Bonsoir!
Bonjour! J’hésite à réattaquer l’écran blanc, cette semaine on m’a demandé si j’écrivais
encore à la main avec un crayon et du papier, mais oui! Tous les compte rendu
des réunions de mon groupe d’entraide sont écris comme ça… Ce soir je me suis
reposé, j’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds à San Antonio ça semble
une ville magnifique… Moi je vous écris ça et après je me mets à l’étude de mon
guide de San Francisco. Je pense encore au Wi-Fi je sais pas si il vas y en
avoir dans l’avion… Lentement les journées passent, un mois et quelques jours
et c’est le départ… Je me suis calmé voilà pour mon senti, c’est la nuit je
crois qu’ils vont ramasser la neige dans pas long, ils font les grandes rues
nord-sud… La souffleuse passe voilà pour les joies de l’hiver. Je crois pas
jamais écrire quelque chose d’essentiel pour l’humanité, j’écris mon
rétablissement, le déclin de ma schizophrénie j’en parle souvent ça fait partie
de ma vie depuis longtemps. Je l’écris dans un élan contre la stigmatisation,
je pense à ce voisin ancien collègue d’entretien ménager qui travaille encore
et qui me regarde avec mépris. J’ai toujours senti une grande solitude dans cet
homme-là, un grand malheur, il auras fait son devoir mais à quel prix. Ça frôle
l’absurde s’entêté à travailler de cette façon-là, ne pas chercher plus que ça…
Il neige encore, nuit de mercredi à Jeudi, je sais j’ai la patte un peu simplette.
J’ai finalement payé mon compte de téléphone, je vous en parle pas trop je veux
pas attirer la malchance et puis les comptes le quotidien ça fait pas de la
grande littérature. Ici on est pas dans
les frères Karamazov et pas même dans Kafka pour les plus angoissés, les plus
solitaires… Semble que la paperasse pour le loyer était o.k. tant mieux un
soucis de moins… J’y arrive pas, je tourne toujours autour du senti, de l’émotion
mais j’arrive pas à l’écrire… Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du
bistro où j’ai perdus beaucoup de temps, il m’a jamais encouragé dans rien, j’étais
juste un client… Pourtant j’étais pas forcé d’aller là, comment écrire cette
profonde détresse que seul l’alcoolique connais, je vais passer par-dessus cette
nuit… Je sais pas si j’étais méchant ou si c’était eu, ça m’a pris du temps à
réaliser qu’il y avait du mauvais en moi et un peu partout…. Viens de manger un
peu de fromage, ai fait mon lit, je termine ça et j’y retourne… Je sais pas
trop comment terminer, je vous illustre ça avec les travaux qu’ils font sur le
terrain du célèbre Club Sandwich… Je sais pas ce qu’il vas y avoir là… Voilà!
Je termine c’est la chute j’espère que ça vous à plu, quelques mots encore pour
terminer, tout ça c’est une question d’espérance, l’espoir c’est souvent ce qui
me manque. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
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