Bonsoir ! Bonjour ! Je suis déçu je croyais recevoir mon projet mais ça iras pas avant lundi c’est malheureux. Au jourd’hui y’a un match de football important finale de l’est Toronto versus Montréal ça va être intéressant. Je fouille mon « esprit » pour vous donner à lire, c’est toujours mon projet qui l’occupe. J’ai dormis quelques heures il est presque minuit. Je pense aux grands poètes comment parfois ils réussissent a mettre en mots le sentis et le ressentis. Je sais c’est pas si simple mais c’est le plus près de ce que j’essais de faire, nommer, encore faut il trouver les mots. J’ai hâte de vous le présenter mon projet, mon bébé, ça va venir suffit d’être patient décidément j’aurai été patient un peu partout. Le froid est arrivé, la neige aussi je prend ça un jour à la fois c’est la meilleure façon. Je pense au coin de rue Saint-Hubert et Jean-Talon ça grouille de monde de toutes les nationalités. Je sais pas si les joueurs dorment la veille d’un match comme celui de cet après-midi ? Chez moi tout est tranquille, je ne ressent plus la terrible angoisse, je connais mon environnement et ça me rassure. Ce matin je vais aller au supermarché de l’écrire ça raffermis mon intention d’y aller. Nos dirigeants annoncent la construction de plusieurs logements mais ponctuellement ça règle rien l’hiver va être dur pour plusieurs. Sur un autre plan j’ai des souvenirs de mon adolescence où on achetais des disques de différents groupes, je pense aux Sultans aux Chanceliers sans parler de ces émissions de télévision comme Jeunesse d’aujourd’hui, Jeunesse oblige. Je lisait avec passion tout ces magazines qui parlaient de nos idoles. Treize quatorze ans ont avait pas encore appris a travailler la dureté de la vie nous avait pas encore atteint pendant ce temps là le patriarche bossait pour nous faire vivre. J’ai détesté cette époque, j’ai eu un répit de quelques années mais la maladie est arrivé, j’étais paralysé, effrayé dehors on m’attendait pour me faire crever. J’ai survécu, ça fait longtemps tout ça, pour terminer je vais essayer d’oublier mon projet pour ce week-end. Parfois la douleur s’en va, c’est bien. Quelques mots encore, c’est la chute, la conclusion, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

11/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis allé passer un scan. C’est rapide j’étais là a peu près une heure d’avance et j’ai passé tout de suite. Un scan du cerveau ça fait peur j’espère que j’ai rien. Ce soir l’équipe de hockey locale a gagné, j’ai beaucoup rêvé. Je suis content de me réveiller. Ça semble s’améliorer je me suis levé d’un trait sans avoir mal au dos me suis préparé un café. Aujourd’hui je devrais recevoir mon projet, j’ai hâte… Le voisin regarde un film d’action c’est bruyant. Je me tourne vers mon monde intérieur, je ne boirai pas juste aujourd’hui. Un jour à la fois ça fait des années, je vous avoue que malgré tout je suis heureux… Demain y’a un match de football éliminatoire entre Montréal et Toronto qui joueras pour la coupe Grey ? Quand je vous écris je suis en paix avec moi j’ai moins envie de m’arracher le cœur comme je le faisait au début. Il a neigé elle est pas toute fondue, j’ai atteint l’âge où on me laisse passer dans les files pour prendre l’autobus on me laisse son siège aussi, je suis devenus un petit vieux. J’ai toujours plein de choses dans la tête parfois je me dis que j’écris parce que j’ai le cerveau endommagé. Pourtant c’est un exercice qui me fait du bien. Mes rendez-vous médicaux sont pas mal tout fait. Il me reste l’ophtalmologue à la fin du mois. Hier j’ai parlé avec la matriarche elle semble avoir le moral malgré qu’elle sois hospitalisés. J’ai toujours la tête bruyante j’arrive jamais au silence c’est la folle du logis… J’essaye quand même de rester zen, je viens de lire quelques beaux mots de l’Abbé Pierre, je salue les gens de Besançon on sais jamais peut-être qu’ils me lisent. Quelques instants c’est le silence, dehors un gars cherche une cigarette. Entre le discours intérieur et le bruit des mots qui s’entrechoquent voilà où j’en suis. Je suis d’une folie urgente qui demande qu’on s’en occupe, comment? Je sais pas trop écrire est une de ces façons. Prier aussi même si pour beaucoup ça semble absurde. Je trouve plus, je trouve pas c’est presque les derniers mots pour celui là. Voilà !!! C’est la chute, la finale, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine.

