Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout tôt. J’arrive pas à me souvenir de mes rêves qui
ressemblent plus à des cauchemars. Je pense aux videurs dans les boîtes de
nuit, quel métier d’abrutis. Me souviens que j’arrivais tôt pour éviter la
foule mais j’étais aussi saoul tôt. Ça fait pas une très belle phrase, je
commence de bonne heure cette nuit. J’essais de vous livrer mes impressions
nocturnes. Je pense encore à Cuba, à l’ami qui avait une femme là-bas et qui
espérais la faire venir ici… J’ai rien à dire des Cubains, ils sont
sympathiques, je pense à ce petit boui-boui sur le bord de la route avec d’excellent
musiciens et des gars qui font danser ces dames pendant que messieurs sirotent
un Cuba libre. Je crois que je vais me faire un café, dehors les voitures
passent à toute vitesse. J’ai d’excellents souvenirs de la Havane, ce que j’en
ai vu c’était beau. Aujourd’hui c’est samedi quand l’automne arrive on pense
aux pays chauds, Haïti est éprouvé encore une fois, à peine sortis d’un drame
comme le tremblement de terre ils en vivent un autre avec l’ouragan Matthew, ils
ont pas demandé ça. Je suis de tout cœur avec eux. Lentement je me réveille, je
suis debout à l’heure où avant je me couchais. À cette heure ci y’a beaucoup de
fêtards qui vont terminer la nuit en mangeant aux restaurants ouverts vingt-quatre
heures. Ils vont essayer de dégriser un peu puisque y’a que le temps qui désaoule.
Je pense à la réduction des méfaits, à
ce boire sous contrôle que j’ai toujours été incapable de faire, quand je
buvais, je comptais pas les bouteilles ni les verres. J’espérais que ma voix
intérieure allait s’arrêter, c’étais pas fin-fin, après ça faisait toujours
plus mal, m’amenait souvent à la psychose, vous voyez je suis encore dans mon
thème de prédilection, ça marque cette vie là. Je pense aux rues de La Havane à
cet handicapé qui quêtais, à ce pas très bon caricaturiste qui pour un peso
faisait votre portrait. Cette nuit j’ai encore envie de partir, je ne sais pour
quelle destination, parfois je pense à la Chine mais on dis qu’on y mange pas
bien, que c’est loin et que le voyage est trop rapide. C’est toujours le rêve
du Cerf-volant du bout du monde http://www.cinema-francais.fr/les_films/films_p/films_pigaut_roger/cerf_volant_du_bout_du_monde.htm et j’ai pas oublié la place Tien an Men, je
peux pas encourager… Vous voyez je radote toujours les mêmes choses, je crois
qu’il y a des gens sérieux qui travaillent le week-end je pense aux hôpitaux, à
tous les commerces de services. Je me souviens de cette étrange sensation quand
on me donnait mon congé de l’hôpital, c’était dur et difficile pire qu’un
décalage horaire mais y’avait toujours le bonheur de se retrouver chez soi de
plus se sentir observé même si pour un paranoïaque ça reste une constante. Bon!
C’est à peu près tout pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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