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Bonsoir! Bonjour! Je sais pas quel genre d’empreinte
je vais laisser ni même si je vais en laisser… Je suis pas très rigolo avec le
climatiseur j’aurai laissé des traces de fréon… J’ai dormis un peu ce soir
lentement je me réveille… Cet après-midi l’équipe locale joue. Je pense à
Proust à mon incapacité d’écrire le moment, le sentiment l’émotion. Je sais l’écriture
ne se résume pas à ça… J’appelle au secours à votre secours dans ce que j’écris…
Hier j’ai parlé de mon bobo au médecin comment j’avais peur que ce soit un
cancer il m’a gentiment expliqué que le cancer ne se présentait pas comme ça…
Début septembre ils vont prendre ma tension et deux autre test dont je me
souviens plus… J’attends l’appel de la pharmacie pour un onguent à la cortisone…
Je veux aller au bout de ce que cette
schizophrénie a à dire… Je crois que ça va être long avant que je rencontre un
spécialiste psychologue, psychiatre? C’est bien beau la psyché mais moi en
attendant j’ai mal, je vois ça comme la limite des soins médicamentée. Je veux
aller plus profondément dans l’acceptation et le pardon faire une avancé de
plus dans le rétablissement. C’est pas une question de me taire et d’accepter
mais juste de savoir et de me souvenir pour mettre des mots sur cette
souffrance… Il est pas question de gâché la vie de personne je veux juste faire
mon bonheur dans le rétablissement… L’intervenante
est en vacance, le gars qui la remplace baragouine un langage que je comprends
pas, une parole schizophrénique malade, tout ce que je déteste… Je suis trop
avancé dans mes démarches je veux pas reculer, étrangement dans cette quête du
rétablissement je sens des personnes qui s’y opposent qui veulent que je mette fin à mes jours. C’est
probablement ma paranoia du moins la réponse qu’on me donnerais si je questionnais… J’espère que ma lectrice
secrétaire du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais, retraitée, à pas
été choqué par le texte précédent… Je mange du chorizo, du saucisson si vous
voulez… Vous êtes présentement dans mon journal du confinement, tout ce que la
COVID-19 fait monter en moi… Tout ça c’est du charabia, je le répète je sais
pas comment vous dire… J’ai toujours eu le désir d’écrire, le copain
voulait écrire avec moi mais il voulait
faire abstraction de son vécu, de ses émotions c’est impossible… Y’a des « artistes »
à qui on devrais demander la permission pour écrire, mais pour qui ils se
prennent ? On croirais revenir aux livres à l’index de notre bon vieux temps
des curés… Je pense au conseil des arts qui régis beaucoup d’édition, je peux
pas attendre après ça pour écrire… Bon! Je termine c’est la nuit, j’entends des
voitures pétaradantes… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Lâchez pas vous y êtes presque, c’était mon senti de cette nuit. À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!! Arrivederci!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! L’adversaire a compté le premier but contre l’équipe locale comme à
mon habitude j’ai cessé de regarder le match, ça augure mal… Ce soir je suis un
peu défait… Comme souvent je cherche à vous dire à créer une émotion. Demain ça
va faire quelques années sans alcool, c’est bien… Cet après-midi je pensais au
regretté patriarche, j’aurais aimé lui parler il est disparu, de toute façon
nos conversations n’étaient jamais très
longues… Je regrette de n’avoir pas su lui parler avant qu’il parte… Je me dis
souvent vaut mieux avoir eu ce père là que pas de père du tout… Je vais essayer
de vous écrire une poésie…
Seul à vide
Un regard avide
Tordu
De mon intellect pentu
Ces distances entre
Elle rentre
Toujours l’affaire
D’une pénétration
Organe de fer
Aux illusions
Attache le cash dans face à sa place
C’est rond ducon pardon
Je sais pas ce que ça vaut, c’est différent c’est la
soirée. Je partais la nuit sans dire à personne où j’allais. Je courrais après
la mort je l’ai presque rattrapé mais j’ai viré de bord. Ouais! Vingt-sept ans
sans consommer, un jour à la fois je vais continuer les journées qui précèdent celle-ci
sont-à moi… Elles sont passées… Je trouve difficile de ne pouvoir partir en
voyage… Je suis pas commis voyageur je sais pas si ça existe encore. J’ai vu
aux actualités que le recrutement pyramidal ça existe encore… C’est interdit! Je regarde le compte de la partie c’est
toujours un zéro pour l’adversaire… Ce soir je vous ferai pas pleurer avec mon
écriture… Le gars disait quand ça parais facile c’est qu’il y a du talent et
beaucoup de travail… Si je transpose c’est que l’écriture est un travail
exigeant, je serai pas mon juge pour le talent… Ça reste quand même mon journal
du confinement… Je sais on est en dé-confinement mais moi j’ai décidé de rester confiné… Quand je sors
je me tiens à deux mètres je porte un masque
et me lave les mains partout où je peux.
L’an prochain j’espère pouvoir partir, je pense à une chambre dans un petit
village de Provence… Y’a l’ami qui veux acheter une maison à Rivière-du-Loup j’irais
certainement lui rendre visite. Je me souviens de cette commune que des « copains »
avaient démarré à Saint-Paul-de-la-Croix… L’ ami avait raté ça tout à son
traffic… J’y suis allé mais je suis pas resté j’étais trop fou et j’aimais pas
le tofu… C’est loin du goulag occidental le bas du fleuve au moins quatre heures
de route… Maintenant je préfère voyager seul et en avion… Quelques mots encore
avant de terminer, tant que je bois pas j’ai une chance de gagner. L’abstinence
c’est parfais pour moi ça m’évite des problèmes. L’équipe locale a perdue par
un score honorable mais enfin… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! J’ai presque terminé, je me cherche pour écrire une bonne
conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! L’amie des impatients m’a expliqué qu’on ne pouvait provoquer le senti
faut attendre rester à l’écoute, je la remercie. Je remercie aussi ma lectrice
privilégié de Gatineau pour ses commentaires. Je suis aussi ses conseils pour
les téléséries je viens de finir la première saison de Marco Polo… Je suis bien
conscient qu’écrire comme ça et remercié c’est rien d’autre qu’épistolaire… Ce
soir je dors pas, j’attends que le climatiseur arrête… Je pense à l’allégresse
au bonheur que j’ai souvent après avoir écrit un texte… Je suis pas sortis j’avais
pas besoin j’ai fait les courses hier… Parfois j’ai de bons moments. J’essaye
de pas être malheureux. Faut pas courir après la douleur y’a autre chose à
écrire d’intéressant… Je sais pas pourquoi je pense souvent au docteur Ferron j’aurais
aimé qu’il me soigne… Y’a des problèmes de zonage dans la ville de ma jeunesse,
j’ai quitté y’a longtemps de ça j’arrivais pas à trouver un appartement pas
cher et décent… Je trouve pas je trouve plus je me suis vidé de ma journée
devant le téléviseur… Parfois j’oublie que plusieurs des voisins souffrent de maladie mentale… Heureusement depuis que la
voisine dérangeante est partie c’est tranquille. Je pense toujours aux avions à
l’impossibilité de partir… Je pense à ce que l’amie des impatients m’a écrit ça
me paralyse… Je suis pas fort pour raconter des histoires j’y vais avec la
mienne… J’oublie l’alcool mais il faut pas… Je me rappelle très bien où j’étais et c’est là que je veux pas
retourner. Quand je vois les publicités de bière je suis
toujours étonné de ne pas voir une personne ivre… À la télé on voie tout et son
contraire, j’arrête pas le climatiseur j’attends qu’il s’arrête tout seul. Je
suis pas dans le domaine des émotions demandez moi pas le propos je sais pas…
Le sommeil s’empare de moi, je vais quand même terminer avant d’aller me
coucher… Ce soir je peux pas vous écrire la révolte je suis dans le pardon et l’acceptation
plusieurs personnes avant moi on fait ça et ça a fonctionné je vois pas
pourquoi ce serait pas bon pour moi… Mais y’a un problème quand je pardonne j’ai
plus rien à dire, de toute façon ce qui m’est arrivé ne dépendait que de moi…
Je vous l’ais raconté que je restais confiné ? Je sors pas, je fais comme les lézards qui se
camouflent en prenant la couleur de leurs environnement, moi je reste blanc
comme les murs… Pas de feu d’artifice pas de circulation automobile… Je pense à
