Bonsoir!
Bonjour! Je souhaite bon voyage à une lectrice assidue de Terrebonne. Les
arbres ont changé de couleur quelques coups de vent et les feuilles vont
tomber. J’ai écrit quelques choses que j’ai soumis à l’institut, c’est
certainement pas très bon j’ai pas de nouvelles. Je persiste dans mon écriture,
arriveras ce qui arriveras… À la télé ils parlent de la disparition des
animaux, la journaliste dis que ça fait froid dans le dos… La directrice du
fond mondial pour la nature dis qu’il y a des solutions… Elle dis que c’est
possible. Je pense aux chasseurs sportifs… Je suis découragé, c’est mon senti
de ce soir vous pouvez pas vraiment dire que j’utilise trop de papier, je laisse
les arbres aux animaux en même temps je pense aux produits que ça prend pour
fabriquer un ordinateur. J’irai pas essayer de survivre dans le bois si je le
fait on va m’amener à l’hôpital comme un psychotique… Je pense au film Un Zoo
la nuit du regretté Jean-Claude Lauzon, un génie. Comme toujours le jeudi y’en
a beaucoup qui vont aller prendre une bière, moi je me souviens de ce qui m’arrivais
je me détruisais avec l’alcool. Encore mon sujet de prédilection… Nos élus
parlent d’argent du fédéral pour la maladie mentale, ce serait bien, une
personne sur cent est schizophrène faudrait voir ce que ça donne dans leurs
budgets. Hé oui! Je suis un pauvre fou, j’ai très peur du cancer du cerveau… Y’a
ce très intelligent et regretté Georges Hébert-Germain qui est mort de ça.
Lentement la noirceur arrive… Je pense aux nœuds que je suis incapable de faire,
demandez moi pas de vous attacher. Mais non j’irai pas au Bar-Salon faut
comprendre que le bas fond il est pas nécessairement physique, il est
psychologique l’enfer de la dépression toxicomane-alcoolique… Mais qu’est-ce
que je suis devenus, y’en a plusieurs qui doivent se payer ma gueule. J’essais
de respecter mes valeurs, l’argent et le matériel sont pas de celle-là, même si
parfois l’herbe semble plus verte chez le voisin. Bon! J’y vais sans trop y
penser, la télé en bruit de fond qui m’empêche de sentir mon angoisse, mon
anxiété j’ai toujours eu de la difficulté à faire la différence entre ces deux-là.
Je sais que ça fait mal, que ça fait peur pour moi ça va jusqu’à la paranoïa,
parait que le poète Allen Ginsberg était paranoïaque, je l’ai très peu lu, j’en
connais qui se calmais en prenant une bière. C’est pas vrai ça masque le mal
mais c’est artificiel, un faux repos. J’ai plus envie de me battre avec ça,
pense à ce gars qui disait avoir une scolarité de maitrise, il l’avait pas sa
maitrise! Encore quelques mots je veux pas faire de médisance, je nomme
personne de proche… Quand j’allais à la brasserie j’en sortais pas et quand j’en
sortais c’était pour aller boire ailleurs on appelle ça un alcoolique. Je vous
laisse en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
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