10/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à l’amitié à comment c’est précieux une fois que j’ai écris ça quoi d’autre ? J’ai le souvenir d’avoir laissé tomber des amis parce que je préférais l’alcool et la drogue. J’étais d’une bêtise, le temps a passé y’a des amis qui ont changé, c’est bien. Moi j’ai jeté l’ancre avant de m’échouer, je pense aux échanges avec ceux que j’ai laissé. On a tous eux nos vies, nos victoires, nos échecs maintenant je suis un presque vieux assagis qui essais d’aider. Des années, des années a me trimballer de psychoses en psychoses à perdre contact avec la réalité… Attendre à l’urgence psychiatrique et leurs raconter comment j’avais consommé c’étais plus qu’un hangover même ancré le bateau coulait. Je pense à Michel mon premier ami c’était le voisin immédiat, je lui ai jamais dis au revoir, je l’ai quitté quand nous sommes déménagé de Montréal-Nord à Terrebonne je l’ai jamais revus. J’avais onze ans je crois, j’ai jamais perdus espoir de le revoir mais non c’est pas arrivé. Maintenant j’ai un ami depuis cinquante ans, il m’a vu dans tout les états c’est quelqu’un qui me rassure avec qui je peut parler et qui me ramène parfois à la réalité. En vieillissant c’est difficile de se faire de nouveau amis la vie les éloigne mais j’ai quand même cet ami qui a la sclérose en plaques, on discute souvent au téléphone… À Terrebonne y’a plusieurs personnes qui me connaissent, je n’y vais plus trop de mauvais souvenirs qui me rappellent mes mauvaises habitudes. Parfois je livrais le journal avec un copain quand j’ai eu ma route de journaux j’ai fait faillite à l’époque ça avait couté cent dollars au patriarche parce que j’avais été malhonnête. J’avais pris l’argent pour acheter des cigarettes que je donnais aux copains de l’école. Déjà à treize quatorze ans j’avais toute les habitudes d’un toxicomane. J’avais un ami qui me faisait croire qu’il sortais avec la fille du chef de police moi j’étais amoureux de la copine de la fille. « Que sont mes amis devenus que j’avais de si près tenus et tant aimé »  J’ai longtemps suivis les amis dans leurs mauvaises habitudes aujourd’hui je dirais que c’étais de mauvais compagnons. Voilà ! C’est la chute, l’épilogue, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

09/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à la littérature, j’ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus grand-chose avec elle j’ai meublé ma solitude. Ce soir je suis seul mais étrangement j’ai pas mal ça pèse moins. Je pense à l’oeuvre du docteur Ferron au nombre de fois où j’ai lu son « Ciel de Québec » sans parler de « L’amélanchier » et de ses « Roses sauvages » pour revenir au « Confiture de coing » à son « Désarroi » avec le docteur Bigras. Je me souviens plus des autres titre, y’avait aussi le « Salut de l’Irlande » je crois, ce sont toute des lectures édifiantes, si je me souviens bien il a côtoyé Trudeau père au collège Brébeuf avant d’en être renvoyé je ne sais pourquoi, je dirais que la sédition a commencé jeune… Il a pris soin des dames à Saint-Jean-de-Dieu juste avant qu’on mette les sœurs dehors de ce sanctuaire d’écrivain, Nelligan, Gauvreau, le docteur, son expérience a été très créatrice. IL étais d’une génération où seul les médecins pouvaient aspirer à la littérature. Je sais pas pourquoi je pense au poète Denis Vanier à l’imprimerie de Michel Chartrand sur la rive-sud à Longueuil où habitais et pratiquais le docteur. Ouais! Je suis pas médecin et j’écris, je trouve que c’est noble, une belle façon de se rétablir. J’essaye de revenir à moi à ce que je ressent . Je suis pas malheureux mais j’ai toujours un fond mélancolique. J’ai remarqué que plusieurs personnes au lourd passé s’adonnaient à l’écriture quand elles se rétablissait. Je suis de ceux là. J’attend mon projet demain j’espère que tout vas être o.k. La santé mentale c’est un vivier un incubateur une pisciculture d’écrivains, comme si c’étais psychiatre versus malade, à toujours les voir écrire pendant les consultations inconsciemment on en viens a désirer la plume, le stylo, le crayon… C’est tordus ce que j’écris là, souvenir quand j’étais chômeur d’arriver à la nuit j’y cherchais pas de travail je me détendais. Maintenant la nuit j’écris, j’aimerais avoir plus de lecteurs comme tout le monde sur les médias sociaux mais ça va comme ça. Y’a un gars qui niaise devant chez moi, un itinérant? Peut-être. Quelques mots encore ça me fout la trouille quand je les entends parler. Voilà c’est la chute la conclusion l’épilogue. Merci d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

08/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Lundi soir quelques mots, aujourd’hui c’étais la première répétition d’une autre création, ça risque d’être intéressant… C’est un lundi de grève, moi je me questionne sur l’argent comme valeur humaine, les itinérants en auraient besoin plus que bien d’autre c’est vrai que le tu gagneras ton pain à la sueur de ton front c’est encore très vivant… Pour le reste on repasseras si on est actif sans faire un sou on dis que c’est un passe-temps pas question de parler de passion. .Je suis de retour après quelques minutes de sommeil ça devrais être plus chaud. En voyage à Lisbonne y’a ce commis à la réception qui tenais absolument a parler du temps qu’il fait. Les enfants trouvent ça rigolo de me voir dans l’écran, J’y arrive pas, j’y arrive plus, comment vous dire ? J’ai peur d’être très malade avec cette difficulté à marcher. Je pense au slogan Piékoigami d’une radio au lac Saint-Jean, c’est vieux j’avais entendu ça lors d’une balade en voiture dans mon enfance. Ça me ramène à cette peur des autochtones que j’avais ça venais du visionnement de mauvais film western américain. Je regardais ça à la télé les après-midi de congé . Ouais! C’est toujours les mêmes vieilles anecdotes, je pense à mon abstinence un jour è la fois, c’est important je pourrais pas vous écrire dans l’ivresse alcoolique. C’est la nuit de mardi, dans deux jours si tout va bien je devrais avoir mon projet. Je vous en parlerai un peu plus tard en détail. Le voisin est sourd sa télé est à plein volume c’est comme si je la regardais avec lui. Je crois qu’il viens de la fermer c’est plus silencieux. À la répétition j’ai de la concurrence pour le livre, y’a un poète qui publie, je vous en parlerai plus tard. Hier j’ai reçu un appel confidentiel on a pas laissé de message je sais pas qui c’est. Je vais essayer de terminer sur le mode intime avec ce bourdon qui m’occupe en écoutant mon âme pour essayer d’aider, d’être bon… Cette nuit encore une fois j’essais de défaire le stigmate, je me pose comme écrivain, y’a rien de simple là dedans. Quelques mots à la fois je défait le pari, je suis en rétablissement vous le savez ça tourne à l’obsession. Voilà c’est la chute, l’épilogue, la finale je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

