Bonjour!
Bonsoir! Me voilà encore, je suis parfumé ça sent bon… Aujourd’hui on peut pas
passé à côté c’est le Superbowl, du hockey en après-midi aussi. Connaissez-
vous la distance entre dire et écrire? Je vais comme toujours vers mon senti. J’ai
beaucoup rêvé cette nuit me souviens plus quel étais le propos mais c’était
agité. J’essais de me rappeler un vécu commun avec quelques un des
lecteurs-trices. Bein non! Radisson je peux pas m’en rappeler sauf en reprise,
la première était en cinquante -sept comme beaucoup j’ai vu les reprises, mille
neuf cent cinquante-sept j’avais un an mais je me souviens que plus tard à la
petite école on nous l’enseignait… Cette nuit il a pas neigé, on entre au
restaurant pour essayer de se faire servir de l’alcool… Y’a des années que je
fais plus ça, j’espère qu’il y a des camarades qui comme moi ont trouvé la paix…
Ce que je trouve étrange c’est comme si je partageais pas de souvenirs avec ma
lectrice snowbirds de l’Outaouais, j’en ai un elle avait pris mon partis à la
table du souper où toute la famille était, j’avais annoncé que je voulais
porter les cheveux longs mes parents voulaient pas ma lectrice c’était porté à
ma défense, faut dire que sur les photos ça me réussissais pas très bien,
aujourd’hui je suis conscient que c’était une lubie de petit bourgeois
privilégié incapable d’être différent et de l’assumer. Je me souviens aussi du
copain qui disait sortir avec la fille du chef de police c’était pas vrai,
juste un mensonge de petit gars moi j’ai eu un crush pour la copine qui
quelques mois plus tard m’avait invité à un party chez un notable de la ville.
Là, je pense au copain à la piscine municipale qui était très bon sur le
tremplin. Moi j’avais rien de tout ça pas de blonde, pas sportif, juste mes lunettes
sur le nez et je voulais me faire aimer, le père du copain avait une très belle
voiture sport qu’il lui laissait le soir. On allait manger des Bigs Mac à
Duvernay. Pendant notre adolescence parfois on était seul à la maison, je vois
toujours pas où étais ma lectrice de l’Outaouais, je sais qu’on écoutais en
boucle, Abbey road, Let it be, l’album Blanc des Beatles et plus tard les
disques solos de Lennon, McCartney et Harrison étrangement pendant que j’écris
ça j’entends le premier album de Black Sabbath. La voix c’est celle de Ozzy
Osbourne. Ça a passé tellement lentement tout ça, la lenteur du martyr de la
dépression, de la schizophrénie, je souffrais je savais pas de quoi mais je
souffrais. Une chose que je peux vous affirmer c’est que j’avais pas besoin de
voiture. Dans ma tête c’est Robbie Robertson Somewhere down the crazy river. J’ai
passé ma vie à pieds je remercie tous ceux qui sont venus me reconduire ici où
là. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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