dimanche 9 août 2020

Amour


Bonsoir ! Bonjour ! Me v’là… Je me suis couché j’arrivais pas à dormir… J’ai hâte au prochain match de hockey de l’équipe locale. Je sais bien que les sportifs sont pas fort sur le senti, je crois qu’ils appellent ça de la sensiblerie… Je me souviendrai toujours du grand Guy Lafleur qui lis ses poèmes à la télévision… Je sais pas si y’a des joueurs de hockey qui deviennent peintre le contraire existe y’a un grand peintre qui s’est inspiré des couleurs de l’équipe locale… Cette semaine j’attends des cartouches d’encre que j’ai commandé, me voilà dans ma soixante cinquième année…

Et le temps

Qui dis va t’en

Avec le vent

Pourtant

Plus lentement

Distant

Choquant

S’éloignant

L’adverbe tannant

Écoeurant…

 Je vous raconterai pas le dernier match mais ça a rendu beaucoup de monde heureux, un petit baume sur une grosse plaie… Il est encore temps pour les vacanciers de s’asseoir dehors et de profiter du soleil… Ça m’a pris du temps avant de comprendre que la rondelle allait plus vite que les joueurs… Bon! C’est assez de sport pour ce soir… Je continus à regarder les émissions sur la France, j’ai bien peur de pas  pouvoir  y aller avant longtemps. Je suis toujours ému d’entendre parler de la résistance française à la deuxième guerre mondiale, d’avoir le privilège d’aller dans ce pays, j’ai le souvenir du musée de Besançon… J’ai été malade, la peur, la nuit m’empêchait de dormir comment vous dire cette invivable angoisse, l’oreille collée sur les murs à attendre un ennemi qui n’existe pas, c’est le plus dangereux  la folie perdus sans savoir où j’en suis rendus. Je vous raconte pas tout ce que l’angoisse me faisait faire c’est horrible… J’espère avoir retrouvé un peu de sens vous écrire permet ça, tout de même ça auras  été une drôle de saison… Je me vois dans le malaise de cette folie, la fébrilité et l’impossibilité de dormir, malheureux rester coucher toute la journée… Quand même j’ai essayé, je me suis battus dans la folie… Je crois qu’il y en a qui partent en vacance d’autre en reviennent ça fait un lundi difficile… Je pense à l’honnêteté, si j’étais vraiment honnête j’écrirais pas, je bosserais à la sueur de mon front pourtant il ne me reste qu’un an avant  la retraite… Encore faut-il que je me rende là… Voilà! Quelques mots encore aujourd’hui je crois que je vais me payer une poutine et un burger au restaurant… J’ai un restaurant en tête mais je me rappelle plus son nom… Je vous termine ça après une douche ça fait du bien le parfum européen… Je  cherche l’inspiration pour une conclusion, lundi la nuit dehors c’est silencieux, toujours une pensée pour le Liban… Hier la voisine est revenue je sais pas pourquoi elle a pas les clés et ils ont vidés ce qui restait… C’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y est pas tout à fait, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


