Bonjour!
Bonsoir! Je suis allé prendre un café chez l’ami, on a discuté du système de
santé, on a pas de solution pour que ça fonctionne mieux. Pour ma part la
schizophrénie paranoïde est plus simple à vivre chez moi qu’à l’hôpital. Je
fais attention, je veux pas être psychotique, bon je vous écris encore une fois
des niaiseries… Aujourd’hui j’ai marché au moins une demie heure et j’essais de
faire de mon mieux… Je suis toujours dans le goulag occidental, oui dans le
goulag peuplé de pauvres voisinant les propriétaires de condos, les quartiers
mixtes je sais pas si c’est très bon si on chauffe encore à l’huile. Ici c’est
le bas de la ville, l’ancien faubourg à mélasse, dans les années cinquante. Les
vieux débardeurs m’ont raconté que dans mon coin y’avait des clubs dont je me rappelle plus le
nom… Molson étais pas loin… Je crois que c’étais Le café de L’est qui étais
dans le coin dans les années cinquante, mais je suis pas certain. Je suis loin
de mon senti, y’a encore des gens dans les tavernes ça va se remplir après six
heure, billard, musique et bière j’aime plus beaucoup cet univers. Je pense au
staff du bar où je buvais, ils avaient le prestige mais ce sont rendu malade.
Je pense aux gars de gangs qui sont armés, y’a des endroits plus fréquentables…
Mon père avait une collection de cuillères à cocktail de différents clubs. Il
buvait pas beaucoup mais parfois il sortais avec ma mère. Ces nuits là je les
attendais j’avais toujours peur qu’ils ne reviennent pas. En attendant, j’ai
toujours attendu je ne sais quoi, je pense aux snowbirds… C’est la
Saint-Valentin j’ai pas de valentine, je sais pas trop quoi vous écrire. Je
suis supposé partager des commentaires sur un post où je suis identifié mais ça
tombe toujours sur les snowbirds. C’est
pas fort ce que je vous écris, les mots les maudits mots me manquent. J’arrive
pas à nommer mon senti pour en faire de la poésie et ça m’ennuis. Je fais
chauffer le souper, y’a rien de moins poétique que le domestique, les vrais
poètes nomment et décrivent ce qu’ils ressentent quand j’essaye ça on croit
toujours que j’écris mon testament. Les journées s’étirent les gars ont hâte de
puncher d’en finir avec cette journée, je pense aux bêtises que j’entendais
venant de supposés copains. Dehors c’est tout blanc de février… Y’a encore de
la lumière. J’aime pas me retrouver avec des inconnus, résolus, résolution mais
c’est flou et je risque de rencontrer un filou. La vérité c’est que je sais pas
quoi vous dire, c’est juste le journal de cours moments d’hiver, je sais pas
quand ni où mais je vais y arriver à vous écrire sans pleurer. J’ai pas de mots
savants, je manque de vocabulaire pourtant ça dis bien ce que je veux dire
enfin je crois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
À bientôt!!!Je termine là!!! Ciao!!!
Bernard
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