’acheter un livre… Je compte les membres de la famille de ma lectrice de Gatineau, onze ils sont beaucoup. Une pensée aussi pour le neveu charcutier… Encore une fois lundi veille de Noël… Je me tiens encore debout, c’est bien, dans l’édifice c’est tranquille… Je m’auto-dénigrerai pas, comme ils disent dans les chants de Noël « Un sauveur enfant nous est né ». Voilà ou j’en suis cette nuit, je me fais un petit bonheur de vous écrire… Pas beaucoup de talent mais un peu de sueur. Des mots d’harmonie et de paix c’est ce que je veux vous donner… Je sais ça sonne un peu curé mais c’est donné. Je vais terminer bientôt pour cette nuit, c’était moins émotif demain je serai avec la famille… J’en suis à la chute comme toujours difficile mais j’y arrive. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là et rajoute quelques mots pour bien terminer!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! De joyeuses fêtes à tout le monde amis parents famille. Deux nuits encore et on y est, j’ai pas mal épuisés ma banque de souvenirs. Je pense à ces vieilles maisons de pierre pas chauffable ça faisait des fêtes authentique mais frette… Je me souviens un peu des fêtes chez pépère à Normandin… La table des enfants, non! Non! Pépère habitait pas une maison de pierre, je me souviens qu’on m’envoyait dormir dans le bas-côté, avant la tante jouait de l’harmonium, c’est étrange je vois pas mon frère et mes sœurs. J’ai mis la radio pour me désennuyer… Je pense à pépère qui était bedeau… Un autre souvenir chez mon parrain dans Villeray et l’énorme train électrique de mon cousin, souvenir aussi du chien Rex, on trainait un peu partout dans l’appartement en attendant de manger. J’ai toujours un bon souvenir de ma marraine qui est partis bien vite, je me souviens qu’elle était cruciverbiste, une année elle m’avait fait cadeau d’une lampe champignon jaune très à la mode. Je me souviens que j’étais allé à la messe de minuit à l’église de cette paroisse, je me rappelle plus son nom… Je suis ému de vous écrire sur ma marraine je l’aimais beaucoup. Elle était toujours là à Noël… Dans mon enfance à Noël on étrennait des vêtements neufs chez nous, on était gâté, ça faisait pas partie des cadeaux on les avait avant, les cadeaux c’était des bébelles, Johnny West, Billy Blastoff et toute sorte de jeux à assembler… Je me rappelle de cet oncle qui me donnait une leçon de français en me traduisant clown par bouffon.  La nostalgie, les fêtes sont faites de ça, j’essais de me rappeler nos jeux d’enfants parfois on jouait à des jeux de société, milles bornes, Monopoly, Scrabble, et un jeu que j’aimais bien où il fallait répondre à des questions… Les ordinateurs étaient pas encore disponible… Le jeu c’est, Quelques arpents de pièges. J’écoute de la musique de Noël je suis ému… C’est y’a longtemps tout ça j’étais un enfant, le suis resté longtemps. J’oublie pas que c’est la fête de mon « petit » frère entre Noël et le jour de l’an… Parfois quand l’hiver s’y prêtais on jouait sur une patinoire que le patriarche nous préparait sur le terrain vague d’à côté. D’autre fois on allait glisser sur le coteau. Je vous le répète je suis ému, tout ce temps qui à passer et c’est pas interdit de vivre des émotions… Parfois ça prenais pas grand-chose pour me faire plaisir, une galette à m’lasse et un verre de lait j’étais le plus heureux des enfants. Ça aussi c’était quelques choses quand la matriarche préparait du dessert pendant les jours de congé d’école, moi j’aimais bien lire La Presse sur ma moitié de table dans l’odeur des pâtisseries. Voilà! J’espère que ça vous plait, c’est un peu naïf mais c’est l’enfance ça se doit d’être comme ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 22 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mais oui, je me souviens de tous ces cadeaux de Noël sous l’arbre chez le patriarche. À tous les ans on se disait cette année il va y en avoir moins mais non! Maintenant c’est disparu comme nos deux regrettés, sœur et patriarche on a une pensée pour eux… Encore deux jours avant Noël… Je veux surtout pas déranger personne, je sais que pour certains, certaines ce temps de l’année est difficile… Moi c’est immanquable à chaque année je pleure un peu j’ai le motton. Je crois que ça fait partie de mon senti… Je me souviens de ces oncles qui m’envoyait chercher une bière dans le frigidaire j’en buvais toujours un peu, le lendemain quand il fallait ramasser la matriarche détestais trouver des bières à moitié pleines avec parfois des mégots, mais oui ça fumait pour les fêtes le grand-père et le parrain avaient sortis leurs meilleur tabac à pipe au gout et à l’arôme sucré, ça sentais bon… Le grand-père connaissait beaucoup de chansons de la bonne chanson de l’abbé Gadbois, il nous les chantait c’était toujours émouvant, le patriarche callait des sets comme dans les Noël d’antan, je viens d’une famille folklorique on aimait bien le groupe Le rêve du diable… Yves Lambert, La bottine souriante et bien d’autres. Quand le grand père chantait la plus émouvante c’était les Souvenirs d’un vieillard qu’il chantait souvent à un petit petit enfant… Je me rendais pas compte qu’avec toutes ces gorgées de bière je me saoulais, parfois je giguais… Tout ça se passait dans le sous-sol en haut parfois quelques un regardaient la télévision pendant que la matriarche à son fourneau préparait la mangeaille pour tout ce beau monde, ragoût, pâté à viande, tourtière du Lac Saint-Jean, galette et bûche de Noël maison, on mangeait, c’était la tradition… Parfois y’avait de la dinde et pour ne pas manquer de respect on se laissait servir deux ou trois fois… Je me souviens plus quand tout ça a basculé probablement quand les enfants sont devenus plus vieux. Dans mon lit y’avait l’odeur du grand-père et des oncles qui s’en étais tous servis pour faire la sieste avant d’être trop ivre. J’étais toujours heureux de voir que personne se pétais la gueule dans les escaliers. Un titre comme ça la chanson des Blés d’Or qu’une tante chantais je crois… La maison du patriarche était ouverte à tout le monde. C’était le monde du patriarche qui perpétuait la tradition, on finissait ça avec un petit digestif pour ensuite laver la vaisselle qui entrais pas dans le lave-vaisselle concession à la modernité… Tout ce beau monde rentrais chez eux heureux, j’ai jamais vus de chicane dans ces fêtes ça s’accordait… Voilà encore des souvenirs, c’est loin tout ça je suis rendus à la chute, les voitures stationnées devant la maison sont parties, ils ont pris le temps de dégriser. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie votre lecture. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me v’là encore! Il a neigé un tout petit peu… Viens de finir la lecture de Nos racines psychédéliques, à la toute fin on y mentionne un « écrivain » que j’ai croisé dans mes premières années de sobriété. Je l’avait fait enregistrer des extraits de son œuvre qu’il avait lu sur de la musique joué par des amis, c’était bancal, l’écrivain marginal et alcoolique… Mainmise je veux bien, la légalisation du cannabis aussi mais une fois que tu a fréquenté la psychose y’a plus de retour en arrière possible… Je suis pas vraiment devenu granola pour parler comme le bon monde. J’ai jamais vraiment cru au retour à la terre, je suis un être essentiellement urbain, dans la vingtaine on réinvente tous le monde mais ça prend pas de temps que la machine nous broie et si tu veux pas te rendre on t’amène à la psychose pour ensuite te renfermer dans l’hôpital qui sert d’asile… Si t’est chanceux on va te trouver une job, quasiment de l’occupationnel qui arrêteras pas la descente aux enfers. Je sors du présent en pensant à toutes ces micro-brasseries qui font de nous un pays d’alcoolique… Le peuple du houblon, je devrais pas généraliser comme ça, j’ai finis d’y goûter à la bière les autres sont capables tant mieux! Cet après-midi je pense à tous ceux qui boivent et qui fument sans avoir un toit sur la tête, ils marchent en cherchant un abri pas trop supervisé… Je l’écris pour moi ce texte, je sais que plusieurs d’entre vous aiment bien prendre une bière de temps en temps. Je me bat plus avec ça, pour aujourd’hui je serai abstinent, c’est un choix personnel, ma vie de pub et de tavernes est terminé… Il est fini le combat à la mort. Mais oui! Pour moi l’alcool c’était la guerre, plusieurs combats, plusieurs défaites avant de cesser de me battre avec… Je veux pas faire de peine à ceux d’entre vous qui savent boire moi je savais pas et je mélangeais tout… Voilà! C’est un drôle de propos pour le temps des fêtes, hier j’ai vu un gars qui sirotais son vingt-six onces sur la rue, faut être malheureux… Je demande au petit Jésus de me protéger que je devienne moins paranoïaque… La neige a couvert le parc devant chez moi c’est tout blanc… Encore deux jours avant Noël, je veux pas que mes propos sèment la controverse… Je souhaite du bonheur à toute ma famille à tous mes amis. Il neige encore, j’aime ça c’est beau, je commencerai pas à m’auto-dénigrer. Je pense aux gars qui perdent leurs jobs dans le temps des fêtes et à ceux qui en cherchent une c’est déprimant, ça fait mal quand on est dehors… Semble que ces jours-ci on a pas ce problème-là, c’est le plein emploi. Tout à coup y’a une bonne odeur de parfum… Je termine là-dessus en vous souhaitant tout le bonheur du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 21 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Tranquillement décembre s’en va, il va me rester trois mois avant de partir en voyage… Dehors y’a de la brume, j’aimerais qu’il y ait de la neige… Plus que trois jours avant Noël… Parfois ces temps-ci de l’année le patriarche rentrais tard du boulot, il ramassait les restes du buffet de la fête qu’il avait organisé pour les employés. Le patriarche aimais bien préparé un punch sans alcool moi les derniers temps ça faisait mon affaire. Il ramenait aussi pour la matriarche un cadeau en métal précieux donné par le juif qui achetait la scrap de métal. Souvenir de ces réceptions où ça buvait chantait et mangeait… La matriarche s’était