mon lecteur de Deux-Montagnes qui dois faire de belles balades dans son
cabriolet BMW… Dans le temps on disait faire un tour de machine…. J’ai arrêté
le climatiseur j’avais peur qu’il fasse de la glace… C’est pas tellement
sentimental ni émouvant enfin c’est tout de même pas un catalogue. Voilà c’est
fini. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine avec les
mêmes mots, à la prochaine je l’espère !!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour ! C’est samedi, fin de semaine
qui commence… L’équipe locale a gagné de belle façon hier. Je me prépare un
café… Une victoire c’est toujours un petit bonheur « Vos bras meurtris portent
le flambeau ». Encore cette nuit c’est une tentative, j’essais de vous
dire mon senti mais je manque de mots pourtant je suis pas analphabète… C’est
difficile de dire l’émotion… Je plonge au fond de mon âme en pensant à vous
tous… J’arrache le senti c’est comme de l’eau qui me qui me glisse entre les
doigts… Ce serait simple de vous écrire tout ce qui me passe par la tête mais
ce serait pas « beau ». Cette nuit y’a une odeur de cigarette, je
pense à toute ces nuits passées à danser à go-go, je construisais rien… Aujourd’hui
je ne danse plus je suis plus capable… J’ai le souvenir de la fête des soixante
ans de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce c’était amusant… Un autre propos
le monde interlope a pas cessé de faire des affaires pour cause de pandémie, on
est déjà au milieu du mois d’août , soudain j’ai peur j’ai donné mon adresse à
quelqu’un pourtant je devrais pas m’inquiéter… L’entraineur de l’équipe locale a eu un
malaise à la poitrine, il a eu de bon soins il devrait se rétablir rapidement,
j’aime bien ces matchs en après-midi… Je fouille dans mon âme, dans mon senti
quand j’ai pas mal je suis muet c’est quand même pas l’allégresse… Je vous
écris de la nuit, dehors c’est calme plusieurs n’ont plus de fond et vont
essayer d’emprunter aux « amis » pour calmer leurs habitudes. J’ai
pris une douche, je vous l’écris c’est une espèce de manie, je sentais l’écurie
me suis poudré et parfumé, ça fait du bien… Ce matin à la télé c’est l’émission
des petits trains français, j’aime bien… Quand je m’arrête j’écoute ce que ça
dis c’est le silence c’est presque zen… J’espère que vous avez compris que je
parlais de mon brouhaha intérieur habituel… Je pensais au talc pour les
sportif, les sports athlétique, j’en ai pas trouvé à la pharmacie j’ai acheté
de la poudre pour bébé ça fait la job… Un petit mot pour ma lectrice
photographe, j’espère que tout va bien pour le retour à l’école des enfants, j’embrasse
tout le monde très fort… Bon! C’est le baroud final, je pense à tous ces jeunes
fous qui se rassemblent et ne se couvrent pas, ne respectent pas les consignes,
leurs actes suicidaires ça me dérange pas mais quand ils infectent des
personnes qui l’ont pas demandé c’est autre chose… Faudrait les détromper ils
sont pas invincibles. Ouais! Comme d’habitude je sais pas comment terminer, j’espère
que ça vous plait… Voilà!
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est la chute l’épilogue
la conclusion on y est presque, je vous laisse avec mes sentiments les
meilleurs, ça ressemble à une lettre de secrétaire. À la prochaine je l’espère !!!
Ciao !
Bernard
Bonsoir !
Bonjour ! J’ai mal regardé l’heure je croyais pas qu’on était encore dans la soirée.
Le climatiseur s’est arrêté… Je pourrais en faire un personnage principal avec
ce que font les gens je crois pas qu’on soit à bout de la covid-19… Je pense à
la super-maman dont s’étais l’anniversaire de mariage. Je les félicite tous les
deux… Je me suis préparé un café ce matin je vais faire des courses au
supermarché. Je suis toujours étonné de voir comment les gens agissent comme
des animaux… L’ancienne voisine est passée sur la passerelle bien qu’elle n’ais
pas d’affaire là… Vendredi, l’équipe locale joue cet après-midi je
crois qu’il y a plusieurs lecteurs lectrices qui sont encore en voyage, je sais
pas pourquoi je pense au beffroi de Lille on retrouve ça surtout dans le nord
de la France… Je me range du côté de ma lectrice privilégiée, je partirai pas
de sitôt… Mais il faut bien rêver… Sarbacane c’est le titre d’un cd de l’auteur
compositeur interprète Francis Cabrel je l’aime bien à l’époque où les copains
m’hébergeaient je l’écoutais sur un walkman ça me détendais, j’en pleurais
presque… Cabrel c’est le sud moi c’est le nord… J’entends le train… Dans le corridor ça
circule avec des bouteilles on prend sa petite bière du week-end… J’ai rendez-vous
téléphonique lundi matin avec le médecin j’ai un problème je sais pas si il va
pouvoir faire quelque chose… Cette nuit le studio est humide, j’essaye de vous
faire un portrait de mon état d’esprit… J’ai mis tout ce temps à me rétablir et
bientôt déjà ce seras la fin… Je disais des animaux! Ils gueulent dehors j’ai
pas le contrôle là-dessus. Y’a longtemps déjà on me racontais que certains
édifices étaient pour les cinquante-cinq ans et plus, je suis rendu à soixante-quatre
ans et mon loyer est subventionné heureusement… Bon les bars sont fermés, on
pense à ouvrir des ressources pour une consommation d’alcool contrôlé voir pour
une réduction des méfaits à ce que les gens boivent pas de la merde… J’ai
connus des alcooliques actifs qui en sont mort c’était terrible leurs amour de
la bouteille… Cette nuit il fait pas trop chaud c’est pas trop humide… À toute
les fois que je vous écris je tente la même chose vous décrire vous nommer mes
émotions mes sentiments, c’est pas facile les métaphores, les figures de style
c’est pas simple… Quand même je veux une écriture authentique … Je suis content
j’ai dormis un peu et je réussis à vous écrire… Quelques mots encore pour une
chute décente, la même chose voilà mon personnage à l’air frais qui reviens, il
ronronne et ronronne… Je veux pas finir de la façon habituelle, je pense à des
amies d’enfance que je ne reconnaitrais pas… Voilà je vous aurai encore une fois
écrit la mise-en-scène de ma vie. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère. Voilà c’était l’épilogue, au revoir!!!
À bientôt!!! Encore merci beaucoup!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale a perdu ce soir,
déjà jeudi demain. J’ai pris une douche avant le souper, le climatiseur me
donne des courbatures. Je me soigne avec des tylenol, la pharmacie peut faire
de magnifiques poèmes avec le nom des médicaments… Me voilà de retour ai croqué
du roi Lion ne me gronder pas j’ai appris comme ça! Une pensée pour les amis
Libanais pour les secouristes partis les aider,
on fait une courte prière faute de pouvoir y aller, de toute façon on
nuirais plus qu’autre chose…Cette nuit il fait très chaud c’est difficile pour
le climatiseur… J’essais d’y aller moins
vite d’écouter ce que dis mon cœur. Je remercie tous ces gens qui marquent
avoir aimer et les autres qui font des commentaires… Je sais pas si ça serais
très cher de louer une chambre d’hôte en Provence et d’y passer quelques mois
voir si la magie de Pagnol fonctionnerais… Ce serait pas pour tout de suite on
peut pas encore partir facilement… Je me vois très bien avec mon calepin de
notes sur une terrasse dans un village accueillant essayant de prendre le rythme
de l’endroit en écoutant la cigale… Presque aux antipodes je pense à Cuba La
Havane une casa particular ça aussi ce serait bien mais y’a toujours cette
covid-19… Partir toujours partir même si on ne parle que le sabir avec quelques
soupir et des souvenirs à retenir et vieillir une mauvaise affaire à sentir… C’est
jeudi je me crois déjà dans le week-end. Allez j’y vais encore avec mon senti j’ai
pas un sentiment d’urgence pour vous écrire cette nuit, le poulet que j’ai
mangé hier avait quelque chose de provençal… Pour l’émotion le sentiment j’écoute
j’entends rien, suis sec sans larmes… Cet état je peux presque dire qu’il est
confortable… Cette nuit y’a un parfum de
café de mail de gare, ça sent bon… Le climatiseur est passé à un autre réglage
pourtant je lui avais pas touché… Je l’ai redémarré… C’est bon c’est frais j’aime
bien la solitude de la nuit accompagné par le ronronnement des machines de
confort… Je me rappelle ces sorties d’un bar à une brasserie à une discothèque
à un bistro je sais pas ce que je cherchais moi peut-être… J’attendais souvent
quelqu’un qui ne venait pas seul j’ étais triste et quand il était là je ne décollais pas… Des
chums de boèssons… Je croyais que le climatiseur était congelé mais non c’est
juste l’humidité. Je l’ai mis sur pause. Voilà ! Je suis presque à la
chute, à l’épilogue, ce que je vous raconte ça s’est passé quand même assez vite,
j’ai changé de vie et j’ai pas vue le temps passé… Comme toujours j’ai de la
difficulté avec la conclusion, l’émotion
elle est pas là ne me demandez pas pourquoi. J’espère vous avoir fait plaisir
avec ce texte, je termine bien éveillé… Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! Lâchez pas on y est, à la prochaine je l’espère !!!
