Bonsoir!
Bonjour! Demain si tout va bien je serai à Radio-Canada. Aujourd’hui je suis
allé dans un quartier où j’ai déjà habité, il est devenus presque huppé et y’avait
beaucoup de monde. Ce matin tard j’ai mangé des céréales et ce soir je sais pas
ce que je vais manger. Je veux me brancher sur mon senti, la sortie de ce soir
a brisé toute la confiance que j’avais en l’ami. J’ai fait des confidences à
quelqu’un qui ne mérite pas cette confiance. Ce soir je me suis senti comme un bonasse
incapable de voir que le gars a un problème de toxicomanie dont il est
incapable de se débarrassé. Ça me fait mal, ça me fait mal, cette façon qu’il a
de parler… Ai mangé une orange, on est pas dans un concours de souffrance mais
je sais que c’est pas moi qui souffre le plus pas ce soir en tout cas. J’aime
pas sortir le soir, je me sens pas en sécurité… En fait je veux pas écrire sur
lui je trouve qu’il ne le mérite pas… Ils me prennent pour une valise à remplir
de menteries… Je crois qu’ils m’appellent « Soulier » plutôt que
Saulnier, je suis peut-être dans l’erreur mais ça aussi ça fait mal. Tout ça
pour dire que des amis on en a pas des douzaines et les plus vieux sont les plus
précieux… C’est le goulag occidental qui veux ça avec toute sa misère
quotidienne… Malheureusement je suis pas mère Gamelin quand ça deviens
personnel j’ai de la difficulté avec les miséreux. Je pense aux itinérants dans
la misère qui veulent immédiatement retrouver leur statut social, pour moi ils
mettent pas les valeurs à la bonne place, quand à moi je sais qu’on me prend
pour un ti-coune sans envergure et c’est comme je dis souvent si j’avais su
comment faire de l’argent y’a longtemps que j’en aurais. Je sais beaucoup ont
vécu un peu partout dans le monde mais maintenant ils sont incapables de
travailler ne serait-ce que pour retirer un chèque d’assurance chômage… J’ai
pas de leçon à faire a personne mais je l’accepte ma maladie, ma folie aussi,
parfois les gens semblent pas croire que je suis malade, j’ai pas de preuve à
faire… Y’a cette nostalgie de cette jeunesse qui a beaucoup voyagé, la vie pour
eux était moins lourdes, la mienne était comme du plomb dans des bracelets aux
chevilles et aux poignets, lourdes aussi ma pensée paranoïaque qui me
handicapais, qui me handicape encore parfois. Lentement je commence à avoir
sommeil, je sais que demain je peux dormir, c’est congé pour beaucoup de monde.
Je dois vous dire que je me sens quand même bien chez moi, vous pouvez juger
mon écriture vous n’êtes pas Nietzsche et moi non plus… Je crois vous l’avoir
déjà écrit c’est dans la durée que ça se joue c’est pour ça qu’il y a toujours
à lire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
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