La terreur
elle est là la terreur dans cette machine et ces visages qui m’ont blessés, ils
disent que je suis fou que je me prends pour un écrivain, je me prends pas pour
un écrivain j’en suis un… Comment dire les terroristes domestiques réaparaissent
ceux qui font peur avec tout leurs alcool… La terreur c’est aussi ceux qui
fredonnent quand ils me croisent où à la caisse du supermarché, je sais pas si
c’est la paranoïa… Flamenco, Madrid si y’a un endroit pour entendre cette
musique c’est là… J’essaye de comprendre l’espagnol des chaînes télévisées
sud-américaines, je regarde où je vais aller et ce que je vais faire en voyage…
Je pars dans quelques jours en ce moment je sais pas trop où aller à Montréal,
je pense aux brigades internationales. J’ai un roman Barcelonais à lire,
j’attends avant de commencer d’être dans l’avion… Toujours cette idée que tout
le monde est passée avant moi… Une chose est certaine j’apprendrai pas
l’espagnol en deux semaines… Je regarde une émission culinaire sud-américaine,
Hola Qué tal? On mange des tapas pas des empanadas… Délicitos… Je sais pas si
les nôtres vont combattre l’état islamique peuvent être comparés aux brigades
internationales. Je me sens déjà en voyage. L’ami essaye de me rendre
l’Amérique, j’aime pas ça. Je pense aux écrivains américains dans les brigades
internationales. Maintenant je sais que dans le vol Montréal-Barcelone ce seras
un écran partagé… Parlant télévision, chez moi maintenant j’écoute parfois les
chaînes latino… Je reviens avec l’odeur du départ… Je suis en standby dans deux
semaines je pars. Bon, ce matin je pense à Barcelone, j’ai reçu des documents
de voyage qui viennent du beau-frère de ma sœur, c’est vendredi, je pense pas
trop aux brigades internationales. Aujourd’hui la solidarité elle se vie en
accueillant les réfugiés. Je pense que ce seras pas facile de parler espagnol…
J’ai peur qu’on critique le voyage que je vais faire, ce que je vais visiter…
Arrivé à l’aéroport de Barcelone cherché un transport Air Transat avec mon nom,
le nom de l’hôtel HCC Taber. Je regarde le foot à la télé ai téléphoné à
l’agent de voyage. J’ai tous les documents nécessaires pour partir. Dix jours
encore. Je regarde si les billets d’avion et les réservations d’hôtel sont
disponible sur la tablette électronique. Je crois que oui. Aussitôt que j’aurai
déposé mes bagages à l’hôtel de Barcelone je vais me rendre à la Sagrada
Familia. Dimanche encore dix jours avant le départ, je mets la télé sur une
station espagnole, j’ai beau écouté je comprends rien… Une publicité sur un
comprimé pour les maladies de la prostate… C’est vrai, au fond j’ai voyagé pas
mal, ai souvenir de cette dame qui n’étais jamais sortie
d’Hochelaga-Maisonneuve… Je pense à l’hôtel, j’oublie pas que je suis un
touriste, je sais pas si je vais prendre l’autobus où marcher… Discuter de
l’anarchiste en pensant aux brigades internationales, l’ami disait des
anarchistes anglais contemporains qu’ils voulaient détruire le système, comme
souvent il étais pas au courant que l’Espagne est un berceau de l’anarchisme
démocratique, je devrais pas écrire ça… Sentiment de départ comme si je partais
demain.
jeudi 31 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! C’est la journée des bienheureux, la journée de répit de l’économie
personnelle. On va payer le shylock acheter un peu de bouffe et prendre une
petite bière. Je sais on devrais pas la vie de prestataire se doit d’être
austère… Je lisais récemment qu’il y avait de moins en moins de bénéficiaire de
la sécurité du revenu. Et là on se met à rêver du jour où on quitterais ce
quartier de merde parce que nous on est pas comme eux c’est juste temporaire
cette vie là, on va s’en trouver une job, une bonne, ouais! On va déménager à
Laval chez les riches parce que nous aussi on va devenir riche, on va prendre
des cours suivre une formation et après on va acheter une maison. J’envoèye
promener ceux qui disent qu’on rêve en couleur, nous aussi on y a droit au
bonheur. La race de pauvre on va la quitter, je vous l’avais dit que ça
durerais pas toute la vie le b.s. on va s’acheter un char neuf pour aller voir
la mère, en attendant passe moé donc une autre petite bière, tu le sais je boé
juste pour à soère c’est la dernière, j’arrête… On va aller voir la sœur pour y
montrer notre beau linge neuf, les gars, nos petits gars ça feras pas des
petits bums on va les envoyer à l’école privée, y’en reste tu de la bière ça
dois j’en ai acheté une caisse c’est assez pour fêter notre changement de
statut. On va le montrer à la gang de parvenu que nous autre aussi on à droit
au soleil. Ça se peut pas, ils nous l’avaient dit que le b.s. c’est pas pour
tout le temps c’est juste temporaire on est pas comme les voisins encrasser
dans la misère. Bein oui! Bein oui! On va y aller dans les grands restaurants
mangé un vrai smoked meat, juste pour montrer à la gang d’arrogant de devant qu’on
n’a plus pour longtemps une autre bière, bein non je suis pas saoul je suis
juste un peu pompette, je vous le dis c’est le dernier jour qu’ils nous voient
ici. La job je vas l’avoir, une maudite belle job à part ça on va s’acheter une
roulotte où un bateau pour partir en vacance, bein oui! Bein oui! On va n’avoir
des vacances on va monter au lac voir les matantes… Passe moé une autre bière
je te le dis c’est la dernière, dans notre maison on va avoir plus de classe on
va boire du vin comme on voé à la télévision. C’est drôle la bière me fait plus
rien c’est surement un signe qui faut que j’arrête avant de retourner à l’école.
Passe moé en une autre avant d’aller me coucher, bein oui! Bein oui! Demain le
soleil va se lever pour nous autre aussi, on va aller au bureau du gouvernement
leur dire qu’on en veux plus de leurs chèque que je me suis trouvé une vrai
job.
Bernard
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 6 partie
Je les
entends d’ici critiquer ma manière de voyager, seul, dans un voyage pas
organisé, elle dis il lui arriveras quelque-chose et on lui auras dit « je
le savais ». Hier à la télé reportage sur les nazis les cadavres qu’ils
ont brûlés… Je pense aux terroristes qui font sauter la belle et les enfants.
Je pense que chaque époque a son carnage… J’écris trop sur mon blog, le cahier
est donc pas fort aujourd’hui c’est la fête de la France, à un certain
temps celui de la révolution la France
et l’Espagne étaient ennemis… J’en veux plus de guerre, de terreur pas plus en
France qu’ici, quatorze juillet qui me fait mal « Make America great
again! » Ronald Reagan 1980. La télé est sur une station sud-américaine
évidemment c’est en Espagnol j’essais de comprendre, dehors il fait très beau
ça me fait penser à mon voyage à Washington l’an passé… J’ai un crayon qui
écrit très mal, à la télé c’est le
ministre de la défense colombien. Je vais lire sur Goya et l’Espagne… Il y
avait des fous à Saragosse, la télé est à la chaîne latino, un ancien président
est observateur pour le référendum vénézuelien. Je crois pas aller à la corrida
c’est trop sanglant, je serais pas capable de regarder… La description de
Prosper Mérimée est écoeurante… Ici on en est à discuter où installer les
cimetières musulman. Odeur de voyages… C’est un bel après-midi, je sais pas
comment vous écrire un mois à peu près avant le départ, encore la chaîne latino
ai changé je crois qu’elle s’appelle Nuestra tele.
On dis que
l’espagnol est la deuxième langue la plus parlée aux U.S.A… Ce week-end y’a une
grande fête latino à Houston… Je regarde le montant de mes cartes de crédit au
cas où il faudrait que je revienne d’urgence et que j’achète un billet d’avion…
J’essaye de comprendre l’espagnol j’y arrive pas… Puede usted hablar mas
lentamente, por favor? Je mélange tout l’espagnol et l’arabe… Voilà tout à coup
c’est la paranoïa, je crois qu’ils ont mis des hommes après moi pour mon voyage
en Espagne… Je me souviens qu’à l’aéroport c’est interdit de parler de
terroristes, du moins ce l’étais dans un voyage que j’ai fait… Regardé un
documentaire sur une passeuse de la résistance… Je pense à tous ces gens qui
fuient et à qui on demande de l’argent pour entrer dans le pays… Comme toujours
j’écris des idioties… Ce matin il fait beau, la terreur n’est pas là, les
policiers sont toujours là pourtant ils ne m’arrêtent pas, y’a pas de raison…
Je crois qu’ils me harcèlent, je sais pas trop pourquoi, une mission sur les
terroristes des années soixante-dix. Carlos, Patricia Hearst, Lord Mountbatten,
l’ayatollah Khomeiny, Yasser Arafat, ils représentent tous la terreur, je sais
pas… Aujourd’hui les terroristes sont anonymes et c’est la guerre au moyen
orient, on frappe encore en Palestine, on se tue… Viens de faire la lessive
j’ai pas perdus une chaussette mais mon maillot de bain!!! Fait une erreur dix
jours c’est pas long j’ai booké deux activités en même temps.. Je regarde ma
paperasse et j’ai peur de me perdre. Dix jours c’est pas long et j’ai des
conflits d’horaire dans mes visites. Semble qu’il faut se garder de la place
pour les imprévus et les découvertes. Je pars pas un an! Dix jours c’est pas
beaucoup et y’a tant à voir… Chaîne latino des recettes, j’essais de comprendre
j’y arrive pas… Souvenir du commis à l’hôtel de Milan en Italie il me prenait
pour un docteur… Je me questionne si je vais prendre le taxi? Marcher? Bon! Il
vas y avoir un contrôle aléatoire des tablettes électroniques dans les bagages
à main ils devront être chargées on va nous demander de les allumer… Flâner à
l’aéroport avant le départ… En espérant qu’il y a pas de terroristes… Je pense
aux émeutes au Vénézuela, au référendum en Catalogne à l’Espagne mère de
l’anarchie. Discuté avec l’ami sclérosé, parlé des Punks une autre sorte
d’anarchistes… Parlé aussi des voleurs de cette ceinture où je vais mettre mon
argent… Le grand masturbateur de Dali qui fait surgir des souvenirs… Voilà que
je me questionne pour savoir comment sont accueillis les homosexuels en
Espagne… Tout à coup ça sent la friture…
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Jeudi après-midi pour terminer le mois. J’ai cessé de m’en faire c’est
un genre de rechute que j’ai fait. Devant chez moi le camion de la Molson est
là, je pense à Albert maintenant décédé qui rêvait d’acheter ce camion remplis
de bière… Ce matin j’ai fait le marché, j’ai acheté à manger mais dans le
moment j’espère que j’ai rien écris pour me faire détester de ma lectrice d’Aylmer…
Me suis ouvert une Sanpellegrino, côté senti c’est mieux mais je tiens trop à
me faire aimer par mes écrits… J’ai reçu un courriel du téléphone de la maman
de Cantley, je sais pas si elle avait quelque chose à me dire mais l’adresse
semblait pas provenir de chez elle. Écrire! Voilà tout, l’automne qui arrive
déjà… J’écoute mon senti c’est le silence… Je crois que vous êtes plusieurs à
me lire quand je suis plus calme je manque d’inspiration, je me trouve taré
mais c’est de l’autodénigrement que je devrais pas utiliser. Quand je suis avec
les gens j’ai de la difficulté à parler. Vous aimeriez peut-être que je raconte
une jolie petite histoire mais c’est pas de ça qu’il s’agit ici. J’écris pour
essayer de donner un sens à ma vie, je sais pas si c’est une bonne idée mais
quand je termine d’écrire ces quelques mots je me sent mieux… Je pense à notre
époque noire, à comment les gens ont quand même le droit d’être heureux… C’est
toujours la première personne du singulier, narcisse vous parle… Vous devez m’haïr
pourtant c’est suggestif sans savoir ce que j’écris là… C’est comme si j’avais
plus personne à qui écrire, toujours question du senti. J’essaye de me trouver
un thème de m’accrocher à lui, j’ai mis le voyage de côté j’en ai assez écris…
J’en suis à soixante et un ans et j’écris comme un enfant. J’aimerais beaucoup
la poésie j’y arrive pas parfois je me dis c’est de la bêtise tout ça, je suis
sortis ce matin et y’avait pas de voix, un répit, les gens ont été gentils.
Quand je file pas le monde me semble lourd… Je suis revenu épuisé mais le
voyage s’est bien passé… Je veux pas tout vous dire, disons que c’est ma
nouvelle politique réfléchir à ce que je vais écrire. J’écris aussi pour vous faire plaisir quelques
mots ne peuvent faire beaucoup de mal… Faut surtout pas que j’arrête c’est
toujours la même chose ça m’apaise. Je sais vraiment pas quoi faire d’autre,
bientôt ce seras le ménage en attendant j’essais le courage, ces mots viennent
d’un sage et c’est pas moi… Entendez-vous ce que je dis faute de ne pouvoir m’exprimer
vocalement. Je remercie toute les personnes à qui j’ai parlé dernièrement elles
m’ont vraiment aidées… Pour l’instant, je me répète, ça va mieux. Je tente de
terminer sur une bonne note, je peux pas toujours être désespéré et ça
encourage pas la lecture mon senti obscur. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
mercredi 30 août 2017
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 5 partie
Un vrai cave
qui disait de comprendre l’espagnol, une autre langue qu’elle connerie la guerre.
J’ai reçu les billets d’avion et les réservations d’hôtel, je me sens déjà au départ
c’est une impression assez spéciale. Je vais dire comme les amis et compter les
dodos. J’essaye de me démêler dans les transports de l’aéroport à l’hôtel… À la
télé ce sont les journalistes de El Païs… J’ai choisi mes sièges dans l’avion…
J’ai fait le ménage de la bibliothèque, l’ai solidifié avec des clous, je suis
sur un sentiment de départ… En réparant j’ai trouvé un livre sur Picasso, je
pense au musée de Barcelone. Je sais vraiment pas pourquoi c’est comme si je
partais demain, la guerre d’Espagne c’est les précurseurs de la deuxième guerre
mondiale, les nazis… Franco le salaud est resté au pouvoir longtemps. Ce matin
je me sens déjà en voyage, c’est vraiment l’été la chaleur… L’avion pour
Barcelone est direct de Montréal pas de détour par Toronto où Londres… Ce matin
je me suis senti comme dans un départ outre-mer…
Je pense aux
brigades internationales à la république à ce que ça fait là-dedans avec les
terroristes… J’ai un peu peur de pas arriver à l’heure pour l’entrée au parc
Guëll… À l’époque on s’engageait dans les brigades internationales aujourd’hui
on s’enrôle dans les combattants de l’état islamique… Les djihadistes de Daesh
ont perdus Mossoul… Y’a rien à tirer de la terreur… C’est la reconquête de
Mossoul mais c’est pas la fin de la terreur. Je pense à l’avion bientôt ça
devrais être o.k. possible que dans l’avion y’ais pas moyen d’écrire… Je
m’inquiète aussi pour l’entrée au musée Picasso étrange y’a des parfums de
départ, des odeurs je sens ça… Parlé du
voyage on m’a dis d’être prudent le soir, que les prostituées identifient
rapidement les touristes. J’ai un peu peur pendant le voyage entre Barcelone et
Madrid. Je suis revenus sur mes vieilles histoires, pour moi c’est toujours la
même menace, la même terreur, j’y arrive pas la mère à téléphoner, je l’ai
rappelé ça répond pas…
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi j’ai l’impression que
vous boycotter mon blog. C’est et ça va être toujours à propos de mon senti. Ce
soir j’ai dormis un peu il est pas passé minuit… Parfois je pleure et c’est
désagréable pour les amis. J’utilise presque toute mes photos d’Espagne, l’émotion
que j’ai c’est inconscient d’avoir eu peur d’y rester, oui je suis heureux d’être
de retour sans une égratignure… Ce matin je suis invité au petit déjeuner par l’ami
historien de l’art me semble que j’en ai beaucoup à lui raconter. J’ai de beaux
souvenirs entre autre les petites ruelles du Barcelone Gotic c’est magnifique.
Ça vous dis quand même pas comment je me sent. Je suis apaisé heureux d’être
chez moi dans mon fouillis. Ouais! Je jubile cette nuit deux fois le même mot
pour exprimer mon bonheur. J’ai un rappel des parfums européens ça sent
vraiment bon… Je vais attendre un bon bout de temps pour repartir. Au moment où
j’écris ça il est encore tôt pour les quelques ivrognes qui sont encore sec,
ils peuvent aller s’humecter le gosier dans un bar, faites-vous en pas j’irai
pas. Je reste à jeun. Me souviens de ces nuits au bar je sais pas vraiment ce
que je faisais là sans dire un mot en écoutant un rock’n’roll tonitruant. Je me
prépare un autre café. J’aime toujours avoir un écran qui se rempli de caractères.
La nuit mon senti il est quand même pas très présent. Dans mon voyage je suis
allé au musée du Prado je crois vous l’avoir dit, c’est à Madrid j’ai pas tout
vu la riche collection faut y aller plusieurs fois quand même le souvenir d’un
Goya. Je sais pas pourquoi à soixante et un ans ça m’intéresse tant que ça la
vie d’artiste. Je trouve ça impressionnant dans le temps ce que ces hommes-là
ont réussis à créer, ils ont payé le prix et les œuvres restent immortelles. Je
tente l'écriture ça demande beaucoup d’attention mais pas beaucoup de matériel.
Je pense au commis d’Air transat et son « merchié » pour dire merci.
J’aime encore écrire après tout ce temps, je crois que vous ne me lisez qu’en
voyage pourtant… Je me rétablis on me dit de rester courageux c’est ce que je
fais à un moment ça va se calmer… C’est vraiment la nuit j’ai pas été
somnambule … J’ai ma lectrice secrétaire exécutive à la retraite du syndicat des enseignants du CÉGEP de l’Outaouais
inconsciemment j’écris souvent pour elle disons que c’est ma lectrice
privilégié, elle a pas beaucoup fait signe ces derniers jours. Je devrais pas
écrire ça je crois que ça enlève le littéraire de mon écriture. J’ai presque
terminé ça m’a calmé. Je suis vivant ce que j’ai vécu c’est « l’aventure ».
J’avais quand même pas beaucoup de monde avec qui partager. Bon! C’est tout
pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous
plait!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 4 partie
Voilà!
J’attends le mois d’août, le départ pour Barcelone. La mort ça rien à voir avec
la poésie, on l’a pas demandé montre moi celui qui ne trouve pas de poésie dans
le Coran je te montrerai un terroriste. Je me vois déjà au départ de Barcelone pour
Madrid je courre après l’avion… Viens de regarder un documentaire sur le
carnage nazi. Je pense à tous ces migrants dans la méditerranée, je sais pas
pourquoi dans leurs pays on en veut à leurs vie… La publicité évacue la mort,
je pense aux voleurs de la Rambla à Barcelone, hier j’ai fait la liste de ce
que je veux visiter j’ai pas beaucoup de temps, ce matin j’écoute du rock
grundge, ça me rend triste, c’est toujours la guerre, la terreur… Mais j’ai à
manger… La guerre s’arrêteras pas même si je brûle de l’encens… Ça vaux quoi
d’écrire quand on est pas génial et qu’on regarde la guerre et les avions à la
télévision. Je me suis vendu l’idée que je travaille quand je regarde quand
j’écoute quel idiot! J’amène un peu d’Espagne sinon d’Amérique du sud me suis
abonné à des chaînes de télé en Espagnol. Je peine avec mon mauvais Espagnol.