Bernard
Bonsoir !
Bonjour ! Voilà un autre texte, je regarde des téléséries en pensant aux
rédacteurs, aux scripteurs… En y pensant bien les médias c’est aussi une
affaire d’écriture. Je pense aux analphabètes y’en a beaucoup, des maisons, des
appartements sans un journal, sans un livre… J’ai eu et j’ai
encore tant de plaisir à lire et à écrire comme j’ai pas étudié j’ai pas eu la
chance de fréquenter un milieu « intellectuel ». J’ai bien essayé
mais j’y suis pas arrivé, les études s’accordaient mal avec mes habitudes… Je
vais y aller avec mon senti, je pense à ma fratrie à mon lecteur de
Deux-Montagnes avec qui j’échangeais sur le bonheur à mon âge de n’être pas
trop malade…
Les mots sont dur
Les mots sont doux
Les gardés pur
C’est tiguidou
Y’a rien de sur
C’est comme les poux
Leur piqure
Sans dessus dessous
La rimaille l’azur
C’est pour vous
Je voudrais bien écrire des chefs d’œuvre sans trop y
prétendre… Je crois que je vous l’ais déjà écris je suis un faiseur solitaire.
J’aurais tant aimé être un artiste comme dans la chanson mais ce sont des
textes de confinements, je suis enfermé
chez moi j’ose pas trop sortir seul… Je pense à la deuxième vague de la
COVID-19… Parfois j’en veux aux gens qui ont réussis enfin ça sert à rien ma
vie est presque finie. Pauvre vieux « poète » sur le déclin, la
poésie c’est pour la jeunesse et son exubérance… Encore, le vieux poète interné
on lui rendait visite pour qu’il récite quelques un de ses mauvais vers, la
muse était partie, la mélancolie aussi il récitait la mauvaise poésie de son
confinement… Mon confinement est volontaire je veux pas prendre la chance d’être
infecté… Mon loyer est payé, souvent ceux qui disent qu’on respecte pas leurs
droits ont pas remplis leurs devoir, ils ont même empiété sur la vie privée du
voisin… J’ai enlevé mon t-shirt ça fait très prestataire… Lavé la vaisselle… Je
sais pas pourquoi j’écris plus tous ce qui me passe par la tête, la peur de
blesser quelqu’un peut-être… Je sais pas si vous appréciez mes vers de
mirliton, on parle pas du grand art, je vous écris ça en pensant à écrire de la
poésie plus contemporaine sinon plus savante
Recule mon chien
Ton plateau ta moulée
C’est les miens
Les grands mots ont sauté
Bestial
Faute de spatial
Jouez le jeu,
le confinement c’est près de la réclusion avec les fers aux pieds. Je suis pas
dans une cellule c’est permis d’écrire, je suis libre si c’était pas de la
COVID-19 j’irais où je veux… Bon! J’essaye de trouver une conclusion qui n’a
pas mal vieillis, une nouvelle musique, ça semble impossible… Ce matin à la
radio y’avait de bons texte… Voilà! C’est la conclusion, c’est pas un grand cri
à peine un murmure j’en profite pour tous vous saluer. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard