jeudi 18 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Lentement dehors ça verdis. J’ai préparé des légumes que je vais manger avec une côtelette de porc. C’est toujours mon journal presqu’intime j’apprécie toujours beaucoup votre lecture. La semaine se termine c’est jeudi y’en a plusieurs qui vont prendre une bière après le travail. Je me rappelle je sortais du métro Berri rue Maisonneuve je prenais la rue Saint-André jusqu’à Ontario et je prenais un verre au Cheval Blanc, c’est pas rester intéressant longtemps je descendais tout le temps. Ça fait longtemps tout ça j’y retourne pas. Le temps que je passait là je faisait rien d’autre… Et je cherchais, cherchais quelqu’un avec qui boire et raconter de mauvaises histoires, on adorait Bukowski qui avais de la bouteille lui aussi. Pendant ce temps là les gens sérieux se bâtissaient une vie. La vie a passé j’ai écris, j’écrirai à la fin de mes activité alcooliques je ne faisait que des gribouillis illisibles. Ce soir l’union des artistes manifeste pour le soutiens aux arts vivants. Cet après-midi j’ai parlé avec mon jeune bro ça m’a touché affectivement j’ai entendus des mots qui ont pas été dis j’ai vérifié mon bro a été assez gentil pour me démêler. Je l’en remercie. Ce week-end je vais aller me chercher de la lecture y’a au moins quatre livres que je veux lire. J’ai des amis discrets c’est pas nécessairement ceux qui parlent le plus fort mais je les aime. Je vous parle souvent d’alcool de son caractère dépressif je buvais et je pleurais c’était pas agréable pour personne. Je pense encore beaucoup à la matriarche ses appels téléphoniques me manquent. À la radio ils parlent des chiens sans laisse je me rappelle des marches de la maison au village de Saint-Charles-de-Mandeville les chiens jappaient et partaient après moi. Je sais pas si j’ai toujours mon lecteur secret mon message sur l’impôt je crois qu’il étais pas nécessaire. Cette semaine je bosse pas vendredi, j’espère qu’il feras beau. Évidemment que coin Sainte-Catherine et Frontenac y’a beaucoup de circulation les gens rentrent chez eux. Là je vais ailleurs je souhaite une belle et bonne grossesse à ma nièce la femme de mon neveu. Voilà!  C’est tout, la chute ! L’épilogue ! La conclusion! La finale ! Comme toujours je dis merci à ceux qui ont lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

19/04/2024


mercredi 17 avril 2024

 

Bonjour ! Bonsoir ! Chez moi ce qui est étonnant c’est que j’arrive pas à rester en paix longtemps. Je me préoccupe souvent de choses sans importances. J’ai un toit sur la tête et à manger mes comptes sont payés que demander de plus ? Je pense aux fraudeurs qui essaient toujours de m’en passer une. Je suis toujours anxieux… J’ai recommencé a regarder des guides sur Paris ce seras pas avant deux ans y’a toujours a visiter et ne serait ce que flâner sur une terrasse de bistro ça vaut la peine. Je me souviens de la terrasse du bistro le Lithographe y’avait au moins trois personnes pour me servir c’était extraordinaire si vous voulez y aller c’est Boulevard Raspail, métro du même nom. Je m’ennuis des longues marches dans Paris des discussions avec un sans domicile fixe contrairement a ce que vous pouvez pensé c’est agréables. La rive Gauche c’est intéressant juste de se rappeler des grands noms qui sont passés là… Pourquoi pas y retourner ? J’attend après  les jeux olympiques et j’irai visiter Beaubourg et la Cathédrale Notre Dame. Pour loger je vais essayer d’avoir le même hôtel à Montparnasse, Le Royal Rive Gauche. Y’a plein d’endroit que je veux voir, la place des Vosges par exemple. Le Lithographe ça me rappelle les gars des arts graphiques que j’ai fréquenté longtemps ça a toujours été inspirant pour moi qui veux publier des livres. J’aime beaucoup marcher seul, j’espère que je vais me rétablir de mon problème aux jambes. Marcher le long de La Seine c’est bien aussi. En attendant j’espère veiller autour d’un feu de camp cet été avec ma sœur ses enfants ma nièce et mon neveu Aquin. Mes frères j’aime tellement ça je vous l’écris et je suis déjà ému. Y’a plein de souvenirs dans ce que je vous écris aujourd’hui. J’ai pas besoin d’une chambre de luxe à Paris, un trois étoiles c’est suffisant. Je vous écris ça et déjà je suis anxieux de partir, Paris est belle Paris est bonne ça ferais le quatrième séjour que j’y ferais. Je partirai pas en peur comme on dis je suis pas rendu tout ce temps… Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

