Bonsoir!
Bonjour! C’est la soirée de lundi j’ai eu une grosse journée, le théâtre c’est
pas reposant, je peux jamais arriver à ne pas pensez à la pièce « Appelé
moi Stéphane ». Hier à la réunion du matin je leurs ai raconté comment d’habitude
quand je faisais un curriculum vitae je sabotais tout ça, j’étais ému et
triste. Je veux pas me faire briser… Je reviens à la baignoire tout est rentré
dans l’ordre… Ce soir j’ai dormis un peu quelque chose m’a réveillé je sais pas
quoi… Je vais rater deux répétitions mais je crois que je vais quand même y
arriver… J’ai pris une douche, je crois que la baignoire a jamais été aussi
bien drainée, j’ai fait une erreur en ameutant le concierge et les ouvriers… Je
reviens à mon rôle d’acteur les filles veulent pas me laisser partir, hier j’étais
pourris… Aujourd’hui je suis pas occupé, la journée est à moi… Parfois j’ai le
goût de tout sacrer ça là pour faire je ne sais quoi. Je racontais à l’ami le
pourquoi du voyage, sortir un peu de ce monde de santé, de maladie mentale… J’irai
pas faire le nuvite à San Francisco… J’ai… Je vous l’ai tu assez dit hâte de
partir, je vous bûche ça sur le clavier… Tout est rentré dans l’ordre, l’ordi,
le téléphone, la baignoire… Les snowbirds sont arrivés en Arizona et moi je
continue mon exploration de l’art dramatique… J’ai pas de métier d’acteur je vais faire de
mon mieux… Dehors on gèle encore, une dizaine de jours et février se termine.
Je suis pas de ceux qui nient ses émotions et la maladie, je pense à quelqu’un
qui crois n’être pas malade mais qui est sous mandat du gouverneur général, il
veut de l’argent pour étudier médecine mais il est trop vieux et accroché à ses
idées fixes… Je ramène mon senti, on m’a dit que dans l’avion je vais pouvoir
me servir de ma tablette électronique et du Wi-Fi… Je sais pas, je sais plus si
c’est bien ça que je vais faire rester connecter… Les voisins ronflent, un vrai
concert… J’ai mangé un Mae West, j’ai plus de souvenirs de notre enfance
commune… L’adolescence je l’ai tellement haï je suis vite devenus adulte et
plein de défauts… Les gars ont eu des métiers moi j’étais trop nono, j’ai rien
réussi fallait me voir en atelier j’avais juste envie que ça finisse, ça vous
intéresse pas je l’ai déjà raconté… Heureusement je suis sortis du sous-sol
patriarcal c’est pas trop comment, de la folie, et j’en suis sortis… Après
avoir passé près de vingt-cinq ans ici c’est vraiment devenus mon chez moi… Je
suis bien… Voilà! J’en suis presque à la chute, je vous parlerai pas du Tanguy
que j’étais, on en a fait de la comédie mais c’est très douloureux… Parfois je
crois que ce sont les sous-sols en ciment qui causent la paranoïa. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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