07/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de regarder une vidéo avec Bob Dylan qui chante Just like a woman avec Georges Harrisson et Leon Russell des icônes increvables. Il y eut un temps où j’adorais le blues, le folk, le rock en fait toutes les musiques fautes d’en jouer je lisais tout ce qui étais publié les magazines et les journaux. J’adorais ça, en vieillissant mes lectures se sont faites plus pointues, je me suis tourné vers la « vrai » littérature n’empêche y’avait aussi le cinéma et les grands documentaires rock. Je me suis laissé envouté très tôt, je rêvais d’être en show mais j’ai aucun talent particulier… Je pense que ma génération vibrais au rock. Je vous écris de la nuit de retour à l’heure normale j’ai oublié a quoi je rêvais. Ça auras été un week-end football un match au stade McGill et trois matchs de football américain à la télévision. J’ai bien aimé le match Dallas contre Philadelphie aujourd’hui, lundi, j’ai une réunion et en après midi la première rencontre théâtre. Je pense à toute ces années avant qu’on ais la télé couleur et le câble chez le patriarche aujourd’hui je comprend il la regardais pas. Je me souviens que j’allais la regarder chez les voisins, j’étais un adolescent perdus je ne faisait plus mes devoirs scolaires. Je me souviens pas qu’on ais fait quoi que ce soit pour m’aider au secondaire peut-être que j’étais pas fait pour l’école c’est loin tout ça je rie toujours quand j’entend parler de réussite scolaire moi je suis passé au travers au début c’étais pas trop difficile de travailler y’avait toujours l’assurance chômage pour me rattraper mais ma première psychose est arrivée et j’ai rapidement déboulé. Ouais! Ça longtemps été la galère quand même je remettais trop de chose en question. Pendant toute ces années j’ai continué mes habitudes de lecteurs, je crois que c’est ce qui m’a sauvé. J’avais la mauvaise habitude de dénigrer les gens du centre de main d’œuvre en disant qu’ils prenaient des médicaments ça n’a pas été long que ce fut à mon tour de me faire soigner. J’ai longtemps cru qu’on pouvais se faire payer pour aller à l’école c’étais faux. Quel idiot ! Voilà c’est la chute, la conclusion, l’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine !!!

06/11/2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit je crois qu’on reviens à l’heure normale. Hier j’ai eu le plaisir d’assister au match éliminatoire de nos Alouettes ils ont gagné. Derrière moi y’avait un gars qui parlait du match comme l’animateur T.V. j’ai eu beaucoup de plaisir. Un peu plus de vingt sept mille spectateurs… J’ai ouvert la fenêtre, y’a longtemps que je m’étais pas retrouvé dans une foule pareille. Je crois qu’à deux heures on reviens à une heure enfin vous savez tout ça mieux que moi. Au métro Papineau y’avait beaucoup de policiers, j’ai eu peur… Ouais! Le football c’est spectaculaire, quand même je me sens harcelé par les policiers. Au match j’ai vu un gars qui ressemblait à mon collègue formateur. Je suis timide j’ai pas osé demander si c’étais lui… Quand je m’arrête deux minutes j’entends toujours une sirène de voiture d’urgence. J’ai ouvert un sac de chips j’arrive pas à m’arrêter d’en manger. J’ai dormis je reviens au texte, je pense à la solitude dans une foule c’est une pensée adolescente. J’étais avec des amies qui ne connaissaient pas ce sport j’ai bien aimé leurs expliquer le jeu, une amie me disait préférer ça à l’église… Une sortie comme ça me sort de mes pensées mortifères. Je pense à mon projet que je devrais recevoir cette semaine demain lundi on commence les répétitions théâtrales. J’ai un parfum de savon dans le nez c’est agréable. Ce soir j’essais de revenir à mes sentiments, mes émotions je sais pas trop comment traduire feeling. Je suis content ma difficulté à marcher semble disparaitre. Il est six heure à la radio c’est les actualités, on suspend les sorties des canadiens de Gaza hier y’avait une manifestation pour la paix. Je trouve ça difficile de voir les images de la guerre à la télévision. J’ai fermé la fenêtre la radio aussi. Je suis plus léger, le prochain match ce seras contre Toronto. Y’a pas d’urgence pour ce texte, quelques mots encore je crois vous l’avoir dis une sortie c’est bon pour ma santé mentale. Je suis content je me rétablis j’ai des souvenirs d’être allé au match avec le patriarche dans mon enfance, j’aimais ça. Souvent le dimanche, l’automne quand il faisait pas beau je regardais la partie à la télévision. Voilà! C’est la chute, l’épilogue, la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

05/11/2023