Je peux pas écrire et apprendre l’espagnol en même temps ,
« escribir » à la guerre comme à la guerre… Je suis perdus dans mes
photos de Paris, je le serai surement en Espagne… Je sais pas pourquoi la
douleur, je me sens comme Christophe Colomb qui retourne chez lui… Ça fait
beaucoup de choses à apprendre l’espagnol et l’histoire de l’art. Je suis loin
des brigades internationales devant la télé et des chaînes espagnoles… Y’a
erreur sur le continent, la télé c’est latino en Amérique du sud et je crois
que ce sont les noces du footballeur Lionel Messi les terroristes font…
J’apprendrai jamais l’espagnol en si peu de temps… Un vrai fou qui crois que
les brigades internationales vont apparaitre chez lui à la télévision…Ouais!
C’est pas fort surtout qu’on aime pas quand je prends cette tonalité là… La
terreur, j’ai hâte de partir au mois d’août, j’attends le billet d’avion, et les papiers pour
l’hôtel, ce soir lentement je découvre que je suis pas un écrivain. Tout juste
bon a gueuler contre la terreur dans un voyage que je vais faire…
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’ai de la difficulté à me rétablir de mon voyage des fois je pense
que j’aurais dû rester là. Aujourd’hui j’essaye de trouver pourquoi ça va pas
avec mon senti. J’ai de la peine et de la difficulté à laisser monter les
larmes. Je peux pas vous en donner beaucoup plus, je veux pas me faire de mal
ni faire de mal à personne… J’essais de me rappeler des beaux moments de mon
voyage. De ces marches à travers Barcelone et ensuite Madrid ces visites de
musée. Je vais placer une photo de Vénus de type Médici un marbre de 75-100
A.D. c’est très beau. J’essaye de me calmer, j’imagine les difficultés des
migrants haïtiens qui couchent dans des camps c’est difficile surtout que pour
certains c’est plusieurs jours… Ce sont toutes des tentatives parfois j’y
arrive d’autre pas. Je demande un peu de calme pour cesser de me battre avec
des fantômes, dans le parc en face ils tondent le gazon, bientôt ce seras déjà
septembre. Je souhaite que mes lecteurs d’Aylmer dans l’Outaouais fassent un
beau voyage si il est là-moitié aussi intéressant que le mien ça va être gagné.
Ça m’inquiète pas beaucoup ce sont des voyageurs d’expérience. Lentement juste
le fait de vous écrire ça me calme, ça éloigne mon senti de persécution… Quand
je vous écris c’est une espèce de prière, ça allège mon senti. Ça sert à rien
de demander ce que j’ai fait, rien! C’est mon délire de persécution, ma
schizophrénie… Je vieillis avec tout ça parfois je crois qu’à mon décès les
agents vont ramasser tout ce que j’ai chez moi, pourquoi? Je sais pas. Je donne
probablement trop d’importance à ma petite personne. Y’avait ces deux dames
près de moi dans l’avion, une demandait sur un ton de dérision si elle s’aimait,
elles semblaient ne pas croire à ça se donner de l’amour. Le temps que je passe
et je prends à vous écrire ça m’apaise… Y’a la poussière dans les ateliers de
sculpture de marbre ça devait encrasser les poumons. Je suis moins triste, mon
lecteur de Deux-Montagnes à raison c’est épuisant les voyages outre-mer. Vous
pourrez lire mon « récit » de voyage sur ce blog. J’ai de la
difficulté à dormir la nuit aujourd’hui j’essaye de pas faire de sieste. C’est
quand même absurde tout ça, j’ai hâte de reprendre les activités de parler à
mes pairs… Je continue quand même dans la pleine citoyenneté, je remplis mes
devoirs bien que je sois schizophrène c’est très fatigant… J’irai pas attendre
à l’urgence les médecins sont pas tellement empathique et ça me tente pas de me
faire bourrer de médicaments… Je suis seul pourtant je vous ai tout ceux qui
lisent ce blog avec ouverture d’esprit. J’essaye de me raisonner de me dire que
je suis pas si différent que ça, parfois j’y arrive, parfois pas. C’était ça
pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 29 août 2017
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 3 partie
Un canadien
s’est fait tuer à Londres, quelle connerie la guerre… Parfois la guerre c’est
des douleurs intimes, on pleure pour les morts fait par le terrorisme… Quand
même j’aime les avions, les départs à l’aéroport, l’attente avant d’embarquer…
À la guerre d’Espagne pour la première fois les avions c’étais la mort… Où
vont-ils encore frapper? La peur, qu’est-ce qu’on fait quand on a peur on se
cache, moi, même paranoïaque j’ai décidé de faire le contraire de vivre au
grand jour, la peur je sais ce que c’est je l’ai vécu… La peur, la pègre qui
tue en vendant sa dope, la même dope qui finance les attaques terroristes. Les
anti-psychotique ça empêche la terreur? Dans ma guerre y’a trop de généraux,
les commandements nous gardent dans les tranchées pendant que l’ennemi survole
et bombarde… La guerre voilà où on en est… Aujourd’hui y’a plus de brigades
internationales, toutes les villes sont des fronts potentiels des option
d’explosions… Seul, désoeuvré, on attend… Cette folie de vouloir écrire sur ces
guerres terroristes et faire un parallèle avec la guerre d’Espagne… Je connais
pas la guerre, la terreur oui, la mort pas du tout, angoisse… Je crois que
Barcelone et Madrid seront bien.. C’est pas bon écrire sur la terreur, y’a pas
de brigades internationales, les nations sont toutes alliées, les fous de Dieu
veulent tuer. C’est pas bon ce que j’écris je suis pas un de ces barbus
assassin du Coran… J’en vois un dans l’édifice, toujours seul, parfois il sort
fumer dehors, il semble attendre le moment, les ordres… Pour eux y’a que la
charia vous vous voulez pas que j’écrive des choses pareilles, que je mette l’accent
sur ces tueurs musulmans… Tu vas dire c’est raciste pourtant au nom de la leur
ils tuent les nôtres… Je suis pas partis je pense déjà à mes bagages à la
navette de l’aéroport à l’hôtel… J’écrirai pas le grand roman Catalan, la
question que je me pose y’avait il des canadiens-français dans les brigades internationales?
Des gars qui plutôt que bûcher s’était engagé à combattre pour la liberté… Hé
oui! Je crois qu’à Barcelone y’a encore de la place pour le rêve, une sorte
d’idéal anarchiste. Je sais pas si c’est décadent de s’intéresser à Picasso à
notre époque de terreur, mais je crois que vaux mieux ça que la mort… Je suis
sortis m’asseoir dans le parc parfois on entend des avions mais on les sent pas
comme des menaces étrangement y’a un parfum dehors, j’ai lu et regardé un documentaire sur les œuvres de
jeunesse de Picasso, un génie! Même ici on connait le FC Barcelone… L’Espagne…
J’ai hâte d’y être, j’ai regardé ma carte pour situer le musée Picasso par
rapport à l’hôtel. Étrangement je… La guerre s’est aussi dans la tête, la
terreur aussi d’ailleurs… On se lève après une mauvaise nuit comme d’habitude
dans la terreur tout est détruit… Ça sent la mort, on soigne les blessés, les
estropiés, y’a pas assez d’ambulance… En temps de guerre de terreur ce qui
manque c’est l’argent… Je veux bien écrire raconter cette guerre que je mène
contre le Franco de la schizophrénie, j’ai pas rencontré de combattant des
brigades internationales contre la folie, la terreur… Pourquoi l’Espagne? J’ai
un peu peur de m’y perdre je ne parle pas espagnol… Que font les gens le vendredi
soir, je crois qu’ils sont assis à une table et boivent de la sangria… Les
terroristes islamistes ne boivent pas d’alcool, ici y’a un parfum de boisson
forte… Les fous d’Allah lui font dire ce qu’ils veulent… Je me demande ce
qu’ils ont dans la tête… Moi je demande à Dieu de m’aider dans ce voyage.
