mardi 30 mars 2021

Game


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un match la télé est en marche. J’ai ouvert la fenêtre en espérant que l’air feras disparaitre mon mal de tête, dehors les gars jouent au basket dans le parc d’autre au ping-pong. L’équipe locale a compté un but, je suis loin de mon senti,  les soirs de match je suis moins sensible, le soir tombe demain c’est de la pluie. Je peut pas faire deux choses en même temps. Le ciel est en feu, bientôt ce seras le couvre-feu. Le premier ministre a parlé de l’avancée si les consignes étaient pas respectées… Dehors je pense que la police a arrêté un gars qui remontait le sens unique sur Frontenac … J’entend de la musique, j’ai peur de vous parler de ce qui se passe dehors, les policiers ont allumé leurs clignotant … La nuit c’est la peur, l’angoisse… La poétesse disait qu’il fallait tout écrire, j’essaye c’est toujours mon journal du confinement. Je veux pas aller au lit de peur d’avoir mal à la tête. Ce sont pas de belles phrases, c’est terrible d’écrire aussi mal. J’écoute les publicités télévisés c’est intense, y’a beaucoup de scripteur pour la machine télé… « Les gars travaillent fort » L’aube d’un nouveau jour, ça me rappelle la comédie musicale Hair. « Let the sunshine in » ce seras pas le cas demain, « Rain, rain, rainshower » chantait Pagliaro. Ce soir ce serait étonnant que l’équipe locale perde, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce va peut être se payer la tête du gardien si il perd son blanchissage, faut entendre la voix du chanteur qui présente les camions … C’est bête j’ai le nez dans mon écran d’ordinateur et je regarde pas le match … C’est un blanchissage ! L’équipe locale a gagné, dans la soirée y’a toujours un camion citerne d’eau qui fait le plein, y’a pas beaucoup de sensibilités ce soir… J’écris à vide sans rien trouver d’éloquent, je tente de revenir vers mon senti ça m’apparait impossible. Il est vingt deux heures c’est vraiment le couvre-feu, c’est congé pour le vendredi saint, encore deux jours. Ce seras mon texte pour ce soir en attendant les cocos de Pâques, je crois que la télévision nous dicte souvent quoi écrire. J’ai mangé quelques biscottes et j’ai quand même toujours hâte de pouvoir partir. Je suis incapable d’en inventer comme disait la matriarche me semble qu’un voyage ça me ferait du bien. Viens de regarder un reportage sur le Général De Gaulle, j’aimerais bien avoir un pays mais malheureusement je crois qu’il est trop tard, ça devait se faire avant parfois je me surprend à croire que la France est ma deuxième patrie, c’est de la folie… Abandonnez pas là ce soir je vous ai encore donné ce que je peut, c’est la chute la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots à la prochaine je l’espère !!! Je termine au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 29 mars 2021