donné, ça a plus de quarante ans tout ça… Ces moment-là je les ai pas oubliés c’était avant que je tombe malade, après la solitude s’est mis à me peser… Partout où j’étais c’était lourd j’arrivais pas à rire. J’étais toujours tôt le matin de Noël chez le patriarche, c’étais des Noëls douloureux comme si on me piquait un poignard dans le cœur… Je m’assoyais dans la grosse berçante et je me berçais, le cœur au bord des larmes. Les grandes fêtes que donnait le patriarche était terminé… Je suis jamais vraiment arrivé à discuter avec le patriarche, il parlais de la shop et moi j’aimais pas ça, il était incapable de voir que j’étais malade, ce sont de vieux souvenirs j’ai pas de rancune… Le dernier des aïeul est décédé on entendras plus d’accordéon… Je suis heureux d’avoir réussis à me rétablir. Souvenir aussi d’avoir lu un poème devant la compagne de l’aïeul elle avait aimé ça et l’oncle avait été touché… C’est la portée de mon écriture ça reste dans la famille à la limite presque confidentiel. J’arrive jamais à de grandes choses… Y’a eu des hivers où on a plus pelletée que ça, on me servait jamais de petit blanc, d’alcool fort ça me rendait fou… Un hiver aux habitations du stade olympique où je cassais de la glace et me gelait les pieds. Maintenant j’attends d’être étonné, le patriarche a jamais voulus écrire son histoire, je crois qu’il y avait quelques affaires pas reluisantes… Me souviens aussi des décorations de Noël de la matriarche, étrangement pour cette fête toute chrétienne on trouvait rien de mieux qu’écouter du rock anglais avec l’espérance de changer le monde… Je pense que cette nuit je vous ai tout raconté… Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes à le Wi-Fi dans l’avion. J’ai rejeté beaucoup de choses de l’univers du patriarche mais je réalise maintenant que le mien est pas beaucoup mieux, on fête toujours Noël en cherchant la paix… Le patriarche avait ses histoires de chantier dans le bois moi les miennes sont urbaines et montréalaises. Voilà! J’en suis à la chute, lâchez moi pas, quelques mots encore comme toujours pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque je reviendrai demain c’est difficile de terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Souper et diner de Noël, on peut pas se plaindre qu’on crève de faim. Je suis un peu mêlé dans mes journées, le week-end arrive… J’ai appris que ma voisine d’en haut étais maintenant itinérante, je crois qu’elle s’est isolée et ne payais plus ses comptes, la vie pour elle est maintenant très difficile pourtant c’était une bonne voisine, je lui souhaite de se trouver un abri pour le temps des fêtes. Ici aux appartements on a vieillis on ne fait plus la fête comme avant, ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, y’a plus de ces soirées où on échangeais des cadeaux, écoutais de la musique et où je jouais de la guitare, comme on dis c’était le bon temps… Aujourd’hui il pleut ce soir ça va se transformer en neige on auras peut-être un Noël blanc… Ce soir les ouvriers vont finir plus tôt question de fraterniser entre collègues… Y’a tout ceux qui ont des enfants et qui bossent pour leur faire un beau Noël… Je pense qu’à Montréal y’a cinquante-trois pour cent de célibataires. Plusieurs se recomposent des familles avec les amis, aujourd’hui c’est la journée la plus occupée pour les achats… Je suis toujours en rétablissement, parfois la paranoïa surgie quand je l’attends le moins… Vendredi aussi dans les bureaux on va diner au resto avec les collègues… Bientôt janvier, j’aime beaucoup vous écrire en pensant aux petits enfants. Je crois qu’ils terminent l’école cet après-midi… Aujourd’hui c’est vraiment l’hiver qui commence je vais le passer en préparant mon voyage… Je salue les amis de Brossard et leurs souhaite de belles fêtes. Tout à coup je suis un peu triste, je peux plus m’amuser vraiment comme dans l’enfance. Du temps de l’innocence… Je vois ce gars étendu dans la porte du bureau de la sécurité du revenu, il croit peut-être qu’il auras son chèque plus vite… J’ai hâte de rencontrer mes frères et dis bon voyage à celui qui ne sera pas là… Dans le parc la neige a fondue, je voudrais faire de la poésie mais comme toujours j’y arrive pas, j’explore mon senti essais de nommer ces sentiments pourtant… Parfois je crois que mes lecteurs comprennent trop ce que j’écris… Je crois souvent qu’un vrai poète est incompris sinon maudit… Quand même, l’immense poète avait inventé un langage, l’exploréen, on comprends pas plus ce qu’il voulait dire peut-être fallait-il ressentir tout simplement… Je veux pas oublier personne pour Noël, tout ceux qui me lisent ont une pensée de moi… Je veux pas aller trop vite en affaire en garder un peu à vous raconter… J’entends un avion dans cette journée triste et grise. Je pense déjà à l’impôt il est un peu tôt, je crois qu’à partir d’aujourd’hui les journées vont s’allonger. Voilà! J’en suis presque à la chute, j’espère que ça vous amène un peu de bonheur de me lire. C’est toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard