Bonsoir!
Bonjour! Me revoilà déjà! C’est la nuit et j’y vois plus clair. Je pense à ce
centre de crise que je visitais quand ma maladie était virulente. Je suis pas
mal content j’ai pas besoin de retourner là ni à l’hôpital. J’essais de trouver
la raison de cette douleur intolérable, à ce commencent d’écriture qui a eu
lieu-là. Je crois qu’Émile Nelligan est mort fada dans les bâtiments de l’institut
semble que lorsqu’on le visitait il récitait ses mauvais poèmes… Je crois qu’il
faut être fou pour écrire de la poésie pour s’attaquer au sens du monde, lui en
donner où le retirer. Maintenant nos poètes ils sont dans l’enseignement s’agis
aussi de montrer le sens mais d’une façon moins radicale on a un nom pour
toutes ces maladies de l’âme, on se demande si le psychiatre devrais pas nous
dire laisse tomber la poésie y’en a d’autre qui l’ont fait et ça ne leurs a pas
réussis pourtant le psychiatre quand je lui posais une question il me disait d’aller
voir à la bibliothèque. Je sais pas si c’est parce qu’il ne savait pas où il
voulait m’occuper. Ouais! Je trouve pas qui a créé les jeux d’eau du parc le
Vaisseau d’or près de l’institut, ça semble pas important pourtant celui qui a
inspiré cette œuvre est mort dans l’édifice tout près. Je vous reviens avec
cette histoire de Nelligan qu’on avait peur de nous enseigner parce qu’on
voulais pas qu’on devienne romantique mélancolique pas traitable comme lui. Je
sais pas si Émile étais dans le sentis quand il a écris le vaisseau d’or si ça
aidé à la création. Fallait qu’il ais un brin de lucidité… Je pense au profond
désarroi que j’ai connus à un moment j’appelais les lignes d’aide et j’écrivais
des poèmes digne des plus mauvaises opérettes… Ce que j’ai toujours trouvé c’est
comment en crise on laisse entré n’importe qui chez soi même les travailleurs
sociaux des centre de crise… Bientôt les enfants vont s’amuser dans les jeux d’eau,
j’ai beau chercher je trouve pas qui a créé ce jeux d’eau. Dehors quelques
passants qui ne savent pas où pieuter pour la fin de la nuit. Je reviens
toujours à tous ceux-là qui n’ont plus rien, au vol de ma tablette électronique
dans un café… Je vais revenir à mon senti, il y avait les impressionnistes qui
donnait l’impression, moi je suis un sentimental j’écris sur mon senti de
mental. Je commence une nouvelle aventure « Tu n’étais seulement qu’une
aventure sur mon cœur de pierre une égratignure »-Gerry Boulet.
Étrangement même si c’est pas chaud j’entends des climatiseurs. Dans ma
jeunesse on ne m’a pas laissé faire, je voulais écrire mon prénom avec un
soupçon d’exotisme je voulais écrire Bernhard mais le prof sans trop insisté a
réussis a me faire changer d’idée. J’aime bien l’idée d’avoir un vrai prénom
français. Ça va être tout pour ce matin.
Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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