Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à la littérature, j’ai beaucoup
lu mais j’ai pas retenus grand-chose avec elle j’ai meublé ma solitude. Ce soir
je suis seul mais étrangement j’ai pas mal ça pèse moins. Je pense à l’oeuvre
du docteur Ferron au nombre de fois où j’ai lu son « Ciel de Québec »
sans parler de « L’amélanchier » et de ses « Roses sauvages »
pour revenir au « Confiture de coing » à son « Désarroi »
avec le docteur Bigras. Je me souviens plus des autres titre, y’avait aussi le « Salut
de l’Irlande » je crois, ce sont toute des lectures édifiantes, si je me
souviens bien il a côtoyé Trudeau père au collège Brébeuf avant d’en être
renvoyé je ne sais pourquoi, je dirais que la sédition a commencé jeune… Il a
pris soin des dames à Saint-Jean-de-Dieu juste avant qu’on mette les sœurs dehors
de ce sanctuaire d’écrivain, Nelligan, Gauvreau, le docteur, son expérience a
été très créatrice. IL étais d’une génération où seul les médecins pouvaient
aspirer à la littérature. Je sais pas pourquoi je pense au poète Denis Vanier à
l’imprimerie de Michel Chartrand sur la rive-sud à Longueuil où habitais et
pratiquais le docteur. Ouais! Je suis pas médecin et j’écris, je trouve que c’est
noble, une belle façon de se rétablir. J’essaye de revenir à moi à ce que je
ressent . Je suis pas malheureux mais j’ai toujours un fond mélancolique. J’ai
remarqué que plusieurs personnes au lourd passé s’adonnaient à l’écriture quand
elles se rétablissait. Je suis de ceux là. J’attend mon projet demain j’espère
que tout vas être o.k. La santé mentale c’est un vivier un incubateur une
pisciculture d’écrivains, comme si c’étais psychiatre versus malade, à toujours
les voir écrire pendant les consultations inconsciemment on en viens a désirer
la plume, le stylo, le crayon… C’est tordus ce que j’écris là, souvenir quand j’étais
chômeur d’arriver à la nuit j’y cherchais pas de travail je me détendais.
Maintenant la nuit j’écris, j’aimerais avoir plus de lecteurs comme tout le
monde sur les médias sociaux mais ça va comme ça. Y’a un gars qui niaise devant
chez moi, un itinérant? Peut-être. Quelques mots encore ça me fout la trouille
quand je les entends parler. Voilà c’est la chute la conclusion l’épilogue.
Merci d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!
08/11/2023