Bonsoir!
Bonjour! Je vous écris de la nuit de dimanche à lundi, ce seras une journée
fort occupé, groupe d’entraide et théâtre… Ce matin les ouvriers doivent passés
chez moi pour débloquer la baignoire… Hier j’ai vu un itinérant avec ses
couvertures et sa radio transistor, il écoutait de la musique je crois qu’il en
était qu’à sa première nuit y’a de la place pour lui dans les refuges… Parfois
j’ai de la difficulté à croire qu’il y a des choses qui se sont passées y’a
vingt-cinq ans et avant… Comme si j’avais eu deux vies. Je vous remercie tous d’être
mes amis, je vais essayer de vous mériter dans la sobriété… Le frigidaire
ronronne mais ce n’est plus cette grande marque de solitude et du manque… J’ai mal
au genou gauche j’ai pris deux Advil, ça devrais passer… Le week-end est
terminé je vous le répète j’ai beaucoup apprécié ma longue marche pourtant je
suis pas Mao, la Chine elle est toute dans les Dollarama, ça commence comme ça et bientôt viendront les
voitures de luxe, si ce n’est déjà fait… Lentement je me réveille pourtant je
devrais dormir, hier sur Saint-Laurent je suis passé devant des restos aux
rideaux fermés, je crois qu’ils étiraient la nuit comme je l’ai souvent fait…
Au bout de mes nuits blanches éthérées je savais plus ce que je cherchais, trop
intoxiqué et sans chez moi… J’ai hâte de voir l’approche qu’ils vont prendre
pour la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Aujourd’hui je crois
que les Snowbirds quittent le Nouveau-Mexique pour l’Arizona… Je trouve pas, je
trouve plus pourtant j’écoute mais tout est trop simple… J’ai pas envie d’encore
vous délirer ça pourtant… J’espère, parce que je sais pas si vous l’avez
remarquer mes écrits sont fait d’espoir, donc j’espère que tout le monde a un
abri chauffé. Souvenir de week-end d’hiver passé dans une maison de campagne,
on chauffait le poêle et on refaisait le monde, fallait quand même rentrer du
bois… C’est loin tout ça j’étais qu’un adolescent souffrant, je voulais pas
rester seul avec mes questions… Trop nono pour me faire une copine, la solitude
me suivras longtemps, et j’ai vécu avec des femmes et dans la douleur. J’ai pas
réussis à trouver la bonne, pardonnez-moi! Pourtant depuis que je consomme plus
j’ai moins l’impression d’avoir tout raté, c’était mon destin… J’ai hâte de
rencontrer les collègues au théâtre. Y’a un stylo que je veux pas perdre il
vient de Besançon site majeur Vauban au patrimoine mondial de L’Unesco, y’a
beaucoup de souvenirs là-dedans… J’espère que tout le monde a passé une belle
fin de semaine dites-vous qu’il y en a une autre qui s’en viens parfois j’oublie
qu’il y a plusieurs retraités dans mes lecteurs. Voilà c’est la chute, ça
arrive vite, encore quelques mots dans l’hiver rugissant… J’essaye de terminer
autrement mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y
arrive jamais à vous faire un épilogue qui se tienne. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard
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