Bonsoir!
Bonjour! Suis trop fou, je mange ces chips en boîte… Deux fois par jour mon
père, seul… C’est vraiment la nuit, je sais pas si ça vous arrive de pensez à l’enfer,
moi je l’ai vécu sur terre, je crois que mon ciel est gagné… Je m’en veux un
peu d’avoir adopté les valeurs, sexe, drugs and rock’n’roll de ces groupes
musicaux pour adolescent, le vrai, l’authentique il est pas là ce qu’ils
vivaient c’est de la bullshit. Les bars sont encore ouvert deux heure et demie,
je me souviens quand il y avait une empoigne entre deux clients les gens
applaudissait, souvenir aussi de l’oncle qui jouais de l’accordéon, il jouait à
la taverne ils en restaient plus beaucoup. Je l’ai jamais croisé dans mes
brosses, les vrais tavernes étaient presque toute disparues. Dehors comme toujours y’a des gars qui
gueulent, ils s’en vont dans le village gay… Je sais pas d’où vient l’idée pour
deux gay de se mettre en couple… Je m’ennuis pas de ces nuits passés à
bambôcher dans les clubs du bas de la ville. Une Harley passe il reste plus
beaucoup de temps pour faire de la moto. Y’a cette femme qui m’engueulait la
dernière fois que je suis allé à la gare centrale. J’ai rien compris de ce qu’elle
m’a dit je crois que ça avait rapport avec ce site, le goulag… Encore des
souvenirs de la sécurité dans le bar de m’être fait cassés un bras. Étrangement
ce bar a fermée comme plusieurs quand ma génération a cessé d’y aller. On fête
le mouvement punk qui a mal vieillis, quarante ans ça commence à être vieux
pour la révolte anarchiste. Je me revois étendus sur le trottoir de la rue
Saint-Denis dans le quartier latin, je viens de me faire vider d’un endroit, je
veux entrer dans un autre le doorman veux pas et bang! Me voilà sans
connaissance, à ce rythme-là je me serais fait tuer dans pas longs. Je
cherchais le trouble… Tout ça c’est de vieilles histoires. Je me souviens d’une
période plus heureuse avec les copains chez Mama Leone rue Saint-Hubert on y
buvait du gros rouge en mangeant de la lasagne pendant que Papa Leone jouait de
l’accordéon, on se la faisait Parrain de Mario Puzo. Des heures de plaisir pour
les petits bums… Beaucoup plus tard j’ai constaté qu’il valait mieux pour moi
de vivre seul. Voilà où j’en suis seul dans le goulag occidental, soixante ans
la vie qui s’en va bien que j’espère en vivre encore quelques dizaines. Je
pense à ce motard qui portait des couleurs indépendants avec un joint et une
seringue barrée, il voulait signaler qu’il ne consommait plus et qu’il le
faisait seul. Lentement je m’en retourne vers le sommeil, je me croyais
important je n’étais qu’un alcoolique actif avec toutes les folies qu’apporte l’alcool
pour ceux qui portent pas ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Salut!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire