Bonsoir!
Bonjour! J’ai des problèmes avec le câble télé, ce soir j’ai beaucoup de
difficulté à vous écrire. Je veux écouter le hockey mais le canal semble pas
branché. Je pense… Finalement ça marche. Le mot qui me viens en tête c’est
névrose, viens de regarder une magnifique version de Creep de Radiohead https://www.facebook.com/nbc/videos/10154084312154760/
. La soirée est pas mal avancée, l’équipe canadienne de hockey à gagné. Je
pitonne sur ma télé essais de voir les stations à lesquelles je suis abonné. C’est
pas très beau comme phrase. Je mange quelques biscottes, je suis à bout de
cette écriture, j’ai tout écris à propos de mon senti, cette démarche « littéraire »
ne m’auras mené qu’à un cul-de-sac une impasse. J’ai plus de souvenirs, j’ose
pas vous dire que j’avais fait pleurer le patriarche à mon entré et à mon
expulsion du collège. Plus tard l’oncle voulait m’aider à m’inscrire pour des
études en éducation spécialisé, le patriarche l’avait pris personnel, l’oncle
lui en avait pas parlé… C’est des vieilles histoires tout ça, je radote. J’ai
soixante ans je peux pas recommencer ma vie, plus je vieillis plus le temps
passe vite et je suis échoué sur les haut-fond du goulag occidental, ma coque
prend l’eau je coule mais je m’accroche au bastingage en attendant les gardes
côtes, tout ça pour dire que la vague quelle qu’elle soit ne m’auras pas mené
loin juste sur de la pierre au ras de l’eau, le moteur étouffé, le mat brisé et
les voiles déchirées c’est pas fort comme métaphore, une épave ça écris pas
comme les grands hommes de lettre, ma vie c’est un peu la fin du vingtième
siècle, le début du suivant qui a vu naitre la terreur, mais oui j’ai peur,
maintenant que ça s’approche je veux plus mourir. Ce soir j’essais de tout vous
donner, limité par le peu de verbe que je sais utiliser, laissé mon senti
approché du votre ce ne seras que ça un rapprochement sans faire de mal par un
déjà vieux prestataire qui s’est toujours battus avec la misère. Je courre à la
mère et dans la mer de sentiments méchants je me perds comme souvent, voilà
voilà tant de temps qui m’arrache gros jean comme devant. Je sais pas trop ce
que ça veux dire, peut-être une autre façon de dire ma perte, ma malédiction,
vous en ferez de belles phrases moi tout me mène en rond. Les filles disait c’est
que des mots, oui mais les miens je les ai appris dans la douleur et le mal, j’écris
pas avec mon sang parce que c’est trop clair trop évident, ça saigne et vous me
rentrez dedans. J’y arrive et je pense comme souvent à Jos et son Boubla du
Race de monde du grand V.L.B. Voilà! Voilà! Voilà quelques mots encore que je
vous prie de me pardonner, j’ai pas d’échelle je peux pas grimper. Je vous
laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
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