Bonsoir!
Bonjour! La question que je me pose, j’en écris un autre? J’ai un café brûlant
et je fais mes soixante ans. Je me souviens à un moment de torture dans ma vie
je partais du quartier Rosemont en autobus pour aller faire du pouce près du
pont Pie IX jusqu’à Terrebonne. Je souffrais beaucoup. J’avais une espèce
de relation avec cette femme plus vieille que moi. Je l’aimais pas je sais pas
pourquoi j’étais avec elle. Elle travaillait dans un bistro que je me suis mis
à fréquenter, j’y passait beaucoup de temps à rire des petites madame qui
voulaient un coke. J’étais souffrant et plein de moi-même. Du coca-cola y’en a
partout, même dans les bistros européens. Ce matin j’attends toujours ce chèque
de remboursement. Il est quatre heure vingt-cinq. Ce soir si ça tiens encore je
vais aller chez IKEA avec l’ami pour magasiner un sofa. Lundi passé j’ai discuté
de voyage avec une stagiaire française. Elle m’a parlé de la Bretagne ça m’a
donné envie d’y aller. La côte française ça semble superbe. Un autre endroit
après où avant de me rendre à Prague. Je suis pas beaucoup dans mon senti ce
matin, disons que ce qui précède c’est ce que j’ai dans la tête. Y’a pas
beaucoup d’ami qui me rende visite c’est aussi bien comme ça. Y’a bien des
années que je regrette, je savais pas vivre et je crois qu’elle s’était prise
au jeu jusqu’au moment où elle m’a mis à la porte au retour d’une brosse. Je
veux plus jamais vivre ça, je veux garder mon chez-nous. C’est fou ce qu’on
fait quand on est dépendant affectif quand on crois que c’est de l’amour. Ça
fait mal, ça fait très mal on vie quand même avec la peur en croyant que l’autre
va nous protéger, on se ramasse à l’hôpital,
psychotique… C’est un drame que je vous écris là, j’essais de l’exprimer du
mieux que je peux… Je pense au concours de nouvelle de Radio-Canada j’ai rien
de prêt pour y participer. Je crois pas avoir assez de talent, je vais voir. Ça
sert à rien y’en a qui sont fait pour le succès moi je suis un loser pourtant
tous les jours que je passe sans boire je gagne. Parfois la folie me guette
encore, je me sent envahie par je ne sais quelle espèce de fantôme … Je me
souviens des jeudi de paye, je me ramassais autour de la table de pool avec la
gang de bums tout aussi souffrant que moi. Le lendemain je rentrais pas
travailler, j’avais que le goût de mourir d’en finir même le personnel de la
brasserie se rendait compte que je buvais beaucoup trop on me servais du café
quand j’arrivais… Je suis encore dans mon thème de prédilection. La brasserie à brûlée, ils ont jamais
reconstruit, je l’ai fréquenté dans mes derniers milles d’alcoolique actifs. Je
termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
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