Dimanche j’ai marché sur la rue Ontario est, pris des photos de céramique, une
mendiante m’a engueulé parce que j’ai pas d’argent… J’ai marché encore ce
matin, les sirènes arrêtent pas… Souvenir d’un ingénieur Tunisien qui s’était
recyclé en tenancier de bar, il savait pas ce que c’était de boire, sa religion
le lui permettais pas mais pour le baratin il étais là… La terreur je sais pas
trop, je pense à l’Espagne, j’arrive pas à écrire, je veux pas me planter dans
un attentat… Voilà une femme qui a réservé au restaurant de tapas… J’ai un peu
peur… Je sais pas comment la prendre… et cette autre qui m’a écrit qu’elle
avait un petit quelque chose pour moi, je dois faire attention à ce qu’on va me
demander, je dois pas transporter rien pour des inconnus… Je m’inquiète pour
l’allocation logement, j’espère que le formulaire que j’ai mis dans la poste
s’est rendu… Yo soy quebequense… Voilà je suis ce qu’on appelle une grosse
tarte une pâte molle… Comment écrire la schizophrénie, c’est parfois une
difficulté à vivre une émotion… Barcelone! J’y vais-je sais que c’est la ville,
je rêve pas d’autre chose, une ville et ses quartiers, ses édifices
historiques. J’ai trois livres à lire sur elle la ville des brigades
internationales. Ce soir j’ai croisé un grand écrivain je crois qu’il me trouve
chiant… La chaleur les gars jouent au rugby, beaucoup de lecture c’est pas très
grave si je termine pas un roman. J’aurai essayé d’apprendre seul mais c’est
trop, j’ai pas eu la chance de faire le cours classique et il est très tard à
soixante ans pour en apprendre plus… Rendez-vous demain avec une gentille
libanaise photographe… J’apprends un peu sur l’architecture des églises… J’en
écris pas beaucoup, quelques mots en attendant qu’on me contacte pour la
rémunération, j’essais d’écrire une introduction à ce texte. Je pense encore à
l’avion, au départ encore beaucoup de temps avant de partir… S’agit pas
d’écrire un autre roman sur Barcelone, de bien meilleurs écrivains des brigades
internationales l’ont fait mais d’un passage de la vie d’un québécois en manque
de culture… On dis merci à l’amie pour les tapas c’était très bon, j’hésite à
réserver mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Ai commandé
et reçu mon billet d’entrée pour la Sagrada et pour le parc Güell !!! Et oui parc Güell j’ai mes réservations, pas
pris de tour guidé, j’ai jamais été si organisé pour un voyage. J’ai un peu
peur de Barcelone peur d’être dans la foule de la Rambla. J’ai aussi mon
laisser passer pour le Prado à Madrid, une peur d’être en retard sur l’horaire
des laisser passer. Quoi dire de sacré? Du Christ loin d’ici? Viens de terminer
la partie lecture du journal électronique, une écrivaine qui se dis vrai
écrivaine passe un mois sur deux à Barcelone. Je peux pas m’empêcher de pensés
à tous ces écrivains qui n’ont pas connus leurs parents disparus dans les camps
morts prématuréments, ça peux pas faire autre chose que des « fous »…
Je commence à avoir peur de partir, mon frère me disait qu’il avait toujours
peur mais qu’il partait pareil, c’est un grand voyageur… Si je me souviens bien
les espagnols ont légalisé la marijuana… J’essais de voir comment de l’hôtel je
vais me rendre à la Sagrada Familia et au parc Güell. Je regarde la carte et
l’horaire si j’arrive pas à temps pour l’un j’y serai pour l’autre… Le passage
de ma lecture est au cimetière de Barcelone, ça aussi ça me fait peur. Roman de
la guerre des anarchistes à Barcelone, maintenant la terre est effrayé par les
terroristes. Parais que Barcelone est magique, j’aimerais ça écrire quelque
chose d’émouvant… Je suis pas encore partis que je veux déjà raconter le
voyage. J’aurai à choisir la Barcelone des musées et de l’architecture où celle
des Ramblas des terrasses et des cafés… Je suis pas ça, dont pas ça un vrai
artiste… Je pense à Picasso, je sais pas comment m’y prendre pour travailler
avec autant de passion que lui, je suis pas catalan et aujourd’hui c’est la
fête « nationale » du Québec… Me suis fait « piqué » mes
idées de photos de Barcelone, va falloir que je trouve une façon originale de
présenter mon voyage… J’ écrirai bien sur la guerre mais celle que j’ai connue
étais pas civile c’étais et ça reste la guerre à la maladie sans armes mains
nues, la paranoïa qui se débat et livre combat… Fête nationale… Dans la guerre
c’est toujours d’immense moment de solitude, on prie Dieu pendant le combat, la
maladie vous soudoie. Pourtant une bataille de tant d’années qui se termine par
les visites des musées à quoi bon? Ouais! Au Québec y’en a pas de guerre mais
la terreur est quand même là, l’histoire des indépendantistes catalan et la
nôtre n’est pas la même comment? Je serai pas le premier a écrire sur
Barcelone, en tout cas quelque chose d’Espagnol… Ce qui me terrorise le plus
c’est l’alcool… La guerre saoule à mort. On s’en va pas au carnage, c’est la
terreur mais il faut quand même travailler, les mettre au bout de la plume ces
terroristes. On braille parce qu’on est seul sans pensés à ces enfants qui
crèvent sans l’avoir demandé, les forces de la coalition…
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je suis dans une période prolifique. Ma lectrice secrétaire à la
retraite du cégep de l’Outaouais à pas à s’inquiéter les souvenirs sont bien
présent. Je pense entre autre à une petite place que j’ai découvert juste avant
mon départ de Madrid et le musée de l’art moderne catalan à Barcelone,
tellement beau je sais pas comment le qualifier, des vitraux, du bois de la
céramique et du génie. De très belles pièces du grand ouvrage. Mais maintenant
je reviens sur mon senti, j’ai dormis en fin d’après-midi et dans la soirée ça
coupe ma nuit. J’espère que vous aimez le texte de voyage schizophrénique.
Comme souvenir j’ai aussi ce sentiment vivace d’Europe c’est difficile à
expliquer, cette nuit j’entends les moteurs d’avions à hélices qui passent
au-dessus du goulag occidental… J’aime toujours autant les avions. Nuit de
mardi à mercredi… Je crois qu’il y a un vieil avion en perdition au-dessus de
nous… Maintenant j’ai sommeil rien ne m’interdit de l’écrire… Quelques instants
j’ai cru avoir perdu ce texte, heureusement non, j’ai pas eu à recommencer. La
schizophrénie ça beaucoup à voir avec les émotions déréglées parfois elles sont
pas à leurs place. Je pense au silence et aux ordres, la prière des moines dans
la nuit… J’ai envie de vous dire que lorsqu’on a pas de boulot on travaille
tout le temps, c’est comme ça que je me sent, j’essais de bâtir quelque chose
avec la machine. Je mange des biscuits soda pas mes émotions. Je suis pas
rigolo, j’entends pas à rire. J’aimerais avoir le sérieux d’un Foucault c’est
un peu niaiseux… Je vais en profiter pour saluer ma lectrice de Deux-Montagnes
pour le gentil mot qu’elle m’a écrit… J’essaye de vous dire comment je me sens,
parfois c’est l’enfer mais il faut que je m’abandonne que je lâche prise… J’ai
pas beaucoup de mots pour décrire mon senti maintenant j’ai moins peur de la
nuit. Je sais pas vraiment où ça me mène cette écriture mais oui ça allège ma
souffrance paranoïaque… Parfois j’entends quelques chauffards dehors, des
conducteurs criminels… Je me souviens de mes journées d’entretien ménager que
je terminais à minuit, j’aimais pas ça… Ça vous en dis pas beaucoup sur mon
senti de cette nuit y’a pas de nostalgie. Je cherche et je trouve pas comment
vous exprimer c’est un peu ça qui me fait dire que je vais mieux… « Tout
mes cauchemars passent à six heure à la télévision » Michel Rivard. Quand
j’ai plus d’inspiration y’a toujours une chanson. Lentement j’essais de
terminer ça, d’aller vivre mes émotions ailleurs que sur un clavier où devant
un écran… Je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la Madone, je crois que c’est
ça qui me sauve… J’écoute pourtant quand quelqu’un me parle je l’entends
souvent terminer par des insultes où des mots qui ont pas de sens. Ça me tue.
Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 2 partie
On nous a
donné de vieux fusils pour se battre… Je comprends que la guerre d’Espagne à
été une guerre dans la guerre, les Brigades Internationales versus les
communistes qui tous les deux combattent les franquistes. Orwell se battait du
côté du Poum, les communistes de Staline ont tenu un congrès culturel où tous
les grands écrivains étaient présents. Hemingway était avec les Brigades
Internationales, les nationalistes n’étaient pas du même bord que ceux qu’on retrouve ici, comment vous
dire j’essais d’écrire sur la révolution ici dans un pays qui n’a eu d’autre
révolution que tranquille… Je vais peut-être acheter la traduction d’un roman
espagnol… D’accord je suis pas en territoire hostile ni même à l’époque de la
guerre d’Espagne, on y a quand même tué des enfants et en occident présentement
les terroristes font un carnage. Je crois pas qu’elle se termine jamais cette guerre
de la terreur, on aurait besoin d’un autre Guernica pour dénoncer tout ça,
fatwa, terrorisme, on tue pour son Dieu pourtant… Le terrorisme islamique est
différent des guerres d’Espagne, je pense aux anarchistes et aux communistes
qui se battaient entre eux contre les franquistes c’est compliqué tout ça, je
suis à quelques mois de mon départ pour Barcelone… C’est pas sérieux ce que
j’écris, l’Europe est une terre de souffrance… Je pense aux révolutionnaires
marxistes, à leurs idéal… Les syndiqués qui disent que le seul moyen de
protester qui leur reste c’est la grève, d’autre travailleurs qui n’aiment pas
les syndicats et traitent leurs collègues de lâches… Je pense aux avions qui
amenaient la mort sur Madrid, les bombes allemandes, et aujourd’hui les avions
remplies de touristes qui vont faire tourner l’économie Madrilène… Les vieux
vétérans avaient raison tu peux pas parler de la guerre si t’a pas été au
front… Les enfants bombardés à Madrid à Barcelone… Ai regardé une vidéo sur
Barcelone, c’est l’Europe, l’Histoire… Je regarde la carte géographique de
Barcelone y’a tant de choses à voir, Gaudi, Miro, Picasso… L’architecture, la
Rambla… La terreur toujours la terreur imposée avec des moyens minimalistes,
avec les très domestiques voitures et camionnettes, les fous s’imposent…
Comment écrire? On croyais qu’après la deuxième guerre mondiale c’était
terminé…
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 1 partie
Je veux
écrire un roman en sachant que c’est pas payant. Je viens de lire un article
sur les motivations de l’écrivain faut pas que ce sois l’argent. Cet après-midi
j’ai voulu acheter un roman, le bourreau de Gaudi, dans quelques mois je serai
à Barcelone. Je veux vous raconter sans trop penser à éditer. J’irai sur la
Rambla, pour commencer je vais écrire une page complète sans interligne et y’a
Christophe Colomb comment dire que c’est lui qui nous a fait nous a découvert,
j’écris pas un roman historique… Comme toujours je croirai partir quand je
serai assis dans l’avion en vol pour la ville de l’architecte « fou »
mort seul écrasé par un tramway, je pense à la mienne de mort. Gaudi c’était un
as de la géométrie et du calcul, moi c’est tout juste si je sais multiplier et
question volume je ne connais que la lecture. Catalan!!! J’écris pour me calmer
avant de partir, ai retourné un appel pour faire savoir que je suis chez moi.
Je connais pas assez l’histoire pour mettre en scène Gaudi, Dali, Miro, Picasso
les plus grands feront pas les bouffons pour moi… Ce soir documentaire sur la
guerre d’Espagne… Barcelone c’était le bastion anarchiste, Malraux,
Saint-Exupéry c’est des grosses pointures… Anarchie et carnage… Les
républicains et les libertaires, leur milices désorganisées tuent les religieux
franquiste… Les brigades internationales chantent justement l’Internationale.
La Russie de Staline s’implique. J’ai peur d’écrire ça je pense à notre gauche
québécoise contemporaine. Mauriac et Orson Welles étaient là… C’est idiot
d’écrire ça… Franco est mort dans les années soixante-dix… Gaudi a fait comment
pour continuer à construire sa Sagrada Familia… Je vous parle de la guerre
d’Espagne mais je sais même pas ce que c’est un tapas… On disait que le sort du
monde dépendait des Brigades Internationales… Je pense à ceux qui jugent les
anarchistes et les cocos… Voilà la première embûche je sais pas ce que veux
dire pasadan c’est no pasaran, « ils ne passeront pas » la seconde
république Espagnole… Je pense à ces faux républicains américains...
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Lentement je me replace bien que j’ai quelques pensées mortifères en
sachant très bien que c’est pas la solution. J’essaye comme toujours de vous
traduire mon senti, bientôt je vais vous revenir avec un long texte de voyage
en plusieurs parties. Je suis de retour dans mes après-midi désoeuvrés. J’ai
pas envie de faire la sieste… J’ai toujours des souvenirs du temps où j’allais
au boulot, j’aimais pas ça aujourd’hui je suis « retraité » et j’ai
pas envie de sortir… Je vais vous illustrer ça avec l’arc de triomphe de
Barcelone… Je pense déjà à repartir je ne sais où même si le décalage « magane »
son homme c’est normal. De vous écrire comme ça, ça me calme, dans ma tête j’ai
comme une ambiance d’Espagne. Je pense aux agents de bord dans l’avion qui
passent dans l’allée et m’accrochent l’épaule, c’est pas grave… même en première classe je dormirais pas, trop
de bruit. Je crois que les avions sont faits pour les petites personnes à l’allée
y’avait deux vieilles dames à mes côté et les sièges semblaient avoir amplement
d’espace pour elles. Je m’intéresse aux chefs d’œuvre artistique et j’essaye d’aimer
mon prochain je pense pas que ce soit antinomique, j’aime quand même bien. Si
jamais quelqu’un part en voyage et veux de la compagnie qu’il me fasse signe je
suis très vivable. C’est ça mon senti cet après-midi, il fait beau temps. Je
repartirai l’an prochain en espérant que la voix ce soit éteinte… Je sais pas
pourquoi je regarde les camions et je pense à un ancien copain chauffeur… Tout
ça c’est comme si je l’avais vécu deux fois, une sorte d’hallucination, de
delusion qu’on dis en anglais. J’essaye de garder les deux pieds sur terre. Je
pense à mon chauffeur de Madrid très sympathique même si il ne parlait pas un
mot de français ni d’anglais on a réussi à avoir une conversation, si jamais
vous voulez avoir un chauffeur de cette compagnie faites-moi signe je vous
donnerai le numéro de téléphone de mon agent de voyage. Comme toujours quand j’écris
viens un moment où j’ai envie de pleurer… Les enfants sont à l’école et j’ai
des souvenirs d’odeur de papier cartonné. J’aimais beaucoup les livres
scolaires… Le voisin croyait que les moteurs bruyant des camions c’était pour
lui faire peur lui passé un message… Vous voyez bien ça se tiens pas ce que j’écris
je passe de Jean à Jacques. J’essaye d’alléger mon senti, voyager à deux ça
valide, je pourrais très bien avoir passé dix jours chez moi en vous racontant
des histoires mais je crois que c’est un exercice trop difficile. J’y étais à
Barcelone pendant l’attentat, j’aurais pu facilement être sur la Rambla. Mais
non! Merci mon Dieu! J’écris c’est un refuge, je ferais pas un autre voyage
tout de suite. Je pense au film X-Men des Marvels comics, y’a des images
magnifiques. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
lundi 28 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je remercie tout le monde pour les gentils messages. Je vais mieux
cette nuit je sais que je ne suis pas seul… Vais essayer de vous illustrer ça
avec de l’art moderne catalan. J’espère que ça va plaire à plusieurs moi j’ai
trouvé ça magnifique… Je reviens à mon senti cette nuit j’étais somnambule j’ai
presque jeté l’ordinateur par terre. Pour le moment la nuit est courte je
remercie aussi mon lecteur de Deux-Montagnes pour l’appel téléphonique, la
matriarche aussi… Oui! J’ai fait beau voyage, j’en reviens pas comme on dit. Je
me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis trois ou quatre heures… Je souffre
beaucoup, j’ai pas besoin que quelqu’un entre chez moi pour déplacer les choses
je le fait moi-même somnambule. Maintenant je suis réveillé, j’aime vous écrire…
L’écriture ça me tiens en vie, ça m’empêche de délirer dans la vie de tous les
jours… Je pense aux bars ouvert dans la nuit de lundi, je sais pas qui va là
pendant la semaine quelques alcooliques? Me souviens des deux bonhommes au bar
de la brasserie je crois qu’ils étaient là pour la sécurité. J’écoute ce que ça
me dis cette nuit, on arrive à minuit… La chasse et les armes à feu arrivent j’ai
toujours eu peur de ça comme j’ai peur de la mort. Je racontais qu’à la
magnifique noce de Cantley je regardais pas comment les gens buvaient, ça m’intéresse
pas si ils ont du plaisir, c’est quand il y a plus de plaisir que je crois
pouvoir faire quelque chose pour eux. Minuit tapant, encore trois heure pour
essayer d’arrêter le bruit de fond dans la tête. Je souhaite pas que ça vous
arrive c’est très douloureux comment écrire qu’on rentre au boulot endormis
dans le métro, ce sont tous de vieux souvenirs… J’essaye encore de vous décrire
mon senti, c’est bien quand je suis seul chez moi, j’ai jamais eu de copine que
je pouvais réveiller la nuit pour parler parfois maintenant je prie. Quand je m’arrête
y’a un silence émotif si ça se peut rien n’apparait de mon monde intérieur… Je
bois de l’eau, je m’hydrate c’est bon, je mange un bonbon. J’écoute cette
saloperie qui me parle heureusement c’est pas toujours comme ça. Je veux pas
trop en faire c’est une question de rythme… Je sors plus la nuit je suis trop
vieux, la vie nocturne est pas très intéressante avec son lot de buveurs et de
toxicomanes ça vous dis pas comment je me sent en espagnol je dirais « muy
bien ». Quand je voyage comme ça et que je visite des musées je suis
toujours étonné de voir comment l’être humain est capable du meilleur comme du
pire. Je crois que ça prend un peu de confiance pour faire mes voyages… Je
reste paranoïaque mais c’est moins intense. Je crois que ce seras ça pour cette
nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Buenas noche!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai une attaque de folie, un grave sentiment de
persécution, c’est mon senti du moment même en Espagne j’avais l’idée que les
gens parlaient de moi en me dénigrant pourtant je suis encore plus inconnus
là-bas. Quand au sentiment d’envahissement je savais très bien que les femmes
de chambre entraient… Cette folie est assez fatigante c’est de la maladie…
Quelqu’un a dis à une personne les plus intelligente que je connais qu’elle l’étais
pas parfois y’a des gens qui manquent de jugement. Je sais pas comment vous
présenter le senti de ma folie, les gens selon moi savent que j’augmente mes
revenus ce qui me permet de partir en voyage mais je crois que c’est mon droit…
Je suis pas totalement revenus j’ai la tête en Espagne pourtant je bâtis pas de
châteaux, je suis pas architecte. Y’a aussi ces voitures de police que je
croise ça aussi ça fait partis de la persécution pourtant je me sens pas victime.
Vous voyez quand je suis dans cet état je suis parfois plus prolifique mais c’est
aussi un sentiment qui m’amène à vouloir mourir à en finir, ça fait mal on me
permet pas de vivre différentes expériences, faudrait que je retourne puncher à
la shop et encore… Pour le moment ça va un peu mieux je vous la dis ma paranoïa,
mon passeport affirme que j’ai rien fait de grave, cet après-midi j’essais de
chasser les démons j’ai de la difficulté, je pense à la toxicomanie ça aussi c’est
un de mes thèmes de prédilection on va me lâcher quand je serai mort, pourtant
je pense à vous tous je vous dois de vivre. Je suis seul chez moi, je leurs ai
fait quoi à ces gens là, rien! Maudite folie, souffrance je me rétablis oui
mais ma tête paranoïde à traverser la mer pour voir les beautés artistiques
espagnoles… Ça aussi ces photos que j’utilise si c’est pas permis qu’on me le
dise. Je regarde la date d’expiration de mon passeport j’en ai encore pour huit
ans… L’ami lui aussi à l’impression qu’on entre chez lui pour déplacer des
choses. Je pense que l’envahisseur entre chez nous et déplace des objets pour
qu’on l’ais pas trop facile. C’est assez sordide aujourd’hui mais je vais
passer à travers ce quotidien j’y reviens… Je pense à ces gens qui déménagent
et mettent fin à leurs jours. Aujourd’hui c’était effectivement la rentrée… J’ai
jamais mis le feu, je suis perturbé c’est ça mon senti aujourd’hui répondez moi
ça va peut-être me calmer… Le chauffeur d’autobus m’a dis bonjour, bonne
journée!!! Je sais pas ce que je suis, je me fait de drôle d’idée à vouloir
combattre les stigmates. Je crois être différent et je veux pas faire de mal.
Je vais vous illustrer ça avec la fabuleuse maison de Gaudi que j’ai
heureusement visité. J’ai de la peine, je vais pleurer. Je termine là-dessus en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Au revoir!!!
Bernard
dimanche 27 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, lentement j’arrive chez moi. J’essaye de
vous montrer les belles images de mon voyage, si j’y pense comme il faut en
faisant abstraction de la maladie j’ai adoré ça. J’ai pas vraiment eu de contact
avec les Espagnols mais c’était ça. Voilà une partie de mon senti pour cette
nuit, j’ai démarré le climatiseur il fait trop chaud, je vais me faire un café.
Je suis très heureux de l’avoir fait ce voyage. Le café est très chaud je sais
que vous voulez lire autre chose… Je sais pas avec quoi je vais illustrer ça
peut-être l’espèce de lampadaire sculpture très effilé pas loin du Musée
Picasso. J’ai bien aimé ce quartier… Cette nuit c’est comme si j’étais mort je
n’existe plus, c’est la folie, la maladie. Mon senti déréglé, je sais pas trop
où je vais. J’essaye de vous donner quelque chose à lire qui fait du sens, c’est
difficile y’a toujours la distorsion de la schizophrénie pourtant je la soigne
cette maladie, j’ai pas de psychose mais je reste très fou… Ce matin je vais
aller à la caisse changer les euros qui me restent pour des dollars. Vais
essayer de placer mon texte schizophrénique à Barcelone et Madrid dans les
humeurs culturelles c’est une continuité. Mes nuits d’insomnie sont pas toutes
perdues, je vous écris. Je suis quand même heureux d’être de retour chez moi.
Je pense aux migrants à ceux qui n’ont pas de chez soi, comment la décision de
partir de son pays même en guerre doit être difficile. Ces voyages ça me fait
des souvenirs, de quoi raconter pendant les longues nuits d’hiver. Ce que je
trouve aussi merveilleux c’est que je fais ça sans prendre une goutte d’alcool,
ni consommer de drogue j’ai célébré mes vingt-quatre ans d’abstinence là-bas.
Je vous dirais que l’idée de boire est maintenant passée mais je dois rester
prudent si je veux pas recommencer à zéro où mourir. J’ai terminé mon café je
réalise que je suis un gros gaga… Comment vous dire ce sentiment d’être encore
en Europe dans des lieu remplis d’histoire… Mon senti c’est presque toujours la
même chose quand je vous écris, ça me donne une accalmie, une tranquillité que
je trouve pas ailleurs que dans l’écriture… Je crois que je vais recommencer à
marcher dans Montréal. Mon lecteur de Deux-Montagnes me demandait quelle serait
ma prochaine destination, je sais pas je vais laisser venir, L’Italie, Rome
peut-être mais je vais prendre le temps d’arriver. J’en ai beaucoup à rattraper
de cette jeunesse manquée. C’est toujours la nuit, je pense que mes habitudes
sont revenues, que j’arrive à écrire la nuit et qu’il n’est plus question de
décalage horaire. Voilà mon senti est léger, je suis reposé. Je réalise qu’il y
a quand même beaucoup de monde qui me lis, je dois vous ménager. C’est presque
terminée pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Me voici encore c’est la nuit de samedi à dimanche. Je mange un
croissant, pense à ce gars qui parlait d’un brun pour un billet de cent
dollars. J’ai pris une douche me suis parfumé, j’ai pourtant pas de copine…
Viens de faire tomber un haut-parleur de l’ordi par terre. Je pense aux autobus
de Madrid à la solidarité que je me dois d’avoir avec les gens de Barcelone. J’ai
bu un verre de jus d’orange c’est mon petit déjeuner. Je vais essayer de m’en
tenir à mon senti, les voix et les bruits se sont calmés presque disparus, sur
la rue y’a toujours des voitures qui passent à une vitesse éclair… Je me
triture l’âme pour y trouver de la matière.
Je pense à mes snowbirds de l’Outaouais qui s’en vont bientôt eux aussi
en Espagne, je crois qu’ils vont adorer ça on a beau dire c’est l’Europe. Je
sais pas si mon ami historien de l’art me lis toujours, je veux juste lui dire
que j’ai suivi ses conseils et suis allé au musée Picasso et j’ai vu Guernica
au musée Reina Sofia à Madrid mais ce qui m’a beaucoup plut c’est le musée d’art
moderne catalan, un petit musée mais une riche collection. Hier avec un ami on
se demandait à partir de quand on pouvait parler d’art moderne et on était dans
la confusion à propos de l’art contemporain… Je suis loin de mon senti avec
tout ça, l’art ça passe pas toujours par la tête mais beaucoup parfois par le cœur
. C’est la nuit je reviens à mes habitudes insomniaques qui me font « travailler »
sur les mots. Dans mon jeune temps vous m’auriez dit que j’allais voyager comme
ça je vous aurais pas cru. Je suis toujours paranoïaque mais maintenant ça me
paralyse moins. Dans la tête j’ai ces soldats lourdement armé à l’aéroport de
Madrid. Ça déboule dans ma tête je n’écris plus tout ce qui s’y passe, je veux
trop faire mon intéressant, tout à coup j’ai un parfum de bacon dans le nez.
Mon senti qu’est-ce qu’il dit mon senti que j’ai encore sommeil. Mais j’ai la
toune « That’s allright mama » dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NmopYuF4BzY un retour sur Elvis Presley qui à une époque
me semblait très quétaine. Dehors j’entends une fille qui rie, je sais pas
pourquoi j’ai cette urgence d’écrire. Cette nuit tout est calme dans le goulag
occidental, à la frontière on construit des abris pour le réfugiés haïtiens
tout pour nous faire pensez à des camps de concentration. Je sais c’est pas ça
y’a de l’hygiène pourtant… Je réussis pas à réfléchir à ce que je vous écris.
Voilà! J’ai décidé pour terminer d’arrêter de me censuré c’est comme ça que mon
senti s’exprime. Je suis toujours angoissé mais je veux pas que ça me paralyse.
Je vous raconte ça presque à la toute fin. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
samedi 26 août 2017
Au présent
C’est
étrange j’arrive de voyage je devrais être inspiré, mais c’est pas le cas.
Aujourd’hui à Barcelone ils manifestent pour la paix, j’y étais hier… La langue
catalane c’est difficile… Hier dans le goulag occidental tout près de chez moi
deux hommes sont mort d’overdose… J’ai dormis un peu, surprenez-vous pas il est
toujours question de mon senti. Hier à la fin de mon voyage j’étais presque
psychotique. Si je compare aux calle ibérique les rues de mon quartier sont pas
belles. Les façades sont très fade on dirais que ça été développer n’importe
comment, le goulag occidental c’est un peu les camps. J’écoute mon discours
intérieur ça dis pas grand-chose le
climatiseur a démarré tout seul. Lentement la journée se termine je me réadapte
à mon chez moi. Je suis quand même pas si mal, exactement ça on parle d’architecture
madrilène c’est loin de mon senti, je pense à ces façades de fer forgés de
toute beauté. J’écris un peu n’importe comment ce soir, je pense à l’ami
chauffeur à Madrid il niaisait pas pour me ramener à l’aéroport où ils sont
quand même bien organisé, j’entends le commis à l’embarquement dire merchié
pour merci vaut mieux en rire. Je suis revenus à mes habitudes assis devant l’écran,
la fille a pas déchiré mon carton d’embarquement je sais pas pourquoi. Ils
avaient même pas besoin de mon voucher. J’ai l’ego tellement gros je crois que
tout le monde me connais, connus presque autant que le pape c’est ma folie, ma
schizophrénie qui produit ça et les voix. Je comprends pourquoi les malades s’intègrent
dans des travaux anonyme des jobs sans prestige. Moi c’est pas tellement le
prestige que je cherche mais juste de montrer que les schizophrènes sont pas
tous des monstres c’est vrai je suis hypersensible, j’ai la sensibilité
déréglée… J’écoute comme toujours mon soliloque selon certains l’écriture faut
garder ça anonyme. Deux fois le même mot serait-ce que je manque de
vocabulaire? J’hésite à vous l’écrire mais je suis bien chez moi malgré tout c’est
à ça que ça sert les vacances. Hier au carrousel des bagages un monsieur aidait
tout le monde, il a finalement trouvé sa valise et moi j’ai eu la mienne pas
longtemps après. Mon sac qui se sépare en deux c’est pas une mauvaise idée, j’attache
un à l’autre et ça m’en fait plus qu’un. J’arrive pas à vous écrire mon émotion
ce soir… J’ai de la difficulté à reprendre le collier comme on dis, j’ai jamais
fait de voyage de noce maintenant je voyage célibataire c’est pas si mal. Je vous ai laissé un moment j’ai rapidement
lavé la vaisselle. Je sais pas combien y’a d’émotions et comment ont peux les
nommer y’en a surement toute une gamme entre la joie et la peine, un
psychanalyste saurais me dire ça. Voilà que je termine, je crois que ce soir c’est
pas si mal. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
vendredi 25 août 2017
Au présent
Hola! Suis
de retour je vous écris de mon chez moi. J’ai fait un maudit beau voyage. Les
capitales de l’Espagne c’est à voir. Je veux vous écrire sur mon senti là-bas,
la beauté des femmes… Vous parlé aussi de mon chauffeur à Madrid qui étais très
sympathique malgré qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’anglais ni au
français moi je parle pas espagnol mais on a réussis à avoir une conversation.
J’ai aussi pris l’autobus là aussi des chauffeurs très aimable qui ont
rapidement compris ou j’allais Puerta de Toledo et tout ça gratuitement, j’ai
voulu payer mais on m’a dit que c’était gratuit en me souhaitant un gentil « buenas
diasse ». Ça m’a vraiment changé les idées, ce sont des villes avec de l’histoire…
J’ai beaucoup marché je suis encore capable je le croyais pas… Plaisir de
marcher sur les « calle » et de traverser les différentes places.
Tiens! Je reviens chez moi j’entends les motos qui hurlent, c’est vendredi soir
vraiment la fin des vacances, l’avion était plein… Je repartirais quand même
pas tout de suite, la prochaine fois je vais essayer de partir avec quelqu’un.
On m’avait raconté que la Rambla étais le paradis des pick-pockets c’est des
vieilles histoires mais avec l’attentat terroriste les gens avaient autre chose
à faire. Question senti on dirait que le temps s’est arrêté, je suis revenus
dans le goulag occidental avec des gars qui passent devant l’immeuble et qui me
traitent de salope, c’est la rue, bientôt ce seras l’automne les itinérants
devront se cacher la nuit ça va être froid comme vous voyez je reviens à mes
thèmes de prédilection… Ce soir je suis tellement retombé dedans que j’entends
des voix plus intensément que d’habitude et aussi une sorte de bruit, une
musique innommable… C’est tough mais j’aime ça quand même voyager, les
aéroports et tout ce qui va avec vous savez. C’est vraiment la nuit, je vous en
raconte pas trop je garde ça pour un texte à finir. Je pense à mon lecteur de
Deux-Montagnes toujours souriant, quand je le rencontre ça me donne du courage…
J’espère que je vous déçois pas trop ce soir, on peut pas rester en voyage
éternellement et encore on choisis pas où on vie. Je suis complètement fou…
Dans les hôtels où j’étais c’était très tranquille, pas un bruit la nuit… Ici
faut que je me raisonne les gens passent dans la rue en parlant ils ne savent pas
si je dors ou si je suis là, on voit pas au premier si je suis là. Je suis
peut-être trop anxieux, trop angoissé pour voyager, mais j’aime pas tellement
me bercer. J’aurai vécu dans l’ivresse mentale, parfois je trouve que ça raisonne
comme une psychose. Voilà où j’en suis cette nuit. Je vous termine ça sur ce
ton réaliste psychotique. Voilà, je suis pas Deleuze, ni Foucault, ni Lacan y’a
longtemps que je vous les ai pas mentionné. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 15 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Départ demain, les bagages sont fait. Je vais essayer de vous écrire
de là-bas en espérant ne pas avoir de problème technique. Je suis assez calme, toujours
à partir de mon senti, étrangement je pensais renouveler mon stock d’inspiration
mais ça vient pas… Je veux pas vous faire le bulletin de nouvelles, demain ça
devrais vous parvenir de Barcelone. J’y vais lentement aujourd’hui j’ai dormis,
la pluie va cesser… C’est quand même encore les vacances pour beaucoup de
monde. J’ai regardé l’horaire d’autobus qui va à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau
elle risque d’être en retard à cause des travaux à l’échangeur Turcot, je vais
partir tôt. Je pense au coffre-fort à l’hôtel je sais pas trop comment ça
marche. J’ai acheté des menthes, je sais pas si j’ai le droit de passé ça aux
douanes… Non, c’est interdit... Donc j’amène pas de bonbons… Mes lunettes sont
toute croche, je vois quand même clair. J’ai peur pour moi c’est une aventure…
Quand même je suis pas le premier québécois qui vas en Espagne. J’ai une
lectrice de Deux-Montagnes qui est présentement à Prague, j’espère qu’elle fait
bon voyage. Je vais essayer de pas trop m’inquiéter, je vais y arriver. Les
hôtels où je loge sont assez central. Je prends mon temps pour vous écrire ce
soir. Ça risque d’être plus ardus avec la tablette électronique… Je pense au
parc des canards, à ces gars qui faisaient des va et viens en moto et en
voiture, moi j’étais tellement perdus y’a longtemps déjà. C’est un voyage je
peux pas tout prévoir. En écoutant les nouvelles j’ai vu une compagnie aérienne
qui avait des problèmes avec des passagers ivre, c’était pas beau, j’espère qu’il
y auras pas de ça dans mon vol demain… Je sais pas pourquoi je suis
mélancolique, y’a quelques jours j’étais heureux pourtant je devrais l’être
encore je vais en vacances demain. Je devrais pas faire de scénario et vivre au
présent comme beaucoup de choses devant lesquelles je suis impuissant. C’est
pas fort ce soir, j’ai hâte de voir l’Espagne… J’y serai et je vous écrirai… J’ai
le temps, y’a aussi que je peux pas être touchant dans tout ce que j’écris…
Lentement la nuit arrive, demain à cette heure-ci j’espère être à l’aéroport.
Je suis anxieux un peu nerveux, tout va bien aller… J’espère que les
réservations d’hôtel sont toujours bonnes. Je m’en fait pour rien, j’ai payé et
ils ont pas de raison d’annuler… C’est juste un peu de folie… Ce soir je
cherche comment vous illustrer ça, je crois que ça va être une murale de
graffitis. Cette nuit je vais essayer de dormir pour être en forme demain, j’y
suis presque c’est pas le temps de me décourager. Ça fait si longtemps que je l’attends
ce voyage, j’arriverai pas avant de partir. Je crois que je vous en ai assez
raconter pour ce soir. Je termine donc là-dessus en vous remerciant comme
toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
lundi 14 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Quelques jours encore et je suis dans l’avion… J’aimerais bien encore
vous écrire un texte émouvant mais les événements étaient exceptionnels. Lentement
je prépare mes bagages. J’ai un peu peur mais ça va passer, je vais comme toujours
me rabattre sur mon senti. J’ai plein de choses qui me passent dans la tête
mais elles ne me semblent pas à propos. J’aimerais vous dire que la
schizophrénie ce n’est pas un manque de confiance envers sa voix intérieure, le
doute est là, le rationnel c’est bien beau mais parfois il faut se rabattre sur
l’émotion. La folie c’est parfois ça le senti qui s’accorde pas avec le
sentiment. L’écriture même si ça reste confidentiel c’est pas plus mal, j’y
trouve toujours quelques chose d’apaisant. Je sais bien que je rêve que j’ai
pas le destin des grands écrivains alors que je reste petit et que j’écrive
dans mes moyens. Je prends mon temps, la journée s’achève sur un beau coucher
de soleil. Je vais vous illustrer ça avec une chute d’eau, je crois qu’elle est
dans Lanaudière mais je me rappelle plus son nom. Je sais l’écriture pour
plusieurs c’est comme si j’étais resté élève dans une classe du secondaire. Y’a
un peu de ça mais je me fait vieux pour me recycler dans ma scolarité. Mon lot
c’est plus la santé mentale et le voyage c’est pour en sortir un moment. Je
veux pas écrire sortir et tomber malade mais plutôt sortir et revenir plus fort
dans mes actions contre la stigmatisation. Ce soir comme souvent chez moi y’a
un doux parfum, c’est agréable… Je pense aux longs voyages en Asie de mon
lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, c’est un passager avisé les
avions il connait ça. Écrire, j’essais d’en faire un métier sinon un artisanat.
On parlait des bluesmen comment c’était difficile pour eux de gagner leurs vies
ils doivent faire chauffeur de taxi. Moi je sais bien que je gagnerai jamais ma
vie à écrire, mais quand il est question de passion on parle pas de ça. Tiens!
Des musiques qui me viennent en tête vous les connaissez c’est toujours les
mêmes… Je compte mes mots comme si c’était de l’or, je les utilise avec
parcimonie, un ici l’autre là, et je réussis à faire une phrase pas toujours
très belle et poétique mais c’est l’écriture, je crois que vous me comprenez. C’est
étrange je crois parfois commencer par la fin et quand j’y arrive je sais pas
comment m’y prendre c’est une autre sorte de chute… Mais non je ne tombe pas c’est
le texte qui se termine comme un rapide, mais j’ai pas de kayac, les mots sont
emportés dans l’écume des idées. Bon! Puisque j’y suis presque j’ai hâte d’être
à l’aéroport, je passe de l’eau à l’air question transport…Quelques mots encore
avant la nuit. J’espère que ce que je viens de vous écrire vous a plu. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
dimanche 13 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Suis de retour de l’extraordinaire noce de ma nièce, beaucoup de monde
et beaucoup de plaisir. La cérémonie étais très émouvante et la bouffe était
excellente des hors d’œuvre au dessert. J’ai discuté avec plusieurs personnes
exceptionnelle et toute la famille étais là. Je me suis sentis bizarre quand je
suis arrivé, mon lecteur de la Rolls-Royce m’a laissé à la porte de chez moi je
l’en remercie. Maintenant je me prépare pour l’Espagne et Barcelone… C’est
toujours intéressant de parler avec le beauf vif d’esprit, retraité du cégep de
L’Outaouais. C’était une vrai noce avec le carillon de couvert sur la vaisselle
pour que les mariés s’embrassent et à la toute fin les gentils mon’onk qui ont
chanté. Ce soir je suis seul chez moi je pense à tout ça, je trouve ça bien que
des jeunes s’engagent et forment une famille. Moi vous le savez j’ai pas eu
cette opportunité et j’y ai même jamais pensé mais je suis content pour eux
malgré tout ils continuent leurs lignées, je dirais qu’on s’est amusée comme on
l’a appris autour d’un magnifique feu de camp. Parlant de discussion j’en ai eu
de bonnes avec un vieil ami frère du beauf et avec mon lecteur chauffeur d’autobus
de la couronne nord. C’étais plein de vie cette célébration c’est ce qui me
fait dire que y’avais plus que de la sympathie mais beaucoup d’amour de tout le
monde. Ce soir je vais réfléchir à mon départ et essayer de me reposer. Je
reviens dans mon monde pour une couple de jours, cette visite dans l’Outaouais
m’a beaucoup plu mais toute bonne chose à une fin, je rentre chez nous et ma
folie s’apaise lentement. La matriarche est encore solide elle participe avec
allant à toute ces fêtes, je lui dis bravo. J’espère me rendre à son âge… J’ai
commencé mes bagages, je vais essayer de ne rien oublier, des bobettes aux
bermudas, de la chemise aux t-shirts. Je
vais essayer encore ce soir de vous faire part de mon senti, je suis heureux c’est
étonnant je pensais pas écrire ça un jour, mais voilà semble que le bonheur des
autres c’est contagieux, je suis toujours étonné de voir toutes l’énergie de ma
lectrice secrétaire à la retraite du cégep de l’Outaouais. Sans parler du très
rigolo lecteur de Deux-Montagnes. J’y vais lentement bientôt je serai assis
dans l’avion, en espérant que les va-t-en guerre se taisent. Mais c’est autre
chose, pour un paranoïaque comme moi la peur c’est mortel… Ce soir je vais
rester calme y’a beaucoup de choses sur laquelle je suis impuissant, tout le
monde m’a dit que je ferais bon voyage et je crois que oui. Lentement le soleil
se couche c’est toujours l’été, le vert c’est toujours beau bien que dans le
goulag occidental y’a beaucoup d’asphalte et de béton. J’essais de terminer et
je fait des félicitations à tout les organisateurs de la noce. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
vendredi 11 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu, je pense au cathédrale à la spiritualité sur
internet. Je crois que me dévoilé comme schizophrène avec comorbidité ça me
stigmatise doublement, comme j’ai pas d’employeur en vue c’est un faux
problème, si je me dévoile c’est pour aider. Je sais très bien que les gens
jugent selon ton travail mais mon exemple c’est ma capacité à me rétablir dans
des comités de gestion d’exercer ma pleine citoyenneté. J’en ai une à raconter
à un moment dans ma vie j’aidais un livreur, sur le bord de la route y’avait un
homme aux cheveux peroxydé qui avait l’air bien seul. Le conducteur me l’a
signalé en me disant que j’allais finir comme lui si je lâchais la job et c’est
presque ça qui est arrivé… Dans mon enfance on se tenais loin des hommes qui
lisaient on disait que c’était des maniaques, au sens violent du mot. Se
promener en lisant c’est être différent et cette différence là on en veux pas,
on préfère le type qui reviens du travail avachis devant son appareil télé la
lecture c’est le stéréotype du fou. Je
pense toujours à ces encouragements à lire au nombre d’illettrés, d’analphabète
qu’il y a dans la province et contrairement à ce que dis le poète oui je la
connais la couleur du bill de vingt. Comme vous voyez je lâche pas mon filon d’écriture…
Non! Je me dénigrerez pas, la vérité c’est que je sais pas ce que les gens
pensent de moi et que ça me regarde pas… Ce matin je m’en vais dans l’Outaouais
à la noce. J’espère qu’il pleuvra pas… Je me souviens dans les films et les
bandes dessinées de mon enfance on se compliquais pas la vie, les bons c’étais
les Américains, voilà tout! Je lisais ces petits livres brochés, je crois qu’ils
coutaient trente-cinq cennes on y voyais les américains dessinés sous leurs
meilleurs jours. Y’avait aussi ces publicités dans les D.C. Comics où on
pouvait commander un vrai sous-marin, un vrai char d’assaut, le petit garçon
que j’étais étais incapable de voir que c’était impossible, ça servais juste à
irriter la matriarche. Écrire… Y’a des scripts un peu partout, à la télé, au
cinéma, à la radio, on met des paroles dans la bouche des animateurs et là je
me questionne sur la véracité de ce que j’écris. Je pense à ce bonhomme hier
qui gueulait dans son téléphone portable qu’il allait fréquenter une jeune
femme et qui disait à son interlocuteur qu’il lui manquait de respect. C’est l’interlocuteur
qui manquait de respect pas la femme. Tout ça c’est la vie au métro Papineau,
les camelots, les mendiants, les itinérants et tous ceux qui à l’époque
achetait leurs dope sous le pont. J’ai presque terminé, la nuit c’est le
royaume des intoxiqués. Ils peuvent faire leurs petits trafic sans trop être
remarqué. Je suis encore dans mon thème de prédilection, je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Viens de regarder deux émissions sur la deuxième guerre mondiale, ça m’a
fait mal… Je pense à Trump et à la Corée du nord, ça me déprime, pour avoir
moins mal j’ai mis la musique du grand Gordon Lightfoot… Le départ approche j’ai
un peu peur de ne jamais revenir, paranoïa! Quand même j’ai hâte d’être assis
dans l’avion. J’ai commencé mes bagages mais avant de partir je vais à la noce,
ça risque d’être sympathique… J’espère que malgré la météo on va avoir du beau
temps… J’écoute de la vieille musique plus de quarante ans. Y’a une sorte de
nostalgie qui s’empare de moi, c’est pas bon d’être dans cet état faut que je
vive le moment présent et le moment présent c’est chez moi à vous écrire cet
immuable senti… Ce week-end pour certain c’est aussi la fin officielle des
vacances quoi que je sais pas vraiment quand a lieu la rentrée scolaire, encore
deux semaines à s’amuser pour les enfants c’est le vingt-huit août… Tout ce qui
est politique je crois être impuissant devant ça, je sais on vote mais qui me
dis que ce sont les « bons » qui vont rentrer, enfin je suis pas
politologue bien que je parle souvent de pleine citoyenneté et de l’exercer
cette citoyenneté, dans les gestes banals du quotidien. J’ai pas de job mais je
m’implique dans différents comités à mon niveau. Je sais je devrais me taire, j’essaye
de vous écrire ce vieux dicton qui dis que dans une démocratie tu peux crier
personne t’entend et dans une dictature tu peux pas parler tout le monde
écoute. C’est d’autre affaires de paranoïaque. J’ai peur de ça la politique, je
sais que les Catalans ont un statut d’autonomie et sont définit comme une
nation, je vais voir là-bas comment ils s’arrangent. Enfin je suis là que
quelques jours… Le vieux bonhomme pense encore au pays à faire, mais les
assistés ont pas voix au chapitre, prend ce qu’on te donne et ferme là, voilà
pourquoi je suis stigmatisé, la folie, la maladie c’est difficile de prendre sa
place sans compter qu’il y en a de plus durs que moi qui me laissent pas une
chance. La peur de se retrouver à la rue c’est fort, et cette idée d’avoir un
roulement dans les appartements supervisés, je la trouve mauvaise… Quand
parfois j’ai ce désir-là d’être à la rue mais on m’a dit que c’est trop dur que
je résisterais pas. Parfois c’est la fatigue qui me fait écrire des mots
pareils. Une chose est sure je veux pas faire de mal. Tout à coup un beau
parfum une belle odeur, ça fait du bien
ça me rassure je suis pas à l’hosto… J’espère que je me dénigre pas trop, y’a
personne de parfait moi le premier. J’essaye de vous terminer ça sur un mot qui
a du sens, accepter, puisqu’il le faut bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
jeudi 10 août 2017
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je comprends que plusieurs d’entre vous ont pas de temps pour la
lecture préoccupés que vous êtes par la noce. Moi je me prépare lentement à mon
départ pour l’Espagne, juste quelques jours encore. Il est presque une heure du
matin et mon post d’hier à aucun lecteur. J’ai souvent l’impression que quelqu’un
embarque sur mon compte Facebook… Je vous place une photo de bateau en pensant
à mon grand chum, les bateaux c’est sa passion. Souvenirs d’un hiver glacial où
le patriarche m’avait trouvé une job au port de Montréal. Je me gelais les
mains sur la tuyauterie d’un tanker amarré au quai encore là j’ai pas toffé
longtemps, je vous écris pas non plus quand je descendais dans la cale pour la
nettoyer avec une brosse et une pelle, je me souviens plus de ce qu’il y avait
dans ce réservoir, c’était assez épeurant de descendre au fond par cette
ouverture. Bon! Je reviens sur mon senti, c’est étrange comme si je réalisais
pas mon départ mercredi, j’ai commencé
mes bagages… J’ai aussi hâte à la noce samedi, comme si c’était moi qui se
mariais, toute la gang va être là. Chose étrange j’ai pas sommeil. Je sais pas
si je vais amener de la crème solaire… Départ pour l’Outaouais samedi, pour
Barcelone Mercredi. Je suis étonné de voir comment je réussis à vivre
tranquillement, quand le patriarche m’a indiqué la sortie j’ai eu peur, la
première fois que je visitais un appart j’y ai trouvé une douille de vingt-deux
ça m’a foutu la trouille, j’ai reçu ça comme un message de menace… Cette année
là si je me souviens bien c’était un été torride, sans climatiseur, l’air
entrait pas dans l’appartement et je respirais les gaz d’échappement des
camions dans la circulation automobile. C’est toujours la même tentative, je
répète la même histoire… Hier un voisin est passé, il trouvait ça beau chez
moi, beau c’est un peu exagéré mais coloré oui. Souvenirs aussi de ces éternel
aller-retour à l’urgence de l’hôpital, des différentes hospitalisations. Je
suis heureux j’en ai plus besoin, je me rétablis en m’en tenant à de vrai
valeurs sans m’intoxiquer. J’essais de me rappeler du discours que je tenais
quand je consommais, c’était tout simplement un discours de fou, assez fou en tout
cas pour vivre dans un mouroir, une maison de chambres où on crevait. Plus le
départ approche plus ça m’excite, tellement excité que j’ai pas sommeil. C’est
le silence dans ma caboche des bribes de phrases surgissent… Mon passeport c’est
la preuve que je suis pas criminel, on me laisse sortir du pays comme je veux.
Ça me rassure, j’ai aussi changé et arrêté des habitudes malsaines qui me
donnaient des complexes. Un vieux de la vieille pour les lectrices, Robert
DeMontigny dans Pense un peu à moi https://www.youtube.com/watch?v=aAw9PPCznT4
. Je pense que cette nuit je termine en beauté, je vous embrasse toutes et je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard
Inscription à :
Articles (Atom)