Bonsoir!
Bonjour! Hier soir y’a eu une alerte incendie semble que la voisine d’en haut a
jeté ses mégots dans la poubelle ça a chauffé. Ici c’est toujours l’hiver j’écris
ça pour nos voyageurs. Vendredi y’en a surement qui sont heureux d’arriver à la
fin de semaine. Ai pris une douche, me suis rasé, je suis toujours étonné de
voir comment ceux qui boivent de l’alcool ont pas conscience de leur odeur.
Quand je me douche comme ça la nuit ça me donne des souvenirs de voyage, je me
souviens du tout compris à Varadero Cuba. Je niaisait sur le site de l’hôtel,
heureusement j’avais amené de la lecture, un ouvrier à bicyclette passait en
chantant Commandante Che Guevara. Faisait chaud mais pas une chaleur tropicale.
J’y retournerais mais dans une casa particular
à La Havane. Non! Non! Je me prend pas pour Hemingway, il a longtemps
vécu son alcoolisme à Cuba, j’imagine que l’alcool, le rhum étais pas cher, il
a finis pas se tuer le pauvre. Le vent souffle, ce soir chez moi ça sent la
friture le poulet b.b.q. de Cuba. Je sais pas si j’aurais le courage de me
mêler à la population hispanique. Y’a eu cet arrêt dans un petit boui-boui avec
orchestre on y servait des Cuba libre je crois. Les femmes dansaient avec les
quelques hommes qu’il y avait là. J’essais de me rappeler, je viens de lire qu’on
ne discute pas politique à Cuba, c’est ce que j’ai fait avec le guide pour La
Havane, il tentait bien que mal de me répondre sans dénigrer son pays. Je suis
ignorant et l’ignorance c’est parfois la suffisance. J’ai raté plein de choses
dans ma vie je regrette de ne pas avoir voyagé plus jeune, mais les voyages qui
m’étaient offert étaient ceux des petits traffics où on risquait trois ou
quatre ans de prison, c’est long. L’ hôtel était du type familial, quelques
enfants pas trop de monde saoul autour de la piscine, c’était pas trop mal.
Bon! Je reviens, ai mangé deux toasts parfois ça m’endors, souvenir encore de
ces jeunes hommes vêtu de vert, des militaires je crois, quelques un ici et là…
Je pense que malgré tout les cubains ont faim. Quand on arrive à l’aéroport de
Varadero on nous laisse pas le temps de réfléchir, vite on va faire le tour « guidé »
de la péninsule en écoutant les histoires de la guide… Faut croire que ça me
manque, ce matin je prendrais bien l’avion faute de roulotte comme mes
snowbirds… Je pense au Buena Vista Social Club au regretté Compay Segundo, le
peuple cubain c’est le peuple de la révolution en marche, les gens veulent pas
vivre ailleurs que dans leur pays mais avoir tout ce qu’il faut. J’ai un parfum
de Havane dans le nez. Je sais pas si on emprisonne encore pour des raisons
politiques. Holà!!! Les cubains. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Hasta luego!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
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