Bonsoir!
Bonjour! Me vl’à!!! Aujourd’hui je
pleure Mohamed Ali est décédé… C’est que je ressens de la peine c’était un
grand homme… La France est encore inondée pendant que dans l’ouest Canadien c’est
le retour aux maisons brûlées de Fort McMurray… Les idées se bousculent dans ma
tête. Je pense à mon futur voyage à Washington, lis l’excellent guide du
National Geographic. Parfois écrire ça amène la paranoïa surtout quand mes
écris sont ici que tout le monde peux les lire.
Je me fais vieux et à court d’idée, aujourd’hui je suis allés à la
librairie ai acheté deux romans qui se passent à Washington. Jusqu’à aujourd’hui
ce que j’écris ici c’est l’histoire de mon monde intérieur habité par la peur
la douleur l’angoisse la schizophrénie les voix et tutti quanti. Ce soir je
vous écris lentement, pense beaucoup à ce que je vous écris là. Les rues de
Montréal sont fermées quelques une pour le tour de l’île à vélo que j’ai
toujours trouvé idiot, la rue Sainte-Catherine dans le village qui est déjà
moins idiot, et la rue Mont-Royal sur le plateau avec le marché de la poésie à
la place Gérald Godin c’est presque une apothéose quoi que je le fréquente pas
ce marché. Je fais de la poésie comme un reclus misanthrope et ça donne des
textes pas trop forts comme celui-là… J’aimerais beaucoup être un vrai poète c’est
toujours l’idée de pas être un raté comme je disais à l’amie parfois faut ce
qui faut, je pense aux poètes soulard, saoulons, « Ça se saoule le dedans
de pathétique »-Claude Léveillé. Mes mots, mes mots, mes mots j’en bégaye
j’aimerais ça en maudit être publié sur papier. Je veux pas le faire à compte d’auteur
bien que je sache que plusieurs ont débuté comme ça. Vous pouvez quand même me
lire et me relire ici. Tout à coup je vous écris comme une fuite loin de mon
sentis et c’est justement ça mon sentis qui est important. Je sors un peu de ma
mélancolie de ma neurasthénie pour regarder le magnifique soleil de début de
soirée, il est encore très haut et va se coucher derrière l’édifice de la
bibliothèque Frontenac. C’est pas que j’ai pas essayé, je veux vous parler des
vieux bientôt je vais avoir l’âge pour la FADOQ c’est affreux, les jeunes m’appellent
le bonhomme me semble que je parlais comme ça y’a quelques mois. Je devrais me
coller une date de péremption dans le front, bein oui un jour y’auras une fin
je serai gâteux sinon gâté. Pourris mais toujours à la recherche du nouveau, de
l’original quelque chose pour m’émerveiller, dehors y’a un maniaque du klaxon
rien pour m’étonner. J’ai essayé encore ce soir d’amener de l’émotion, c’est
pas simple souvent on lis comme on mange du pablum ça passe right thru. J’essaye que ce sois pas indigeste. Je
termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la
prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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