Bonjour!
Bonsoir! Les arbres commencent à changer de couleurs… Je me rappelle je
rentrais à la shop la mort dans l’âme. La vie était dure et longtemps à part
ça. Me souviens de l’émission radiophonique Bouchées doubles animée par les
regretté, Jean-François Doré et Chantal Joli, que de plaisir j’avais à les
écouter ces deux là, http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7508023 c’est tout simplement de la nostalgie, j’avais
pas commencé à vivre, dans une vingtaine idiote qui ne voulais pas quitter la
maison paternelle. Je me rappelle plus du nom, je l’ai retrouvé j’étais un
Tanguy. Le patriarche en a eu assez de me voir étendu sur le sofa du sous-sol
et de me laisser vivre, la folie commençait à s’emparer de moi. Ça peut sembler
rigolo mais c’est presque tourné dramatique. C’est des souvenirs et je suis
heureux d’être sortie de ça. Cet après-midi la voisine s’amuse avec les
gratteux… Souvenir aussi du poèle à bois et du mur de brique derrière, l’hiver
je chauffait, le patriarche avait pris un contrat du Bell pour assembler des
chaînes qui soutiennent les bottins téléphonique. J’aurais pu en assemblé
plusieurs mais pour moi ça faisait pas de sens. Je crois que je vous ai déjà
raconté ça ailleurs. On refait pas une vie… Bon! J’y vais sans trop y pensés
dans le goulag occidental la circulation est dense encore des souvenirs de
psychoses sur le boulevard Pie IX, heureusement tout ça m’a quitté. Je délire,
je délire toujours les mêmes choses, les mêmes mal… J’ai sortis les biscuits
salés, si au moins je pouvais vous écrire sur la mythologie inventer un nouvel
Atlas, pauvre ignorant que je suis, j’ai lu quelque part qu’au Québec y’a pas
de mythologie et que sans mythe on fait pas un pays… Disont que Ti-Mé Paré
comme mythe c’est pas fort, on est toujours dans la dérision, pour avoir des
mythes encore faut-il savoir lire, mais on préfère souvent les criminels des
nouvelles télévisées. Je pense à la vision du commun qui fait de la littérature
un objet pour les efféminées. On semble pas croire que la lecture ça sauve des
vies. Aux livres on choisit souvent les
sports mais le mieux je crois c’est de marier les deux. Je sais pas pourquoi je
pense au métis Louis Riel, peut-être un certain rapport avec la mythologie mais
il a perdu on l’a pendu, nous sommes un pays bâtis sur la défaite, ça non plus
c’est pas fort… Votre Ti-Coune sait pas où il s’en va avec ça, je veux pas me
faire mener politiquement par ceux que je vois, je trouve qu’ils ont des sales
gueules et c’est suffisant pour pas les aimer, je suis un peu comme les madames
et la coiffure des politiciens qui lui gagne des votes. Y’a toujours l’argent
cette valeur qu’on nous enfonce bien dans le crâne. Ceux qui disent que c’est
pas nécessaire sont toujours pleins. Je sais y’a plusieures fausses notes mais
je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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