samedi 8 août 2020

Soir


 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous présente une œuvre de l’artiste Robert Therrien , sans titre autre que celui de cône plié, Therrien encourage les multiples interprétations de cette œuvre un émail et cire sur bois  de 228.6x 91.44 x 10.16 cm. Therrien est un artiste américain connu pour ses grandes sculptures, il possède une maitrise en beau art de l’université de Southern California. En 1991 le musée de la reine Sofie a fait une rétrospective de son œuvre. Therrien est décédé le 17 juin 2019 à 71 ans. Je sais pas trop quoi écrire quand je regarde ce tableau, y’a quelque chose au-delà de la beauté, une sanguine peut-être… Je pense au très beau musée d’art moderne de San Francisco où j’ai vu cette œuvre. Je dirais qu’elle est dépouillé et unique… Je suis pas un expert en art plastique quand je pense aux cônes c’est surtout ceux que je vois dans les rues fermées de Montréal, les travaux d’infrastructure… Je vais essayer de me diriger sur ce qui me touche… J’ai suivis les conseils de ma lectrice retraitée du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais, je regarde la série Marco Polo avec de magnifiques images… C’est la nuit, j’écris j’essais d’exprimer mon senti… J’ai hâte de pouvoir partir en voyage de façon sécuritaire. Je me vois faisant de l’auto-stop en Provence je suis trop vieux pour ça. J’aimerais bien m’installer quelques mois dans un village pour écrire… Pour l’instant  j’essais de m’inspirer de chercher les muses où je suis… Je pense à cette route en France bordé de magnifiques et énormes platanes, j’aimerais bien la voir pour vrai. Je vous parle pas du Liban, j’espère qu’il va sortir quelque chose de bien de ce chaos, les corrompus il est temps qu’ils payent pour leurs agression sur le peuple… C’est dimanche, j’ose pas sortir, je pense à ceux qui nous servent Jésus n’importe comment, à toute les sauces, il mérite mieux que ça… Hier, c’était mon samedi télé, y’a des émissions que je regardais pour une deuxième fois, elles sont apaisantes… Je trouve pas, je trouve plus si ce n’est que ça vous aurez lu, quelques pas je n’ai pas pu, c’est un cas un individu pourquoi j’ai vue… Pendant ce temps-là la nuit avance je suis bien réveillé quelques mots encore pour terminer, partez pas tout de suite même si c’est toujours meilleur réchauffé… Nous y voilà la partie toujours la plus difficile, j’arrive pas à une conclusion à un épilogue fort… C’est encore l’été je me tiens quand même confiné, je minimise mes sorties… Je pense à ceux qui trop malade ne pouvaient garder leurs jobs, ils avaient moins peur du chômage que le commun des mortels… Moi j’écris et je travaille pour vous mes lecteurs… C’est presque terminé, y’a un parfum de parmesan… Je pense à la bouffe italienne, spaghetti, lasagne, pizza… Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque là !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

vendredi 7 août 2020

Merci tout le monde


Bonsoir ! Bonjour ! J’ai sommeil, j’ai trop mangé de croissant… C’est officiel l’équipe locale s’est classé pour les éliminatoires, les gens sont heureux mais j’en ai vu qui respectaient pas les règles. Bon! Je me relève, j’essais comme toujours d’y aller avec mon senti. J’ai redémarré le climatiseur… Beaucoup de difficulté cette nuit… Je suis contant que l’équipe locale ais gagné, lentement je me réveille. Je remercie tout ceux qui m’ont envoyé des vœux de joyeux anniversaire… Bien que j’ais jamais joué dans une ligue organisé j’aime le hockey. À la fin de mon adolescence j’aimais regarder jouer l’équipe des copains.  Si je veux être franc je dirais que la « culture » m’intéressais beaucoup plus, littérature, peinture, sculpture, multi-média, malheureusement j’étais seul, parfois la musique nous rassemblait… Je pense aux rockers avec qui je travaillais ils levaient le coude solide… Moi aussi d’ailleurs, j’en suis devenus fou, psychotique. Je me rappelle avoir signé un lot de papier quand j’ai commencé à me faire soigner en psychiatrie. J’avais tellement peur j’aurais signé n’importe quoi, ce que j’ai fait , je crois. J’ai réussis à me réveiller c’est mieux… J’ai longtemps été crédule je croyais tout ce qu’on me racontais comme si c’était possible d’être payé pour étudier, de finir mon secondaire, c’est loin tout ça… Le temps passe cette nuit,  parfois je suis content d’avoir éloigné le désespoir, d’être ce que je suis et qui je suis en faisant abstraction de la schizophrénie… Ce que vous lisez pour moi c’est un grand tableau. Je crois qu’il y a encore des gens qui savent pas que la voisine est déménagé qu’elle s’adonne à ses petits trafics ailleurs . Je ramène l’émotion dans tout ça, j’ai peur… Le climatiseur s’est arrêté… J’écris, c’est pas du show bizzness on est pas dans « America got talent ». Je pense à tous ces vieux amis qui sont revenus en ligne, à la famille aussi… J’essais de mettre mon cœur dans ce que j’écris, un jour à la fois je réussis à « créer » quelque chose, tout à coup la tristesse s’empare de moi, je sais pas pourquoi je vais pleurer… Ce qui me désole c’est que j’ai plus de rythme, la musique est partie j’écris que de l’ennuis rien me souris, rien me souris, les voitures crient, les indiens cree aussi, c’est de la folie, de la folie de nuit… Et puis, et puis je souris loin de l’envie cherchant la sortie le replis et merci merci merci donnez moi le crédit, la saillis l’étalon gris… Voilà ! C’est presque terminé pour cette nuit, j’ai tenté la poésie sentie mais derrière y’a le bruit… Les mots fuient, j’oublie le paradis… Vous me direz c’est facile je l’écris. Dans la nuit de vendredi y’a toujours une musique qui jaillis  sans soucis. Voilà ! C’est finis quelques mots encore, je garde ma façon comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! Lâchez pas je termine, à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard




jeudi 6 août 2020

âge


Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu, je pensais que l’imprimante étais brisé, elle manquait tout simplement d’encre, j’en ai commandé… Parfois je veux trop écrire ça deviens surfait, il manque la douceur… J’essaye de laisser couler les choses comme elles viennent… Ce soir j’ai de la chance je sens bon, ça fait plaisir. Y’a une époque de ma vie où psychotique je croyais toujours puer, deux ou trois douches par jour, de l’eau de toilette, de l’after-shave, du parfum c’était jamais suffisant… J’ai toujours pas la façon d’écrire crû. J’ai cette chanson de monsieur cent mille volts dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=RSnHoynH-4o  un peu d’avance mais je suis nostalgique… J’ai lavé la vaisselle c’est que du quotidien mon confinement ce soir, je pense à la belle capitale nationale Québec. Je devrais aller y faire un tour… Ce soir je prends tous mon temps pour vous écrire, le match de hockey est joué en après-midi aujourd’hui, le sport et la poésie on disait de monsieur Le Cavalier qu’il  était un grand poète, il a inventé le langage pour décrire un match de hockey. Hé oui ! Un journal presque en direct… Je pense à la super-maman à ses enfants qui baignent dans le bonheur… Le temps passe il est toujours temps de le construire le bonheur… Ouais ! Aujourd’hui je deviens presque officiellement un vieux avec ses rabais à l’épicerie à la pharmacie, je m’étais dit que je vous écrirais pas là-dessus mais c’est plus fort que moi… Je reviens au confinement à comment c’est nécessaire, pense aux murs jaunis d’un appartement ou on a trop fumé… La voisine est partie, déménagée, les nuits sont heureusement redevenue tranquilles sur la passerelle. J’ai sommeil les yeux me ferment tout seul. C’est assez terrifiant cette manière d’écrire et de ne rien dire. Le défi c’est de décrire précisément ce qui se passe, je suis seul chez moi je tapote mon clavier…Quand le sommeil me gagne je deviens plus prolifique, je pense à ma santé mentale… J’essais de me trouver une destination pour l’an prochain si les choses reprennent leurs cours… Pourquoi ne pas écrire puisqu’au fond il ne restera que ça, encore faudra il quelqu’un pour s’y intéresser, essayer de débusquer le particulier… Y’a de la musique dehors je sais pas d’où elle vient, je suis pas le seul à faire de l’insomnie. Je me souviens de cette époque ou pour avoir l’air cool je plaçais la radio dans la fenêtre en espérant qu’on reconnaisse la « bonne » musique… La musique viens de cesser, quelques mots encore pour terminer, la semaine est finie le week-end va bientôt arriver… Je pense à ces amies libanaises avec qui j’ai fait du théâtre, j’espère que pour elles tout va bien… C’est l’épilogue je termine en vous disant que j’ai eu mal de voir les images de Beyrouth j’imagine ceux qui sont là, une grande souffrance. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard




mercredi 5 août 2020

Limule


Bonsoir ! Bonjour ! Un petit peu de travail ce soir, la formation avance… Je veux pas me déranger, c’est la soirée de mercredi à jeudi, quand je suis calme ça m’étonne… Je crois qu’il commence à y avoir plus de vol internationaux. Je pense aux amis Libanais qui souffrent. Y’a plus de poésie possible dans tous ces carnages… Le mal a tué tous les espoirs… Je sais pas si c’est moi mais tout tourne mal… Le facteur prend sa retraite il va en profiter pour chasser et pêcher… Parfois j’ai ce désir-là pogner le bord du bois  où me perdre dans une ville étrangère mais y’a cette pandémie paralysante… Je regarde trop les actualités j’ai peur… Pourtant ce matin j’ai mis mon cache-visage et suis allé à la pharmacie… Ce soir j’ai commandé des cartouches d’encre, ce journal du confinement est fait de choses banales, parfois j’oublie de porter le masque… Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo du musée Beaubourg-Pompidou, y’a longtemps déjà j’y avais vu une exposition sur André Breton et les surréalistes… La collection du musée de la reine Sophie en Espagne est extraordinaire on peut y voir des manuscrits de Breton… Je sais pas si y’a un grand mouvement artistique qui va dominer le début du vingt-et-unième siècle y’a beaucoup de musée d’art contemporain, des taggeurs qui font le saut vers le « grand » art… Moi, j’aimerais bien avoir une écriture crû, dire un peu croche sans avoir une forme empruntée… J’ai juste un peu trop lu pour que mon écriture sois « pure »… Je suis incapable de la saturée de mettre de la beauté dans la souillure… Je pense aux écrivains de la décadence, ils ont toujours été là c’est l’époque qui veut ça… Je suis pas fin fin la première personne du singulier c’est l’histoire du miroir… Je prendrai pas la pose de la troisième personne, un humoriste l’a beaucoup mieux utilisé que je pourrais le faire… Ouais ! Je me prend pas pour un autre… La soirée est avancée mon journal est pas très dense, je reste quand même reclus… Je ne vais plus dans les grands espaces commerciaux j’utilise la livraison… Quand on a changé de vie on se couche plus tôt pas question d’aller chercher l’inspiration là où elle n’est pas dans des bouges de troisième ordre…. J’ai sortis les chorizo, c’est bon… Mon prochain voyage ce seras en Provence… C’est difficile de terminer avant minuit, dehors y’a des gars qui gueulaient ça aussi c’est l’époque, les barbares !!! Faut savoir être seul, je pense aux morrons qui se croient sous l’occupation parce qu’ils doivent porter un masque. Voilà c’est presque terminé quelques mots finals difficile, lentement j’y arrive… Je pense que ce texte va coûler et l’huile de coude qu’il va coûter, c’est pas grave j’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas je vais conclure, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


mardi 4 août 2020

Tronc


Bonsoir ! Bonjour ! Je reste toujours confiné, j’ai démarré le climatiseur… Drame au Liban vraiment cette année est vraiment, je sais pas comment la qualifiée, douloureuse, tragique… J’étais assis chez moi et j’essayais de prévoir ce qui allait me toucher… J’ose plus sortir dehors, je sais plus ou me cacher. Dans des moments pareils je ferai pas l’humoriste… Il faut vivre malgré tout… Je pense à tous mes proches. Je veux pas être narcissique… En ce moment pour cause de pandémie on peut recevoir personne chez soi. J’ai beaucoup aimé que mon lecteur de Deux-Montagnes et sa douce passent me voir y’a deux semaines… J’ai perdus le fil de ce que je voulais vous écrire… Mon écriture est souvent comme ça elle saute, ils ont ouvert le casino, un retour vers le « normal » un mot que je déteste, normal c’est toujours relatif j’étais pas plus normal avant cette crise… Je pense à la maladie,  à la schizophrénie avec un zest de Coronavirus… Là où j’ai un peu de difficulté c’est le rétablissement de certains qui boivent encore de l’alcool là aussi le rapport il est encore avec le « normal » ceux qui ne boivent pas apparaissent déviant… Quand je manque d’inspiration je pense aux douches d’Alcatraz à la chance que j’ai de pouvoir en prendre une quand je veux… On est loin du manque de liberté de ceux qui ne veulent pas porter le masque… Ça aussi les anti-masques c’est un « rétablissement » détestable… J’aime beaucoup mon eau de toilette y’a plein de souvenirs de voyages qui va avec… L’ostie de Libarté j’ai pas encore trouvé d’homme libre et j’ai plus de soixante ans, y’a que des grandes gueules d’alcooliques actif, la libarté après une ou deux bières c’est pas fort, les plus snobs font la révolution après une ou deux bouteilles de vins pour le lendemain matin se demander ce qu’ils ont fait… Ils ne portent pas de masques en vertu de cette libarté. Sans se demander combien ils en tuent… Je vais remercier ma lectrice préférée secrétaire retraité du cégep de l’Outaouais pour sa
suggestion. Je préfère écrire un texte à tous les jours c’est une autre sorte de défi… L’insomnie! Je veux faire un petit boutte de nuit avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Les amis libanais parlent d’apocalypse, c’est le peuple qui parle de la fin de son monde… Des ruines, de la poussière et du sang, ils souffrent. Je pense au poète Péloquin qui a écrit « Vous êtes pas tanné de mourir bande de caves! ». Cette nuit on veille avec une petite prière en pensant à ce prêtre vu à la télévision qui disait sa messe et qui a reçu des ruines sur la tête…. Ouais! J’ai hâte que le monde se replace ça risque d’être long… Mais puisqu’il faut vivre… C’est l’épilogue encore une fois ne m’abandonnez pas comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé pour cette nuit, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard


