mercredi 2 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Souvenir de ces gars qui après le travail allait prendre un verre au bistro. J’en étais incapable je m’emmêlais toujours les pieds, j’en sortais plus ça me menait jusqu’à tard dans la nuit. J’ai vu que cette semaine au Quai des Brumes l’excellent Stephen Faulkner se produisait. Je sais pas si il a arrêté de boire ce grand sensible rêvait il de faire toutes ces petites salles. J’aimais bien ses shows mais depuis que j’en suis sortis je me porte mieux trois set et pour finir le last call, bonsoir on farme ! Donnez nous une petite chance ! Lui et Plume Latraverse avaient la bière comme muse, je pense à l’odeur de souffre après une nuit dans un bar. Maintenant chaque taverne a sa bière maison des micros brasseurs qu’ils disent, c’est à s’en rendre malade… Je me souviens du Futenbulle la première brasserie avec des bières de tout les pays. Je vous raconte ça c’est d’un débile profond, l’abreuvoir faisait que me rendre ivre et la solitude arrivait juste à me faire plus mal. Sans travail je sortais marcher l’après-midi commençait par un café dans le haut de la rue Saint-Denis pour ensuite m’engouffrer dans une taverne et boire pour essayer de calmer la douleur de l’angoisse la bière c’étais jamais assez. Encore fallait entendre les inepties que je racontais… Faut dire que toutes ces années j’ai jamais rien vue de biens édifiant. Y’a surement quelqu’un qui savait que ce serait ça ma vie que je me ruinerais la santé mentale. Je crois pas que je vais boire aujourd’hui ça va bientôt faire trente ans d’abstinence mais ne mettons pas la charrue devant les bœufs c’est juste aujourd’hui. En ce moment il fait frais comme si l’été était terminé pourtant il va surement y avoir une autre canicule. Quand je buvais j’étais pas très aimable, le gars du bistro savait pas comment se débarrasser de moi je collais une vrai mouche à merde. Je descendait dans un bar du quartier latin je m’assoyais au bar et je perdais mon temps entre le scotch et la bière. Je sais pas ce que vous en pensez de ma vie de trimpe, j’ai jamais rien bâtis mais au moins je démolis moins. Voilà! Je termine c’est la chute la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

03/08/2023


mardi 1 août 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous parlerai pas longtemps de mon hygiène, je sors de la douche parfumé et j’aime ça… Dans mes moments de maladie mentale je croyais toujours que je puais je me douchais trois où quatre fois par jours c’était pénible faut dire que je fumais ça aidais en rien. Je commence a revenir sur les mêmes thèmes c’est ennuyeux… L’ami sclérosé m’appelle parfois on se dis tout le temps que c’est tranquille qu’il y a rien a raconter moi je crois que pour un alcoolique abstinent c’est mieux comme ça… Encore un autre thème usé à la corde. Je sais pas si y’a un lecteur une lectrice qui peux me dire si y’a un film sur Gaudi qui existe ? Son architecture la Sagrada Familia enfin tout quoi ! Ouais ! On a étiré le chèque un petit verre une petite puff pour la route et on replonge, on v a essayer de soutirer vingt dollars à une connaissance ici où là, y’a longtemps déjà je faisait la tranche de bacon sur une piste de danse ça ennuyais les gens fallait que je me rappelle que je pouvait pas faire ça partout. La vie dans les « boîtes de nuit » c’est difficile, la musique et tout ce verbiage, ce babillage et les verres de bière qu’on renverse sur soi souvenir d’un endroit sur le plateau qui s’appelait Le Passeport à l’époque j’avais jamais voyagé et y’avait cette gentille demoiselle qui s’était occupé de moi toute une journée un rare bon souvenir. Ça fait longtemps ça va faire trente ans bientôt que je suis sortis de cet univers mortel. J’y pense souvent à cette fille comment angoissé et paranoïaque j’étais resté muet avec elle de toute façon j’étais pas le genre de gars qu’on choisis trop bum… Pendant ce temps là dehors on entend de la musique électronique et un gars qui gueule se croyant dans les bas-fonds de New-York. Déjà août encore un moment et ce seras l’automne, j’aimais bien la rentrée et les nouveaux livres, j’aimais moins les vêtements neufs ils étaient pas confortable, j’étais le premier des garçons je grandissais mes vêtements trop petit seraient pour mes frères. Voilà! Je termine là-dessus c’est la fin la conclusion l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Obrigado !!!

