Bonsoir!
Bonjour! La pluie a un peu cessé, je pense toujours à nos amis français
inondés. J’ai quelqu’un dans ma vie sentimentale, ça fait du bien. Je suis
heureux c’est peut-être pour ça que j’ai pas grand-chose à vous écrire. J’écris
toujours mieux quand je suis dans le malheur, j’ai quand même pas à lui courir
après. La première personne du singulier certaines personnes détestent quand on
s’en sert, ils trouvent ça trop narcissique mais je parle de moi, l’autre le il
je sais pas ce qu’il vie. Dans LaPresse+ ce dimanche y’avait un excellent
dossier sur la revitalisation de Montréal. Je me souviens à une époque on m’avait
proposé de faire le recensement dans Griffintown dans ce temps-là y’avait que
deux pelés et trois tondus qui habitaient là rien de payant… Le quartier des
spectacles un peu plus au nord c’est pas mal aussi, les lampadaires sont
spectaculaires… Ce soir je suis loin de mon senti j’essais d’y venir, y’a pas
de larmes. J’aimerais bien vous faire rire mais ce que je vie c’est jamais
drôle comme si j’avais laissé tous mes rires aux festivals de l’humour où
encanné pour la télévision. Maintenant on ne rit que pour l’industrie de l’humour…
Les pros appellent ça des one liner je suis pas capable. À vous de trouver la
poésie dans ce que j’écris, j’ai lu quelque part que c’étais mieux dans le
temps du sexe, drugs & rock’n’roll, peut être mieux mais mortel les
vedettes rock payent cher pour l’apprendre. Y’a ça aussi l’inspiration du
toxicomane, l’angoisse mise en mots où comment se tuer pour une où deux
chansons. « Ho Lord! Wont you buy me a Mercedes Benz »- Janis
Joplin, Michael McClure, ouais toujours saoul dans la musique pour ensuite
atterrir à l’urgence de l’hôpital parce qu’on sait plus ce qui arrive, une
sorte d’inconscience psychotique…Non, je suis pas jaloux j’ai tout ce qu’il me
faut. Je me demande si le poète de Sudbury prend toujours un coup, l’alcool c’est
aussi une belle façon de développer un diabète et de se faire amputer, je sais
pas comment on appelle ces jambes remplies de sang qui circule plus… Le temps
est frais j’avais mis une petite veste, pense à ce gars qui avait trop pris d’Ativan
et qui grelottais même à trente cinq degrés… J’évoque peut être un peu Bukowsky
et ses bas-fonds, ses bars remplis de coquerelles de cafards avec de vieilles
dames décati qui boivent des cocktails sans classes… Au bar quand j’y allais on
aimait pas ma façon de parler ça ressemblait trop au langage du vieux
red-light, une fois saoul j’en avais plus de classe. Je les vois téter leurs
bières au comptoir, muet une gorgée pour ensuite faire la sécurité. C’est finis
le temps des claques sur la gueule, je reste sobre chez moi et je m’en fait
pas. J’ai plus grand-chose à vous écrire ce soir. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!!
À la très prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!!
Ciao!!!
Bernard
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