Pinson

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’espère que mon mal de tête va disparaitre j’espère que c’est pas une méningite. Semble que les maux de tête c’est courant et que ça va disparaitre. Je crois que ma lectrice privilégiée de Gatineau se faisait vacciner aujourd’hui bravo ! On souhaite un heureux anniversaire au lecteur de Hull, déjà quarante trois ans ça nous rajeunis pas … L’équipe locale de hockey remet ça demain plusieurs matchs en très peu de jours, ça va me distraire. Ce soir c’est sec demain il va faire doux, en temps de pandémie c’est pas évident de faire la cour à une personne qu’on apprécie, j’ai hâte de voir les photos qu’elle a pris de nous une fois maquillé ça devrais être bon. La chargée de projet en médiation culturelle va faire le montage vidéo ça aussi j’ai hâte. Je le mentionne à tout les jours c’est mon journal du confinement, je sais pas trop si je suis battu où abattu mais c’est lourd … Les journées sont plus longues, j’espère qu’à la Saint-Jean-Baptiste ça iras mieux que la covid-19 va avoir diminué, qu’on auras un bel été et que je recommencerai à marcher. Ça m’étonne toujours d’entendre dire que les hommes politique sont cupides comme si y’avait que ça… Comme si ça prenais des miliards de dollars pour être heureux et que se rendre utile s’était pas suffisant. Combien de mots faut il pour dire sa façon de sentir ses soupirs ce regard vers l’avenir et le dire sans délire sans maudire avec plaisir… Parfois je voudrais en finir mais je veux pas vous trahir ni médire sans craindre le pire. On m’a déjà dis que le cerveau était insensible qu’il ne pouvait pas être douloureux je sais pas si c’est vrai, et après c’est toujours le senti musculaire où nerveux, la douleur sensible qui nous amène aux pleurs. Tout à coup ça sent les hot-dogs steamé mais j’ai souper… Ce soir j’ai envie d’abandonner tout ça, les choses se déroulent jamais comme je veux au fond je crois que c’est mon anxiété fondamentale qui fait ça le problème c’est que je me demande pourquoi. Les faits c’est que j’en ai pas tant que ça a dire à écrire. Je cherche le bon mot, je ferai pas fortune avec mon blog, c’est toujours l’expression qui importe… Lundi est presque finis encore une fois je vous aurai écris mon senti. C’est sentimental ce que je vous écris presque romantique et très narcissique. Une histoire que j’arrive pas à raconter, plutôt le désespoir de se savoir sans pouvoir en manquant de courage avec la tête en orage. Voilà ! J’y suis presque, je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes que je vais laisser tranquille pour un moment. Je suis rendus à la chute la conclusion quelques mots encore, soyez patient. Je suis vraiment bien entouré je remercie tout le monde et comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! C’est finis à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

 


dimanche 28 mars 2021

Truck

 


Bonsoir ! Bonjour ! Dernier dimanche avant Pâques c’est le carême, y’a longtemps déjà les gens se mortifiaient, ils assistaient à toute les messes de la semaine sainte. J’ai pas confiance en l’église y’a quelques semaines dans l’OBS ils traitaient de la commission Sauvé en France sur les abus sexuels des enfants par des prêtres. Je crois que c’est arrivé ici aussi mais c’est bien caché, les gens osent pas en parler. Pâques pour moi c’est du sucre du chocolat je crois même que les parents nous faisait cadeau de livres, de bande dessinées et parfois de vrais petits chats. Quand c’étais pas trop tôt on portais nos culottes courtes souvent mon parrain et ma marraine nous rendaient visite. Je crois qu’on dinais de jambon. La cabane à sucre c’étais pas vraiment dans nos coutumes au Lac Saint-Jean y’en avait pas, je me souviens d’y être allé à Carillon où à Deux Montagnes je sais plus. Je m’étais écrasé le pouce dans la porte de la voiture et il étais devenus tout collant de tire et de sirop, je le léchais ça faisait mal… Parfois le dimanche j’étais bien habillé mais les chandails et les bas me donnaient des démangeaisons, ça piquais … J’avais remarqué que les monsieur allaient souvent dans le coffre de leurs voitures pour y prendre une bière tablette en écoutant le joueur d’accordéon, c’est étrange cette fois là où je m’étais blessé c’est comme si j’étais seul avec mes parents. Ils m’avaient fait boire de l’eau d’érable et je crois que j’avais attrapé le va-vite… Je portais mes souliers loafers du dimanche et je devais faire attention de pas marcher dans la boue. C’étais pas bon pour mes dents qui étaient déjà très mauvaises cariées avec une dent cassé en avant et une dent creuse … C’est étrange j’ai pas le souvenir d’autres enfants, j’étais trop habillé j’avais chaud et j’étais triste je crois que j’étais resté assis dans la voiture, l’ongle arraché sucré. Cette année de confinement y’en auras pas de cabane à sucre, on peux pas se rassembler. Au cas où je vous aurais égaré vous êtes toujours dans mon journal du confinement, j’ai un peu laissé de côté mon senti… J’aimais pas beaucoup faire des tours de carrioles, j’avais peur des chevaux d’énorme percherons par contre les chiens étaient très gentils des bouviers bernois mélangés. Les acériculteurs avaient déjà commencé à intubé les arbres mail il en  restait quelques un avec un chalumeau, les autres avec le tuyau je crois qu’ils étaient branché sur une pompe… C’étais y’a longtemps maintenant si il y avait des repas des sucres ce serait comme au restaurant. Je me rappelle j’étais tellement timide j’étais déjà fou, Cette fois là j’avais hâte de rentrer à la maison pour me laver les mains et soignés mon pouce déjà que je détestais l’odeur de la voiture. Voilà !!! Comme toujours c’est la conclusion et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


