Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire, mais oui! Il fait chaud, j’ai
ouvert la fenêtre et j’essais de vous écrire sur mon senti, il pleut à boire
debout, aux actualités j’ai vu l’avion où voyagent les journalistes qui
couvrent Donald Trump, deux avions pour un idiot c’est beaucoup. Aujourd’hui y’avait
rien dans le courrier… Maintenant j’ai toujours la tête vide, j’aime toujours
autant voir les avions et encore plus les prendre. Quand je voyage c’est
toujours en classe économique, je me souviens de ce départ de Washington à
Toronto, je me suis trompé de siège et je comprenais pas que le gars voulait sa
place côté allée, on s’est un peu engueulé, lui en anglais moi en français, j’étais
vraiment assis à sa place, je lui ai donné… Je crois que je vous l’ai déjà
écris ailleurs. Lentement ça se rafraichis. Dans le goulag occidental c’est l’endroit
idéal pour entendre des moteurs d’autobus et de camions ronronner. Je pue, je
prend une douche… Ça y est je sors de la douche parfumé au Burberry Brit Rythm
ça sent bon… J’aime beaucoup le parfum beaucoup plus que les pissoires de
tavernes où les vestiaires de gymnases, à la télé ce sont nos bras meurtris qui
portent le flambeau, je m’éloigne de mon senti, l’hymne national américain et
ensuite le canadien. Je me demande pourquoi ça été si long pour vivre comme je
vie là. J’imagine que ça prenais le temps, le senti, le sentiment ça pas sa
place dans le hockey. Je pense au patriarche qui disait une business ça a pas
de cœur. Pourtant je pense au magasin de meubles que le patriarche avait avec
un associé, ça avait pas marché moi j’y ai travaillé un peu mais j’étais pas
payé peut être que si j’y avais mis un peu de cœur… Je pense que le patriarche
s’était fait avoir par l’associé… Je pouvais pas acheté d’amplificateur de
système de son, la matriarche voulait pas c’était trop bruyant… Je vous ai
jamais raconté quand dans une poussée de folie j’avais détruit ma guitare et ma
télé miniature, j’avais mal je souffrais… Je souffre encore mais c’est plus
discret. La pluie a cessé, le store est ouvert y’a moins de circulation. Je
cherche, j’écoute ce que ça me dis… Ce soir la paranoïa me laisse tranquille, l’angoisse
aussi pourtant je suis pas guéris, je me rétablis. Soixante ans, j’ai rien vue,
times fly, je pense à nos grands poètes qui sont maintenant vieux et sages. Je
reviens au « Comme à radio » de Lucien Francoeur https://www.youtube.com/watch?v=fYIFt7UyP4U
moi j’aime ça la radio mais je l’écoute beaucoup moins je préfère le web où je
trouve tout ce que je veux. J’aimerais ça terminer avec de l’émotion ce soir et
oublier ces nuits noires. Bon! Je vous lâche avec ça, c’est terminé, c’est
finis. Je sais c’est pas de la grande littérature. Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
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