18/04/2024


mardi 16 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Déjà deux sessions de formation données, il en reste une et c’est terminé pour le printemps. Ce soir y’a un magnifique soleil, j’essaye d’avoir un discours positif. Demain j’irai peut-être m’acheter une baguette et du fromage. Je suis souvent dans les souvenirs, je me suis rappelé ce commis caissier à la caisse qui m’appelait ti-pèt d’une façon méprisante. La caisse est fermée le commis est partis et moi je suis encore ici. Ce matin dans le journal ils parlaient de l’hôpital Notre-Dame qui dessert des gens défavorisés. J’ai pas encore vu de châteaux dans Le Goulag Centre-Sud mais lentement ça se gentrifie des édifices à condo un peu partout. La solitude semble que je ne serai plus jamais seul pourtant c’est au fond de moi le mal du solitaire. Je veux surtout pas dire que je suis incompris, toutes ces années a chercher je ne sais quoi ? L’autre peut être ? Elle avait trouvée le moyen de briser mon canif, rapidement une autre m’avait acheté un couteau suisse. Je sais pas, je sais plus à mon âge la musique est moins importante. J’ai ouvert la fenêtre, un peu d’air frais c’est pas mal. Je sais pas pourquoi cette semaine dans mon quartier de pauvres j’ai croisé deux très jolies femmes, elles doivent pas vivre ici. J’irai pas essayer de discuter au bistro, ça cause pas beaucoup ils sont là pour vendre de l’alcool. La folie elle est beaucoup là tomber en amour avec une barmaid d’un bar du centre-ville en sachant que tu peux pas lui dire un mot et que de toute façon tu est trop saoul pour savoir ce que tu dis. Je ne bois plus mais toutes ces années m’ont marquées. Dehors un itinérant a ramassé assez d’argent pour se payer un dix onces de rhum, ça va juste l’aider a couler un peu plus profond. Au fond ils veulent rien sentir, s’anesthésier  et respirer. J’ai jamais compris la fascination affective qu’exerçais un staff de bar. Je préfère quand même regarder mon écran d’ordinateur que le miroir et les bouteilles d’un bar. J’évite les lieux sombres j’ai trop donné là. On vois rien, le bar que je fréquentais est disparus. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine !

17/04/2024

lundi 15 avril 2024


Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui répétition c’était spécial on a fait notre premier enchainement. Venez vous allé aimer ça, on est trois gang réunies les gens du théâtre Aphasique, Les Impatients et les gens de l’institut Universitaire de Santé Mentale du Sud-Est de Montréal. Ce soir je regarde mon écran comme si c’était un aquarium y’a des remous dans ma tête. Je pense toujours à mon rétablissement, je crois que maman serais contente de voir que je continue mon cheminement. Le ciel semble vouloir se dégager, dehors un camion de L’Anonyme passe, y’a des drifters qui arrivent à Montréal pour l’été, ils sont tout équipés je crois qu’ils savent où ils vont coucher ce soir mais après? Je pense à la crise de vingt neuf j’y vois une parenté avec la pandémie de toxicomanie pour moi c’est une crise de société la dope. Les toxicomanes ont souvent le sentiment de vivre dans un monde en crise sans parler des guerres, l’alcoolisme et la toxicomanie quand on est en manque c’est un combat souvent on y arrive pas, on cherche juste un endroit où se poser et récupéré un peu mais encore un mais la drogue de rue est une arme mortelle elle tue. Ouais ! Ils arrivent des petites villes de province à Montréal, ils veulent pas conquérir la ville ils sont trop défait, ils vont vite s’inscrire à la sécurité du revenu et souvent partager un logement insalubre, ils vont essayer de faire un deal de dope sans trop marcher dans les plates bande d’un autre. Souvent ils vont s’éteindre après avoir mendié assez pour faire une overdose. Je reviens toujours à ce qu’on leurs offre, pas grand-chose les meilleurs deviendront poète ça remplis pas le frigidaire. Le coucher de soleil est magnifique ce soir rose bleu blanc et orange… Je parlais de la crise de vingt neuf je voulais mentionner le grand Woody Guthrie qui a chanté les travailleurs agricoles qui jumpaient les trains. La crise c’est le logement les gens ont plus les moyens de payer avec le doux temps ont va créé des campements c’est quand même précaire on campe plus pour le plaisir. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Quelques mots encore pour dire que j’appuie les sans-logis ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

16/04/2024 

dimanche 14 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Dimanche qui se termine, c’est gris. Je viens de regarder une série qui me donne le désir de partir. J’ai lu quelques articles sur le Brésil, je pense à tout ceux qui travaillent ils en ont pour toute leur vie. Ouais! Le Brésil, Salvador la ville pas le pays, semble que c’est difficile de se faire comprendre si on parle pas Portugais. Si je pense à un voyage que j’ai déjà fait en Italie ce serait pas mal, Rome et Palerme j’y suis jamais allé ça serait bien je crois qu’en Sicile on mange bien. Enfin je vais laisser le temps passé, je commence la physiothérapie dans deux semaines… Le dimanche je pense beaucoup à maman. Je pense que mes snowbirds reviennent bientôt. Y’a un roman que je veux lire ça s’intitule La Manche c’est un livre coup de poing sur les clochards en France comment on ne les vois pas on ne les vois plus ici aussi c’est comme ça on les vire dehors du métro. Quand je donne de l’argent je contribue à cette chaîne du malheur et ce qu’on leurs propose c’est pas grand-chose plusieurs en sont arrivé là à la suite d’une grande déception, de promesses pas tenues. Comment dire y’en a qui étaient à l’aise matériellement mais la vie les a malmenées on est pas à l’abri personne. J’étais de ceux là une petite chambre pas sur d’y dormir un jour sur deux, je mangeais avec mes semblables dans une soupe populaire et vogue la galère. Parfois j’ai de la rancune, je devrais pas mais on vie dans un système si matérialiste on reconnais le succès aux nombres de pièces que tu habite pourtant j’y crois pas. Les bijoux, le clinquant la moquette c’est pas ça qui va me rendre heureux et de toute façon c’est pas moi qui va réorganiser la société. Bon ! Je vais cesser de prêcher et faire de mon mieux, à la télé le grand écrivain parlais de ceux qui vomissait ce qu’ils écrivent. Je me suis sentis visés… Pour moi l’important c’est le premier jet le reste ça m’appartiens pas. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’espère que ça vous a plu ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