02/08/2023


lundi 31 juillet 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je me suis gavé d’émissions voyages. Je pensais à mes départs j’avais envie de repartir, Porto et Lisbonne c’étais bien. Y’avait la dernière émission d’une série sur le voyage au Viet Nam on y mentionnais la nécessaire solitude des animateurs une fois qu’ils ne sont plus devant la caméra. Le profond gouffre dans lequel ils se retrouvent qui peux mener au suicide. Le succès est trompeur, j’aime quand même beaucoup voyager. Je pense à ma prochaine destination, je veux pas faire de voyage organisé parfois je pense aux pays du nord, Allemagne, Suède, Norvège… C’est un peu trop près des pays en guerre. Je viens de comprendre pourquoi ça veille tard ce soir, c’est la soirée du chèque chacun vas y faire sa petite business. Les tenanciers de bars sont heureux vas y avoir des clients pour un moment. D’autre si ils sont assez lucide vont payer leurs dettes au pusher et acheter de la dope pour un moment, je les vois d’ici coupé la dope déjà coupé pour faire un peu d’argent. Peuvent pas vraiment se trouver de logis y’en a pas, ils vont se trouver un compagnon d’infortune qui a encore un toit et y passé quelques jours c’est ce qu’on appelle l’itinérance. Je les vois remplir leurs cuillères et leurs seringues avec l’eau sale du caniveau. On a oublié un peu vite les MTS, le Sida qui est toujours là sournois, le pourquoi des lieux d’échanges de seringues ces nouvelles dopes qui sont apparues et causent des overdoses irréversibles. Tout ça pour un gouffre dans l’âme une seule erreur de parcours une trop grande consommation d’alcool, la bière au goulot pour ensuite sniffer et en venir a se piquer. Cette nuit bien intoxiqué on y crois, une dernière j’arrêterai la prochaine fois faut comprendre parfois on meurt y’en a pas de prochaines fois. Il est passé minuit l’argent est surement sur le compte on cours au guichet remplis de monde certain pour on ne sais quel raison on pas eu de montant et vont essayer de se faire avancer de l’argent par un client. Ça commence le cercle vicieux de la consommation, ça demande toujours plus. Voilà c’est tout pour cette nuit c’est la chute la fin l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

01/08/2023

 


dimanche 30 juillet 2023


 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est la nuit de dimanche à lundi c’est comme si je vous avais tout dis, c’est la deuxième semaine de vacances qui commence. À la radio Grease, mes pensions ont toutes été versées. Pour m’inspirer j’ai pris une douche, je sais pas pourquoi ce soir ça sent la friture. Ce matin je vais regarder les finales féminines de soccer… Hier au football canadien les Alouettes de Montréal ont gagné. Je suis loin de mon univers intérieur, je me suis parfumé ça fait du bien. Parfois le dimanche quand y’a du sport j’ai pas de pensée mortifère. Dans quatre heures elles vont jouer j’aimerais qu’elle gagne… Des mots ce n’est que des mots camarades avec toute leurs forces et toute leurs faiblesses au mieux ça guéris la névrose… Je pense au hit parade le nombre de fois où les mêmes artistes s’y retrouvent. Je sais qu’il y a des musiciens de studio qui ne font que ça… Je suis vide cette nuit pourtant je pense à vous, j’arrive quand même pas à dormir j’ai regardé les photos de la magnifique Thunderbird de mon bro. À la radio Victime de la mode. Sur les pages web de Amazon une Fender Strato Caster un beau modèle. J’arrive pas à vous raconter l’essentiel, j’ai dormis un peu, fermé la radio sortis les chips. Souvenir des gars du Séminaire Saint-Sacrement qui m’avaient invité à un de leurs partys en me disant qu’il fallait que j’évite la direction si je voulais pas me faire péter la gueuler. Je sais pas pourquoi je me souviens de ça c’est bien inutile j’ai appris très vite qu’ils voulaient pas de moi. C’est étrange les souvenirs ont dirais que ça s’est passé hier avec l’affect en moins, c’est finis heureusement. J’en ai quand même de bons, des voyages un peu partout dans le monde, je vais surement repartir. Je nommerai pas personne mais dans mon enfance y’avait de grands cons qui ont « réussis ». Zilon est décédé un grand artiste une grande œuvre. Les grands cons c’est des gars qui sont devenus des petits boss, ils me puent au nez… Faut vraiment être insensible ce monde là ça se permet tout de beaux salauds. Voilà !!! J’y suis pour cette nuit c’est la chute la conclusion, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère.

31/07/2023

samedi 29 juillet 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore une fois le lait a caillé dans le frigo, il fait trop chaud. Les feux de forêts semblent se calmer du moins ils en parlent moins aux actualités. Je voudrais vous faire rêver vous sortir de votre morne quotidien, pour les amis français les amener à la pêche à la truite sur un de nos magnifiques lacs du nord. Il est un peu tard faudrait réserver pour l’an prochain sinon partir en camping et acheter nos permis de pêche comme faisait le patriarche être prudent et descendre le long d’une rivière poissonneuse. Après la pêche mon frère se chargerait d’arranger les truites et moi je les ferais cuire sur le feu. Je pense aux mouches noires je crois qu’au mois d’août y’en a moins… Ça fait un moment que je suis partis pour un voyage en province, je crois qu’un voyage à l’étranger est plus simple, ici la campagne nous rejette quand on est seul. À moins de se rendre à Saint-Michel-des-Saints à quelques kilomètres de Montréal on y a fait l’histoire de la drave ces troncs d’arbres qu’on faisait descendre la rivière, la drave un métier dangereux. Les plus habiles sautaient de pitounes en pitounes et défaisait les embâcles. On a longtemps été un pays de bûcherons et de draveurs au printemps les gars revenaient en ville avec leurs paye se louait une chambre au dessus de la taverne, se lavait et partaient sur la brosse… C’était des vies de ce qu’à l’époque on appelait vieux-garçons on voulait pas où on pouvais pas se ranger on préférais la bière, on attendait l’automne pour remonter dans le bois et revenir pour payer ce qu’on avait fait marquer, c’étais le crédit de l’époque. Souvent on s’arrangeais pour trouver un chantier avec un bon cook fallait bien manger. Après le red-light on jumpais au campe, quand on revenait fallait pas faire de trouble et parfois acheter une scie mécanique c’étais plus payant. Parfois on parlais de showboy je sais pas trop ce qu’il faisait je crois que c’étais le plus jeune en charge d’aider les bûcherons. Le mois d’août arrive on se prépare pour l’automne et les premières neiges, pour huit où neuf long mois on va bûcher pour au printemps draver, y’avait que ça c’étais des métiers. C’est la chute la fin l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

30/07/2023


vendredi 28 juillet 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit je me fait réveillé par des pétards, j’étais surpris et j’avais la peur de confondre ça avec une arme à feu. https://youtu.be/ftHob0-TKWs  vous pouvez suivre ce lien si ça vous intéresse j’y parle de rétablissement. Cette nuit j’écoute de la musique, c’est samedi le mois de juillet tire à sa fin, je trouve ça désolant de devoir vivre avec cette blessure de l’âme. Hier l’urologue je l’ai confondu avec le neurologue j’ai tout annulé ça je vais attendre que mon médecin de famille réactive ça. Ce soir c’était une soirée football suspendus par les orages. Je crois que mes lecteurs lectrices d’Aylmer ont été touchés… J’ai tout ce qu’il faut dans le frigo demain matin j’ai pas besoin de sortir parfois je pense aux nombres de fois où j’ai failli mourir, je suis encore bien vivant c’est la part réelle de la paranoïa, la peur subséquente de toute façon un alcoolique actif dois s’attendre à être menacé… Encore l’alcool !!! Cette nuit je suis calme je ne vais plus dans ces bars où ça sent la sueur et le dessous de bras. À la radio la toune Stock in the middle with you ça me rappelle les matins tristes quand je partais au boulot et que ça jouait. Maintenant je me rétablis, je sais pas comment vous dire que j’essais de partager, le rétablissement c’est du domaine du possible c’est pour ça que je vous écris même si les murs de l’asile sont maintenant virtuel, en fait c’est juste une vision je suis libre, mon passeport est précieux, je peux me rendre un peu partout dans le monde… À la radio le bamboléo bamboléa des magnifiques Gypsies Kings c’était la toune d’un été torride où je m’imaginais vivre. Quand même je vivais dans ce que le poète nommait le dérèglement des sens, je pense encore à la mort qui cognais à cet immense écrivain aux mauvaises mœurs il en est mort. Souvent ils mettent fin à leurs jours parce qu’ils croient avoir tout compris, y’a plus de mystère que celui qu’ils vont laisser. Souvenir du regretté Tabra qui vendait des bottes de cow-boy, ils vous les vendaient étroites comme une deuxième peau, c’étais pas facile a enlevé je les arrachaient. Voilà! Ce seras tout pour ce soir la fin l’épilogue la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère.

29/07/2023


jeudi 27 juillet 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Vendredi déjà, je sais pas je sais plus quoi vous raconter. Les muses se sont absentées pour la nuit. Je vais essayer de faire sans elles. Je pense à l’institut on est plusieurs vocations tardives à être passé par là. Nos textes sont ils si mauvais qu’ils ne méritaient pas l’édition traditionnelle. Je sais pas si on y crois encore au salut, au rétablissement par l’écriture une très chère lectrice que je remercie se charge toujours de me rappeler comment c’est important. À l’époque c’était surtout les médecins qui avaient une pratique littéraire, on se disait peut-être que la littérature était chose si sérieuse si précieuse qu’il fallait laissé ça dans les mains des médecins, puis sont apparus les institutions comme les CÉGEPS parfois on cognais pas à la bonne porte c’étais plus à ce qu’on appelait pas encore l’institut. J’ai remarqué avec tout les psys que j’ai consulté pas un ne voulait discuter de l’histoire littéraire de l’institut on m’envoyait à la bibliothèque, le psychiatre qui me traitait étais plutôt un amateur de cinéma. À l’époque j’étais jeune j’avais tout mon temps je fréquentais les cinémas de répertoire. Je vous écris je dirais d’une façon épistolaire. Je souffre de schizophrénie je l’ai déjà écris, j’essais de suivre mon traitement ça semble réussir ça me permet de voyager depuis que je suis retraité, mais oui j’ai quand même assez travailler pour avoir droit à la pension. Je comprend ceux qui sont désemparé quand ils sont hospitalisé, la solitude, le déni et les années de galères qui commencent, on est toujours jeune et on ne veux pas ne peux pas croire. Faut trouver un moyen de se rebâtir en dehors des murs, je crois que plus les hospitalisations sont courtes plus elles sont efficaces, on peut y revenir plusieurs fois mais on a pas tout débâtis. C’est la nuit, je pense à mes valeurs comment j’ai jamais eu de châteaux, comment parfois j’étais malhonnête avec mes proches les gens qui voulaient m’aider. J’ai appris de tout ça, la maladie parfois vous enseigne vous donne des leçons douloureuses. Je pense à tout ceux qui ont choisis le métro boulot dodo pour ne pas se questionner se sont caché derrière des fonctions. Voilà ! C’est la chute, la conclusion, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

28/07/2023