Bonsoir!
Bonjour! Je vous en fait une deuxième, deux pour une comme chez Tony l’italien.
J’ai dormis, je remercie le lecteur retraité de Repentigny pour ses bons mots c’est
apprécié. Ce soir je vais voir un show de danse, je vous en reparlerai. Trois
heures trente sept, le goulag occidental est tranquille. J’avance
tranquillement au travers de la brousaille de mots dans ma tête. Pense à l’intervenante
qui m’a écouté hier soir quand ça allait pas bien, merci! J’ai oublié ce que j’ai
fait de la rose qu’on m’a donné après le show, je l’ai jeté je crois… Une
grosse ferme a passé au feu hier quatre vingt vaches qui n’ont pas survécu. J’ai
toujours le souvenir de l’étable, son odeur chez le grand oncle Rolland. Mes
parents se demandaient pourquoi je pleurais quand ils partaient et me
laissaient derrière, je faisais mes crises parce que ma mère passait son temps
a me dire qu’elle allait me laisser derrière en pension, je croyais que ça y
étais que je verrais plus mes parents, mes frères et sœurs c’était tellement
intense comme douleur j’avais peur. Je crois que ma schizophrénie a commencé
là. Quand je me lève tôt comme ça c’est comme si j’allais faire le train
quotidien, tout ce qu’on fait le matin dans une ferme, ce matin on pourrait appeler
ça ma chronique agricole. Je suis partis de la pizzeria pour arriver à la ferme
maintenant je dirais adieu veau vaches cochons. Je suis très urbain sur le sol
de mon goulag occidental. C’est une autre chose que faisait la matriarche elle
aimait toute les émissions qui parlaient de la ferme. Je me rappelle même être
allé au salon de l’agriculture au palais du commerce je crois mais on vivais
pas à la campagne on était en banlieue on avait bien quelques poules et
quelques lapins, un grand potager mais rien à comparer à une vrai ferme. Même
pas question d’avoir un tracteur pour tondre le gazon. J’aimais quand même bien
passé le rotoculteur pour labourer et préparer le potager. J’étais enveloppé de
cette ambiance là voilà pourquoi le retour à la terre j’y croyais pas, urbain j’était
essentiellement urbain du snack-bar au super marché. Au début en banlieue c’était
comme à la campagne y’avait la livraison du pain du lait et les monsieurs
Fuller et Familex qui passaient. J’étais encore ti-cul, on bouffait des gélules
d’huile de foie de morue ça donnais de la vitamine A et D on nous en donnait
parce qu’on avait peur du rachitisme, on voulait nous garder bien gras… Le
gazon, les animaux à part le chien c’était pas mon fort. Mon père a aussi eu
une maison à la campagne, je me souviens y être allé un week-end avec la blonde
du moment. Pour le lait je vous ai pas mentionné qu’on buvais du lait en poudre
je crois qu’il y a plusieurs familles qui faisaient ça. J’arrête ici. Je vous
remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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