15/04/2024


samedi 13 avril 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’étais comme vous dans mon enfance j’aimais ça camper. Même quand il pleuvait, la tente bien installée j’aimais écouter la pluie qui tombais sur la toile. Maman achetais de la lecture, les journaux La Patrie, Photo-Journal, le Petit Journal, Le Dimanche-Matin des Bandes Dessinées et des photos romans c’étais pas nécessairement pour les enfants mais on nous laissait les lires à l’abri dans la tente. Moi et mon bro on partageais une petite tente on couchait pas dans la tente roulotte c’étais pour mes parents mes sœurs et mes petits frères. Le matin maman avait souvent une histoire d’ours qui était venu rôder dans la nuit, on avait rien entendu. Parfois on lisait des romans Signe de piste… Les feux de camps c’était aussi agréable. Dans le temps y’avait un très beau terrain de camping à La Tuque et je me rappelle aussi de celui de Dolbeau avec surtout des tentes françaises peu de tentes-roulottes. Parfois maman cuisinait sur le feu d’autre fois sur le poêle à gaz propane, les menus étaient jamais compliqué ça aussi on aimait ça des burgers, des hot-dogs, des sandwichs des chips et de la liqueur ! Souvent pour dessert c’était des galettes à mélasse que maman avait préparé dans la semaine. On allait aussi chez un oncle à Maman, il buvait beaucoup parfois j’avais peur, mais c’était un jolie endroit dans un petit village des Cantons-de-L’Est… C’était bien agréable tout ça mais un jour on a grandis on nous laissait seul à la maison, papa avait acheté une roulotte on était trop vieux trop grands pour ça… Je me rappelle aussi être partis avec le frère de mon beauf, un bon ami, on était à bicyclette pour se rendre de Terrebonne à Hull, on avait monté la tente au bord de la rivière à Montebello  et on avait bien dormis, l’ami était plus en forme que moi on avait bifurqué vers les montagnes j’avais pas des bons braquets beaucoup de difficulté à monter. L’été passait comme ça je suis un peu nostalgique quand je vous raconte ça. J’ai pris un coup de vieux je campe plus. Je termine comme ça ce soir. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

14/04/2024


vendredi 12 avril 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Une excellente nouvelle ce matin, un bébé qui s’en viens chez mon neveu et sa femme. Je leurs fais encore toute mes félicitations, ce seras une petite fille si elle ressemble à la mère et aux grands-mères elle sera très belle. Je me suis fait mouiller en revenant de la répétition une vraie douche, c’est un temps qui fait verdir avec un peu de soleil ça va fleurir. J’oubliais que le bébé a une jolie petite sœur de huit ans son ainé. Le théâtre ça avance, la mise en scène seras là. J’ai dis à notre metteur en scène que pour écrire les textes ça va mais pour jouer c’est autre chose elle m’a répondu que je lui disait la même chose à tout les ans… Quand je suis là ça occupe quand même tout mon esprit. Fin mai je serai très occupé… Après j’ai encore la folie des voyages mais pour maintenant c’est le moment présent. J’aime quand même ça vous écrire à tout les soirs. Cet automne je serai dans un balado de Radio-Canada sur la santé mentale où plus exactement la maladie mentale. Hier après midi j’ai écouté ça Fais un homme de toi : thérapies de conversion (radio-canada.ca) c’était très intéressant mais très dur c’est étonnant que ça existe encore aujourd’hui même si c’est criminel. Je dis bien ce sont les thérapies qui sont criminelles pas l’homosexualité je vous raconte ça parce qu’il y a encore beaucoup de monde qui croient qu’être gay c’est un choix, c’est pas le cas. Je pense à notre metteur en scène que j’aime beaucoup elle est toute en jeu travailler avec elle c’est amusant. Je me dis toujours je fais de mon mieux plus que ça je suis pas capable. Je pense à l’époque où je fabriquais des portes de garage en bois, le patriarche voulait en acheter une pour la shop mais la direction a préféré une porte en métal, ils m’auraient pas donné un coup de main pour cinq cennes. J’en ai finis de ces histoires là j’espère qu’elles sont avec eux là où ils sont. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! Quelques mots pour dire que je vous embrasse ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

13/04/2024