Bonsoir!
Bonjour! J’arrive pas à dormir c’est comme si je faisais de la fièvre. En
écrivant comme ça parfois on trouve une pépite, c’est pas de l’or mais j’arrive
à faire une image riche. Je me lève, je me couche j’arrive pas à dormir. Ce
matin on va dans un verger ramasser quelques pommes. Y’avait ce gars qui disait
qu’à quatre heure du matin c’était le meilleur temps pour faire ses coups, qu’à
cette heure-là même la police dormait. Mais oui le goulag occidental dors,
quelques voitures passent rapidement, le matin s’en viens et j’attends. Je me
bat pas avec le clavier je laisse les mots arriver quand à la nuit elle va
partir nous quitter encore pour cette journée. On m’a félicité d’avoir un texte
publié dans le livre des Impatients, le groupe d’art thérapeutique. Je sais pas
si c’est à titre d’artiste, de personnalité où d’Impatients c’est pas important
mon texte est là. Mercredi je sais pas pourquoi j’ai salué une inconnue… Je
sais qu’on aime pas que j’écrive ce qui me passe par la tête mais je vois pas
ce que je pourrais écrire d’autre… Y’a quelqu’un qui cherche des contenants
recyclables dans les rebuts et dans les bacs de triage. Comment écrire que
maintenant l’angoisse est beaucoup moins grande que j’arrive à vivre décemment
sans peur des voisins. Je songe à tout ce temps que j’ai vécu avec la peur au
ventre comme si j’étais en guerre avec l’univers, la paranoïa omniprésente. Je
reviens sur ce voyage organisé à New-York, les voyageurs que j’entendaient me
dénigrer, je sais pas si c’était vrai ou si c’était des hallucinations. J’étais
très confus mais je suis arrivé à m’isoler dans la foule de Manhattan. Je crois
que j’ai un ego perturbé, une hyper-sensibilité maladive… Le chauffeur d’autobus
comme j’ai rien acheté se demandait ce que j’étais allé faire à New-York, c’était
juste pour le beat de la grosse pomme. Trompez-vous pas c’était il y a plus d’un
an mon voyage le plus prêt c’est à Washington. C’est vendredi lentement les
gens se lèvent pour allés au boulot, quelques un ont veillé tard intoxiqué et alcoolisé ils
sont incapables d’aller travailler… J’ai souvenir d’avoir fait ça, on pouvait
pas compter sur moi, je couchais n’importe où chez la première venue. Je crois que
je vais prendre une douche. Voilà c’est fait, j’ai un doux parfum, bientôt le
jour va se lever souvenir encore de ces matins ou je partais travailler sur le
pouce c’était pas drôle, j’avais pas les moyens de m’acheter une voiture, c’était
ça j’ai presque toujours vécu sans automobile. Y’a des chansons qui me
reviennent comme des vers d’oreilles, ce qui m’étonne le plus c’est que j’écoute
pas la radio du matin. Je suis debout mais je suis pas un travailleur, je m’y
retrouve pas… Les habitants du goulag occidental vivent pas les problèmes de
circulation. Je m’arrête là avec une pensée pour quelqu’un. Merci d’avoir lu
jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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