Bonsoir!
Bonjour! Viens de finir de regarder les actualités, plus tard je vais regarder
Secrets d’histoire que j’ai enregistré. Ce soir ça va bien, le goulag
occidental est tranquille. Je dors le matin j’ai de la difficulté la nuit. Je
cherche des souvenirs. J’ai que ceux lorsqu’on jouait coin Saint-Vital et
Monselet à Montréal-Nord. À cette heure ci, dix neuf heure on était déjà
rentré, on écoutais un peu la télé avant d’aller se coucher. À la télé j’avais
peur du gros œil animé… Parfois on m’envoyait porter le chèque du loyer chez le
propriétaire, Monsieur Brodeur je crois si je me souviens bien il avait un
commerce une quincaillerie, mais je suis pas certain. Quand on est déménagé en
banlieue on m’appelait le gars de la ville et maintenant quand j’y vais, pas
souvent, on m’appelle encore comme ça. Je me souviens que pour m’habituer au
changement mon père m’amenait à cette maison. J’ai fait une dernière fois l’aller
sans pouvoir dire au revoir à l’ami Michel. Ça m’a fait de la peine. J’ai
quitté l’école René-Guénette sans faire mes derniers devoirs parce que je
changeais d’école. C’est dans cette nouvelle vie qu’on a eu nos premiers vélos,
je crois que je vous l’ai déjà raconté. J’ai toujours été étonné que même si on
avait à peu près un an de différence d’âge, ma lectrice secrétaire à la
retraite en Outaouais, avait jamais fréquenté la même école que moi pourtant
elles étaient mixtes. Je partageais ma chambre avec le lecteur technicien en
aéronautique, je voulais pas un rayon de lumière j’avais peur des ombres je me
suis donc arrangé pour que la fenêtre sois opaque à la lumière autrement j’avais
peur de la paterre. Côté éducation sexuelle j’en ai pas eu beaucoup, j’ai
appris tout ça dans la rue, j’étais nul… Quand pépère nous rendait visite
souvent il piquait un roupillon dans mon lit, pendant ce temps là je pouvais
pas me coucher. Longtemps j’ai habité chez mon père, j’ai jamais eu de clés, la
porte était pas barré même quand je rentrais très tard. Tout ça précède ma
longue descente aux enfers, mes complexes de fou. Je vais vous parler de ce
bonhomme avec qui je me tenais qui me promettais un appartement à mes dix-huit
ans. Je suis jamais partis j’ai eu peur de lui et ma réputation était faites j’étais
un fifi. Déjà à cet âge là j’étais perturbé, incapable de me faire une petite
amie. Pourtant je les trouvais si jolie, je m’excuse auprès de celle que je
regardais trop longtemps. Je vais essayer de me tenir loin des appartements en
sous-sol c’est impossible… C’est un peu à ça que je pense ce soir, y’a des « amis »
qui sont partis et c’est tant mieux. C’est la soirée, j’espère que vous êtes
capables de m’endurer, quelques mots encore, « Il suffirait de presque
rien »-Jean Marc Rivière interprété par Serge Reggiani. https://www.youtube.com/watch?v=FqaSdy3lR7Q
Je termine, merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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