samedi 27 mars 2021

Vertige

 

Bonsoir ! Bonjour ! Samedi de télé et de lecture. Je cherche une nouvelle thématique, je veux pas qu’elle sois alcoolique, les souvenirs se font rare. Je me vois pédalant à toute vitesse sur mon vélo Saint-Tropez sur le boulevard Des Seigneurs. J’aurai fait du sport maintenant j’ai abandonné. Hier le médecin m’a téléphoné pour me donner les résultats des prélèvements, je suis en santé, y’a longtemps déjà  y’avait pas de piste cyclable. Je pense au camarade potier avec qui un soir avant les olympiques ont avait sauté la clôture vitré du stade pour descendre sur le terrain c’était impressionnant. J’ai toujours aimé faire la fête en groupe pourtant ce ne fut pas long je me suis retrouvé seul avec personne à qui parler la seule idée de me saouler … J’ai beaucoup aimé « jouer » le monologue que j’ai écris, toute l’équipe de tournage, l’esprit de troupe je suis prêt à tenter une autre expérience … Ce soir la solitude me pèse, y’a longtemps que c’étais pas arrivé… Je marchais sur Beaubien pour prendre Saint-Hubert jusqu’à Jean-Talon et la Petite Italie… C’est à cette époque que Tiger Nain le fils de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est venue au monde. Ce soir je cherche encore à vous écrire mon senti, je pense à ces soirées au bistro à essayer de me faire aimer c’était peine perdue, y’avait une gang mais personne me téléphonait pour quoi que ce sois j’étais tellement désagréable … Je pense que l’écriture ce soir me demande trop, je sais pas pourquoi j’ai le propriétaire du bistro qui jouait du saxophone, j’en ai rien à dire de ce gars là c’était moi qui étais en faute… Avec le couvre-feu et les restaurants fermés plusieurs vont tomber dans la dèche de toute façon les tenanciers ont pas les mêmes valeurs que moi. Non vraiment ce soir j’y arrive pas, j’ai que les gens plus vieux que moi en tête j’essais de voir où ils en sont … Y’a ce bar célèbre qui s’appelait le Lux littérature bouffe et bière jusqu’à minuit y’a des années que c’est fermés, cette nuit la ville est vieille y’a plus vraiment de night life en occident. J’ai vu une mauvaise publicité de la Société des Alcools du Québec qui paye un repas à un itinérant pour tout achat de produit du Québec des conneries celui qui achète c’est souvent celui qui a faim. Tout à coup j’ai de la peine, la larme à l’œil c’est mon journal du confinement. J’ai pleuré longtemps et souvent la tristesse d’une mauvaise expression … Voilà! Maintenant je cherche une façon élégante de finir en mouillant le clavier avec des larmes, vous devriez pleurer en lisant ce texte pathétique. Quand même ce soir malgré tout vous écrire m’a rendus heureux … J’arrête pour mieux cacher la douleur, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


vendredi 26 mars 2021

Gris


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est gris, je pense à Londres, on ne peux plus partir le Royaume-Uni a sa part de COVID-19. Je suis vacciné je vais m’en tirer. Je reste confiné c’est le journal de ce confinement, y’a des gens qui trainent dehors comme si les visites étaient pas interdites, c’est d’un je m’en foutisme assassin. Ce matin je suis sortis j’ai acheté un roman et L’OBS, je m’en veux un peu je devrais plutôt acheter le journal Le Devoir pourtant le magazine français est très intéressant y’a aussi l’Actualité mais ça me dis pas de le lire. C’est plus le temps de rêver de la France c’est trop loin en distance et en maladie… Je pense à l’ami sclérosé qui a passé des années à Marseille. J’ai démarré avec Londres pour revenir tout de suite à la France, Je vais comme toujours tenter de vous écrire mon senti en pensant à ce gars dans le métro la cheville tordue, péter c’est douloureux, moi j’ai les genoux qui claquent et j’arrive pas à marcher aussi longtemps qu’avant. J’en ai parlé au médecin je devrais m’y remettre mais à cause de la COVID je ne sors que pour l’essentiel. J’entends le train qui passe, je sais pas comment s’appelle sa sonnerie, je pense au train grande vitesse entre Roissy et Lille. J’y retournerai, j’y retournerai regarder la campagne du nord français … La nuit est tombée le couvre-feu approche les adolescents doivent trouver ça difficile, je pense au plus vieux de la super-maman, je me souviens de mes soirées d’adolescence passées devant un café au restaurant El Rancho à Terrebonne, je soupais et je partais tout de suite après comme le grand bum que j’étais. Pas de sport organisé le seul sport que je pratiquais c’étais le vélo. La vie pour moi est vite devenue sérieuse, je ne riais plus, je souffrais y’a longtemps déjà … Mon très aimable lecteur collectionneur de voitures a fait mes rapports d’impôts, je le remercie beaucoup. Dans le bas de la ville y’en a toujours qui crient tout seul, ça été long avant que je me pause que j’arrive à vivre et à atténuer cette douleur de mort, parfois je réalise que ma thématique est toujours la même, un beau grand voyage à l’étranger serait pas de trop, on verras après la pandémie … Voilà le week-end qui commence, je vais lire et écrire comme toujours. J’ai hâte de vous montrer le fruit de notre travail au Théâtre du Nouveau Monde, je félicite tout les collègues. Encore une heure et c’est le couvre-feu comme toujours il y en a qui comprennent pas. Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop quoi vous raconter encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! N’abandonnez pas ça y est presque, j’espère que ça vous plait j’essais de faire remonter l’émotion c’est pas facile, voilà !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Ciao !!!

Bernard


jeudi 25 mars 2021

Mythe

 


Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais bien, la fenêtre est ouverte j’aime bien cette température. Aujourd’hui je suis allé au supermarché et à la pharmacie, une journée à la saveur d’un vrai printemps. C’est toujours mon journal du confinement avec le souvenir d’un passage par temps gris su la côte nord, j’étais désespéré … Maintenant je me gave d’actualités françaises télé et revue. J’ai hâte de voir la production à laquelle j’ai participé au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai pas encore abordé Proust ça me semble une œuvre trop phénoménale qui va me bouffer, je m’y mettrai bien un jour, j’ai quand même lu l’Ulysse de James Joyce je crois vous l’avoir déjà écris Proust est plus méditatif que Joyce tout en mouvement. J’y vais avec mon senti une pensée pour la matriarche et ma lectrice privilégié de Gatineau, j’espère qu’elle va se faire vacciner bientôt. Je crois que demain c’est la dernière journée de tournage après ce seras le montage une étape difficile.  Encore aujourd’hui je suis resté sobre, je pense à l’ami pianiste qui bois de la bière beaucoup de talent que l’alcool va diminuer. Vendredi le mois de mars tire à sa fin encore une semaine. Je plonge, je plonge, je plonge dans mes entrailles innommables, dans mes viscères sans nom que j’arrache pour dire pour écrire, c’est violent je sais mais parfois y’a que la violence sur soi qui est fertile … Cette chose de vingt et un grammes qu’on appelle l’âme et qui ne se laisse pas extraire entre la cage thoracique et la cervelle et puisqu’il le faut, dire à vous tous que je vous aime d’un amour passé, un amour illicite pas permis, j’irai plus jamais me cacher à la brasserie … Hé oui ! Je dansait avec toi gay, homme, femme je prenait du plaisir maintenant heureusement c’est finis. Je suis quand même pas Oscar Wilde. Ce soir je suis parfumé, j’aime ça, j’espère que je suis pas trop kitch, je traine pas l’odeur d’œufs pourris de la brasserie. Ouais! Ça commence à faire longtemps que j’ai posé mes affaires dans le goulag occidental, je pourrais écrire sur les quais tout près avec le fleuve, je crois que les bateaux amènent le sel des îles de la Madeleine. Je sais pas pourquoi quand j’écris j’ai toujours les vers de Lucien Francoeur « Prend une chance avec moé m’en va toute te donné… » Je sais pas à qui je parle, je pense à la jolie libanaise. Je trouve plus les mots c’est le couvre-feu, ce soir les itinérants sont contents. Voilà! C’est presque l’épilogue, j’ai plus mal à la tête, je veux bien être poétique mais c’est tout ce que j’ai j’arrive pas a faire des images, des métaphores je sais pas pourquoi je pense au mot prolégomène pour pas grand-chose. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas ça y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mercredi 24 mars 2021

Bannière

 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée toute tranquille, il fait doux ça a fondue. Je pense à mon séjour à Lille y’a quelques années. Je regarde les actualités à TV5, hier la maquilleuse était une française de Vendée, très sympathique… J’y vais toujours avec mon journal du confinement, j’ai une migraine … Westjet a repris les vols intérieurs c’est bien. Je vais poursuivre avec mon sentis. Je lis les premiers manuscrits D’À la recherche du temps perdus de Marcel Proust … J’écoutais une vieille toune d’au moins cinquante ans « A horse with no name » d’América le monde trippait sur cet air country folk. Ça me rend nostalgique je sais pas pourquoi je pense au gars qui faisait la sécurité dans le bar que je fréquentais. J’ai lu et j’ai survécu, je lirai et je survivrai, ils ne parlent plus beaucoup du couvre-feu ça semble passé dans les mœurs. La nuit est tombé, j’ai plus de douleurs, je suis assis devant l’écran et j’écoute, les gens rentrent à la maison, Montréal est célibataire on mange vite sur le coin de la table… Quand j’étais plus jeune je lisais toujours en mangeant, fourchette d’une main journal dans l’autre parfois j’arrêtais à la brasserie et je téléphonais à la matriarche pour lui dire que je rentrais pas souper. C’est loin  tout ça la brasserie était presque une garderie mon beau-frère disait que c’étais mon bureau à l’époque y’avait de la draught et de la bière des grandes brasseries, je buvais de la cinquante quand même pour moi elles étaient toutes pareilles. Je devrais pas vous écrire ça mais ça me donne pas soif pour aujourd’hui plus tard abrutis et alcoolisé la schizophrénie est venue me chercher. Ce matin avec l’ami on parlait d’aller à La Réunion quand la pandémie serait passé, pourquoi pas ? Une soirée sans douleur, je salue tout les nouveaux lecteurs. J’essais toujours d’écrire sans la peur loin des jugements c’est par l’écriture que je m’accomplis une façon de vous dire merci … Adolescent revenant de la messe on écoutais le disque de Woodstock qu’un ami abonné chez Columbia avait acheté avec les timbres, il avait toute sorte de bébelles, il étais plus vieux quand même on voulait les mêmes … C’était du jeu tout ça la vie m’a emporté sur des sentiers dégradés, je dirai pas lumineux pour pas être confondu avec les révolutionnaires sud-américains communistes Péruviens … J’ai envie d’écrire sur le rétablissement comment ça été difficile avant d’y arriver comment parfois les gens se donnent un diagnostic pour faire du sens avec la souffrance qu’ils ont vécu, mais oui je me rétablis de différentes psychoses ça s’appelle la schizophrénie, j’aime pas quand les gens appellent pas les maladies par leurs noms … J’écris pour dire au plus jeunes que le rétablissement est possible qu’il n’est jamais trop tard… Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! L’épilogue, la conclusion pour vous souhaiter du bonheur !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard