Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, je suis debout et je vous écris. Je pensais m’être fait
une amie, mais non! Je crois qu’il y a trop de distance entre ce qu’on a vécu
et ce qu’on est présentement. J’avais littéralement de la difficulté a
comprendre c’est une personne très physique alors que moi je suis tout dans ma
tête. Cette nuit j’essais de faire du sens dans ce que j’écris. Me suis fait un
café riche et corsé comme écris sur l’étiquette, c’est des niaiseries je
préférerais beaucoup vous parler de ce que je sens et ressent en tout cas j’ai
pas le cœur brisé. Je crois que ça a voir avec la vie que je mène, je suis bien
installé et je veux pas laisser personne envahir ma vie ni moi envahir la vie
de quelqu’un… J’écoute ma voix intérieure elle me dis que c’est toujours ça que
j’écris, j’arrête je saute d’un propos à l’autre c’est pas bon bein voèyons, je
suis pas médecin ni Jacques Ferron. La matriarche me disait que la mort la
fâchait sa façon de venir chercher quelqu’un qui méritais une belle retraite,
il commençait a vivre et il est aussitôt partis. Je pense aussi un peu à toute
ces vies fauchées à Orlando, ils faisaient rien de mal ils s’amusaient, un
moment de détente dans des vies parfois exigentes. C’est étrange comment on
croit parfois que la mort c’est nouveau, on est supposé être civilisé mais y’a
toujours un salaud de bourreau auto-proclamé qui s’impose. Je pense à cet ami
gay que j’avais, il est disparu de ma vie c’était toujours intéressant de
discuter avec lui, je sais pas ce qu’il est devenu… Faut pas laisser abattre
nos amis comme ça! On est une société ouverte faut pas se mettre des œillères et
accueillir les gens comme ils sont, c’est assez facile a dire mais la pratique
est plus difficile on a toujours peur de l’étranger. J’ai jamais assisté au
défilé de la fierté gay, je vais être franc avec vous je sais pas trop mais je
suis quand même d’accord pour dire « vivre et laisser vivre ». Je
veux pas être un autre de ces weirdos qui écris sur internet, souvent les
désaxés s’expriment… Ça m’amène a vous dire que je vais peut-être bientôt
arrêter. Je veux pas être un autre pauvre fou qui « s’exprime ». Dans
le journal on disait de moi que je suis un poète maudit, la malédiction dans ma
façon de faire oui! Maudit parce qu’au ban de la société, différent le seul
endroit où je me retrouve c’est dans la catégorie des malades mentaux . J’essais
d’être un paranoïaque pacifique, je pense à Allen Ginsberg… Mais oui un pauvre
fou de poésie, de mots mal dit… Je suis trop vieux la poésie c’est pour les
jeunes une façon de voir le monde, de le refaire aussi. Je m’arrête donc ici en
vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard
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