Bonjour!
Bonsoir! De retour de la réunion du groupe d’entraide, j’attends un retour d’appel…
Dehors c’est du verglas, la poste est passée et m’a laissé une gentille
invitation pour une conférence au conservatoire… Lundi j’ai précisé ma rencontre
avec le médecin cette semaine. Hier en attendant l’autobus une jeune fille
battait le rythme. Le technicien à l’audio-visuel de l’institut m’a aidé à
redémarrer le magnétophone… Je mange quelques biscuits salés… Je vais faire le
livre à une occasion et plus tard participer aux journées annuelles de santé
mentale, faut se préparer. La création collective du Théâtre du Nouveau Monde
va débuter bientôt… Y’a mon curriculum vitae que je vais essayer de préparer
académiquement y’a pas grand-chose, des bouts de formation ici et là, quelques
cours au collège non complété… Je vais aussi participer au salon des ressources
en santé mentale… À quoi ça sert toute cette énumération, je préfère de loin
vous écrire sur mon senti, je m’organise toujours pour attendre pourtant j’aime
pas ça… Février avance rapidement, un peu moins de deux mois et je pars… Quoi
dire? Quoi faire? Ça fait plus de dix ans que je suis dans une démarche de
rétablissement, hier j’ai rencontré un ami qui aime boire c’est son droit…
Je vais dire comme eux c’est la
réduction des méfaits. Pourtant je crois que si je buvais mon foi et ma vessie
en aurait pas pour longtemps… Me voilà encore dans mes histoires de taré, tout
à coup j’ai sommeil, je compose pas, je décompose… Aujourd’hui c’est vraiment l’hiver
plate, j’ai quand même marché du métro à chez moi, les camions passent et les
charrues arrachent la glace… La semaine passée il neigeait à Paris et la tour
Eiffel était fermée… J’écoute ce que ça dis, ça dis d’écrire que je pleure
voilà l’ennuis. C’est pas plus jolie avec des larmes, le senti ça peut aussi
être l’euphorie, la joie, la folie… Cent fois sur le métier remet ton ouvrage,
vous l’aurez lu je ne sais combien de fois… Je sais pas pourquoi je m’entête à
écrire comme ça, j’espère que ça sert quelque part. Je crois pas qu’on va
retourner mon appel aujourd’hui c’est pas grave je vais faire comme toujours
attendre. Je vous écris pas de longue tirade, j’aimerais bien mais les mots se
présentent pas, je reste à court. Un
jour j’aurai tout dis et faute de mieux je me flamberai la cervelle… Je sais
pas pourquoi mes idoles littéraires ont toutes fait ça. Quoi que c’est pas
vraiment le temps en cette semaine de prévention du suicide d’évoquer ça. Je
vous appellerai avant… Pour moi j’essaye de me convaincre que le mieux s’en
viens, l’espoir c’est un peu ce voyage à San Francisco. En attendant hier je me
disais que j’aurais pas aimé être une rock star. Voilà! Comme toujours je fais
ma chute, mon épilogue enfin je termine là-dessus avec quelques mots pour vous
remercier d’avoir lu jusque-là!!! Vous repasserez à la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
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