Bonjour!
Bonsoir! Dimanche de salle paroissiale, ça a l’air de l’automne. Je me souviens
plus des devoirs de la petite école. Je crois que j’avais appris par cœur les
tables de multiplication. C’est loin tout ça le dimanche je préférais le cinéma.
Je me sens vide j’ai rien à vous écrire souvenir des dimanches après-midi de
football américain à la télé avec le commentateur le regretté Raymond Lebrun. Je
crois que j’étais le seul dans ma gang de copains à regarder ça. Y’a mon
lecteur? Designer retraité de l’Outaouais. Je me demande ce qu’il fait. Je
crois qu’il est en camping où qu’il s’occupe des bébés. J’ai plus rien à vous
raconter un souvenir peut-être que je passais les journaux avec mon ami Christian on arrêtaient au bar
Army-Navy où le barman nous servais un grand verre de coca-cola. C’était mon
premier contact avec le monde nocturne. Plus tard j’ai passé le Montréal-Matin mais
ça été ma première faillite, je pigeais dans la caisse pour me payer des
cigarettes et en donner aux copains. Première expérience avec l’addiction.
Quand j’avais des cigarettes les copains étaient là sinon y’en avait pas. Ce
que je vous raconte là je l’ai jamais entendu de personne c’est mon premier
bas-fond. Je voulais pas être malhonnête j’avais besoin d’attention, maintenant
je pratique la pleine citoyenneté, je suis impliqué socialement, je paye mes
comptes mon loyer. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. J’aimais bien les
avions à coller et les bandes dessinées à douze cents. Je manque d’imagination
bien que mon père disait que j’en avais beaucoup quand je lui ai raconté mes
histoires de paranoïaque. Plus tard au travail le mécanicien racontais que j’allais
finir voleur de sacoche, c’était presque ça de toute façon je suis pas un
grand-homme et j’en ai pas connus qui sortaient du lot. La pool room voilà où
je passais le temps parfois j’allais écouter les gars qui répétaient avec leurs
orchestre. Moi je jouais de rien et je croyais pouvoir chanter mais on me l’a
jamais demandé. C’est la recette parfaite pour faire un bum. Dans le moment je
pense à la magnifique ligne des avions, aérodynamique. Je suis allé deux ou
trois fois au cadet de l’air on nous apprenais à marcher aux pas et comme d’habitude
avant le temps je voulais avoir l’uniforme bleu. Je l’ai pas eu je suis pas
resté. Je vous raconte ça je me sens presque comme à ce moment-là. Je me
promenais déjà pas mal je crois que lentement je développais ma maladie
mentale, j’étais instable… Je pense que la compagnie Time/Life savait que je
ferais pas grand-chose avec les livres d’art. Je les aimais mais j’ai arrêté
tôt l’abonnement et j’ai vendu les livres. Ensuite j’en suis venu aux affaires
sérieuses comme l’assurance vie que j’ai cessé assez vite de payer, l’agent m’avait
embobiné. Je vous raconte ça je veux pleurer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Plus de mot.
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire