Bonjour!
Bonsoir! Je suis découragé, écrire comme ça ça n’a aucun sens. J’essais quand
même de meubler mes journées. Je vous écris pas un manuel psychiatrique, mon
écriture est je crois de l’ordre de la manie. Je croyais avoir raté l’émission
littéraire française, mais non c’est demain. Le climatiseur est arrêté, je
pense au frère de mon beauf que j’ai toujours apprécié. J’écris ça parce que je
sais qu’il a pas eu une vie facile… C’est encore et toujours de l’ordre du
senti et comment justement vous dire mes sentiments. J’écoute ce que ça dis en
dedans, solitude, bavard, incapable, impuissant, pourtant vous êtes pas obligés
d’y croire, l’impuissance c’est devant toutes les choses qui me font mal et que
je dois accepter. Lentement je laisse filer les mots, j’écris comme on va à la
pêche en espérant que ça morde. C’est
difficile de vous dire mon écriture, y’a qu’en ce moment dans la rédaction que
mes mots font un peu de sens. Je pense aux copains et copines de ma vingtaines
d’années à comment ils se sont fait une vie loin de moi et moi aussi loin d’eux.
« On s’était dit rendez-vous dans dix ans même jour, même heure… On verras
quand on auras trente ans »-Patrick Bruel. C’est plus une question d’âge
bientôt j’aurai soixante ans, moins d’amis mais des frères et une sœur que j’apprécie.
Je suis sur le bord des larmes j’aurais aimé faire je ne sais quoi de ma vie.
Je peux dire que je crois être un artiste avec tous les doutes que ça charrie.
Je pense au grand Yves Montand, la chanson le temps des cerises qu’il interprétais
si bien, souvenir d’une boîte de nuit avec des chansonniers qui avaient refuser
de chanter le temps des cerises. Ça m’avait blessé… Je pense aux trente
glorieuses ces années de mon enfance où tout je crois étais plus simple, plus
prospère… Pourtant y’a des hommes qui ont gardé la même job toute leurs vie des
années soixante-dix à aujourd’hui. Pas moi, comme j’écris souvent j’étais
instable. J’aurai vécu dans un univers de questions où d’autre s’en posaient
pas, c’est pas plus mal mais moi, mais moi ma copine était l’angoisse… Ce que
je trouve étrange c’est de vivre dans ce monde sans se poser de questions, les
migrants, les guerres, le nucléaire, l’ozone et encore, on ferme les yeux on se
bouche les oreilles et on essaye de trouver du plaisir à vivre. C’est un peu
débile d’avoir voulu changer le monde, je me suis beaucoup changé mais je passe
encore beaucoup de mon temps à me questionner. Comme je l’ai écrit dans ce qui
précède j’ai presque soixante ans il est un peu tard pour les questions. Bon!
Le grand soir c’est pas de si-tôt. Je sais pas trop quoi vous écrire, je crois
que vous allez encore avoir une illustration du Che. Je termine donc là-dessus en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard
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