lundi 3 août 2020

Penture


Bonsoir ! Bonjour ! Nuit de lundi à mardi. Je reviens au vrai affaire le confinement. Je ne sors de chez moi que pour aller discuter avec l’intervenante, je porte le masque garde les gens à deux mètres et je me lave les mains parfois à la télévision j’entends des idiots dire qu’on brime leurs liberté parce qu’ils doivent porter un cache-visage, ce sont ceux-là qui font que je m’isole… C’est pas fort cette espèce de révisionnisme qui dis que la covid-19  n’existe pas… Pour ceux qui s’inquiétais à cause de mon dos j’ai plus mal je suis rétablis ça fait du bien… J’ai mis la tv au hockey, l’équipe locale perd par un but… Pour ce qui est de mon senti je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaque mes petites douleurs c’est pas grand-chose… Ce soir y’a un parfum de bouffe je crois que quelqu’un prépare un rôti de bœuf… La covid grince comme une vieille penture de porte sèche. Fermé la télé on perd par deux buts… J’essais de lire un mauvais roman, une histoire très bourgeoise qui se passe dans le milieu des banquiers de Genève. J’y crois pas… Aujourd’hui l’organisation mondiale de la santé à dis qu’il y avait pas de miracle que la pandémie pouvait encore durer très longtemps. J’ai refait mon lit une douleur à la hanche… Je trouve pas comment vous écrire que le paiement d’assurance vie s’est pas fait ils ont peut être décidé que je suis trop malade… Tout ça c’est de l’ordre de l’intime… Je mange du chorizo du saucisson sèché, c’est bon… Je m’en garde un peu pour assaisonner une pizza… J’ai ouvert la boîte de biscuits en pensant au jeune garçon dans la publicité qui dis « la vie c’est all sunshine and rainbow » il est impayable… J’arrive pas à me renouveler tout ce que j’écris c’est une autre mouture de la même histoire… Parfois je me dis que je devrais disparaitre… Je me suis vendu l’idée que je pouvais écrire, de quelle façon je vous laisse décider… Des milliards de personnes et de destins, j’emprunte ça aussi à une publicité de Radio-Canada … Déjà le mois d’août bientôt l’automne pour certain je suis pas assez gay pour bien écrire, je fais pas de belles images, est pas Proust qui veux… J’aime bien cette « tradition » québécoise qui laissait la chose intellectuelle dans les mains des docteurs en médecine… Ils avaient quand même fait le serment d’Hippocrate … On nous gave de tant d’information à en devenir fou, à tout mélangé… et pourtant on ne lis plus on laisse faire les scripteurs même si les textes sont pas toujours à la hauteur de la vrai littérature… La lecture que parfois le docteur conseillait  souvent le curé la brûlait, les livres à l’index  ça n’existe plus y’a seulement des livres qu’on ne lis pas. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard