Bonsoir!
Bonjour! De retour sur le goulag, je réussis quand même à passer au travers des
moments difficiles. Je dis merci à ma lectrice de Deux-Montagnes pour son
support. Je vais essayer d’aller vers autre chose que mon sujet de
prédilection. Hier soir à la radio j’ai croisé une jolie jeune fille à qui je
ferais pas mal. Je suis allé parler de mon rétablissement, j’ai remarqué que ça
a une forme tout ce que je fais, les gens apprécient que je sois en avant dans
cette bataille contre les stigmates… À tous les jours je dois faire la preuve
que c’est vrai ce que je dis, que schizophrénie ne rime pas nécessairement avec
violence viens un moment où y’a une prise de conscience et que oui je fais la
différence entre le bien et le mal pour garder ça simple… On me dis que je
réalise pas l’ampleur que ça a ce que je fais, je réalise mais je veux pas
avoir la tête enflée. Hier soir j’ai pris un café double allongé dans un coquet
petit bistro du Mile-End, quand je suis partis je suis passé devant un bistro
intrigant en retrait sur le coin nord- est de Fairmount c’est toujours plein de
monde, mais ces endroits c’est pas pour moi. Avant de rentrer à la radio, j’ai
attendus avec le courtier d’assurance qu’on nous ouvre la porte, l’ami de la
mise en ondes nous a ouvert, on a un peu discuté. C’est la nuit et comme
souvent j’écris, pense à Garneau, à Langevin des poètes que j’admire, Michel
son prénom j’avais jamais remarqué qu’il a le même patronyme qu’Hector de
Saint-Denys Garneau, un grand nom dur à porter… Je crois qu’il est à la mesure
du poète. Je me sent bien seul de ma race sur internet, eux ils écrivent des
livres mais pas moi ce serais un de mes grands désirs de publier version
papier. Je pense aussi à Léo Lévesque je sais pas ce qu’il est devenus, a-t-il été
avalé par la prison, me souviens de son « Quand j’y ai dit ça a
partis à rire ». Faute d’avoir la tête remplie de poésie elle est remplie
de poète, j’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça être un poète, poète pour
séduire, pour vous séduire c’est pas honnête mais qui a dit qu’un poète se devait
d’être honnête, il doit être authentique… Aujourd’hui ce midi c’est la journée
du poulet Au Coq, un peu de publicité ça fait pas de mal, je suis vendus, je
collabore ma révolte est terminée, j’essais d’être un exemple pour les plus
jeunes mais c’est difficiles ils ont le monde devant eux. Je me suis rangé j’ai
plus la force de la révolte de l’indignation, je ne suis qu’un pauvre vieux fou
avec sa machine. Je retiens les noms des poètes mais pour leurs œuvres c’est
autre chose… Dehors tout à gelé, je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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