Bonsoir ! Bonjour !
J’ai sommeil, j’ai trop mangé de croissant… C’est officiel l’équipe locale s’est
classé pour les éliminatoires, les gens sont heureux mais j’en ai vu qui
respectaient pas les règles. Bon! Je me relève, j’essais comme toujours d’y aller avec
mon senti. J’ai redémarré le climatiseur… Beaucoup de difficulté cette nuit… Je
suis contant que l’équipe locale ais gagné, lentement je me réveille. Je
remercie tout ceux qui m’ont envoyé des vœux de joyeux anniversaire… Bien que j’ais
jamais joué dans une ligue organisé j’aime le hockey. À la fin de mon
adolescence j’aimais regarder jouer l’équipe des copains.Si je veux être franc je dirais que la « culture »
m’intéressais beaucoup plus, littérature, peinture, sculpture, multi-média, malheureusement
j’étais seul, parfois la musique nous rassemblait… Je pense aux rockers avec
qui je travaillais ils levaient le coude solide… Moi aussi d’ailleurs, j’en
suis devenus fou, psychotique. Je me rappelle avoir signé un lot de papier
quand j’ai commencé à me faire soigner en psychiatrie. J’avais tellement peur j’aurais
signé n’importe quoi, ce que j’ai fait , je crois. J’ai réussis à me réveiller
c’est mieux… J’ai longtemps été crédule je croyais tout ce qu’on me racontais
comme si c’était possible d’être payé pour étudier, de finir mon secondaire, c’est
loin tout ça… Le temps passe cette nuit, parfois je suis content d’avoir éloigné le
désespoir, d’être ce que je suis et qui je suis en faisant abstraction de la
schizophrénie… Ce que vous lisez pour moi c’est un grand tableau. Je crois qu’il
y a encore des gens qui savent pas que la voisine est déménagé qu’elle s’adonne
à ses petits trafics ailleurs . Je ramène l’émotion dans tout ça, j’ai
peur… Le climatiseur s’est arrêté… J’écris, c’est pas du show bizzness on est
pas dans « America got talent ». Je pense à tous ces vieux amis qui
sont revenus en ligne, à la famille aussi… J’essais de mettre mon cœur dans ce
que j’écris, un jour à la fois je réussis à « créer » quelque chose,
tout à coup la tristesse s’empare de moi, je sais pas pourquoi je vais pleurer…
Ce qui me désole c’est que j’ai plus de rythme, la musique est partie j’écris
que de l’ennuis rien me souris, rien me souris, les voitures crient, les
indiens cree aussi, c’est de la folie, de la folie de nuit… Et puis, et puis je
souris loin de l’envie cherchant la sortie le replis et merci merci merci
donnez moi le crédit, la saillis l’étalon gris… Voilà ! C’est presque
terminé pour cette nuit, j’ai tenté la poésie sentie mais derrière y’a le bruit…
Les mots fuient, j’oublie le paradis… Vous me direz c’est facile je l’écris.
Dans la nuit de vendredi y’a toujours une musique qui jaillissans soucis. Voilà ! C’est finis
quelques mots encore, je garde ma façon comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusqu’ici !!! Lâchez pas je termine, à la prochaine je l’espère !!!
Ciao !!!
Bonsoir !
Bonjour ! J’ai dormis un peu, je pensais que l’imprimante étais brisé,
elle manquait tout simplement d’encre, j’en ai commandé… Parfois je veux trop
écrire ça deviens surfait, il manque la douceur… J’essaye de laisser couler les
choses comme elles viennent… Ce soir j’ai de la chance je sens bon, ça fait
plaisir. Y’a une époque de ma vie où psychotique je croyais toujours puer, deux
ou trois douches par jour, de l’eau de toilette, de l’after-shave, du parfum c’était
jamais suffisant… J’ai toujours pas la façon d’écrire crû. J’ai cette chanson
de monsieur cent mille volts dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=RSnHoynH-4oun peu d’avance mais je suis nostalgique… J’ai
lavé la vaisselle c’est que du quotidien mon confinement ce soir, je pense à la
belle capitale nationale Québec. Je devrais aller y faire un tour… Ce soir je
prends tous mon temps pour vous écrire, le match de hockey est joué en
après-midi aujourd’hui, le sport et la poésie on disait de monsieur Le Cavalier
qu’il était un grand poète, il a inventé
le langage pour décrire un match de hockey. Hé oui ! Un journal presque en
direct… Je pense à la super-maman à ses enfants qui baignent dans le bonheur…
Le temps passe il est toujours temps de le construire le bonheur… Ouais !
Aujourd’hui je deviens presque officiellement un vieux avec ses rabais à l’épicerie
à la pharmacie, je m’étais dit que je vous écrirais pas là-dessus mais c’est
plus fort que moi… Je reviens au confinement à comment c’est nécessaire, pense
aux murs jaunis d’un appartement ou on a trop fumé… La voisine est partie,
déménagée, les nuits sont heureusement redevenue tranquilles sur la passerelle.
J’ai sommeil les yeux me ferment tout seul. C’est assez terrifiant cette manière
d’écrire et de ne rien dire. Le défi c’est de décrire précisément ce qui se
passe, je suis seul chez moi je tapote mon clavier…Quand le sommeil me gagne je
deviens plus prolifique, je pense à ma santé mentale… J’essais de
me trouver une destination pour l’an prochain si les choses reprennent leurs
cours… Pourquoi ne pas écrire puisqu’au fond il ne restera que ça, encore
faudra il quelqu’un pour s’y intéresser, essayer de débusquer le particulier… Y’a
de la musique dehors je sais pas d’où elle vient, je suis pas le seul à faire
de l’insomnie. Je me souviens de cette époque ou pour avoir l’air cool je
plaçais la radio dans la fenêtre en espérant qu’on reconnaisse la « bonne »
musique… La musique viens de cesser, quelques mots encore pour terminer, la
semaine est finie le week-end va bientôt arriver… Je pense à ces amies
libanaises avec qui j’ai fait du théâtre, j’espère que pour elles tout va bien…
C’est l’épilogue je termine en vous disant que j’ai eu mal de voir les images
de Beyrouth j’imagine ceux qui sont là, une grande souffrance. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir !
Bonjour ! Un petit peu de travail ce soir, la formation avance… Je veux
pas me déranger, c’est la soirée de mercredi à jeudi, quand je suis calme ça m’étonne…
Je crois qu’il commence à y avoir plus de vol internationaux. Je pense aux amis
Libanais qui souffrent. Y’a plus de poésie possible dans tous ces carnages… Le
mal a tué tous les espoirs… Je sais pas si c’est moi mais tout tourne mal… Le
facteur prend sa retraite il va en profiter pour chasser et pêcher… Parfois j’ai
ce désir-là pogner le bord du bois où me
perdre dans une ville étrangère mais y’a cette pandémie paralysante… Je regarde
trop les actualités j’ai peur… Pourtant ce matin j’ai mis mon cache-visage et
suis allé à la pharmacie… Ce soir j’ai commandé des cartouches d’encre, ce
journal du confinement est fait de choses banales, parfois j’oublie de porter
le masque… Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo du musée
Beaubourg-Pompidou, y’a longtemps déjà j’y avais vu une exposition sur André
Breton et les surréalistes… La collection du musée de la reine Sophie en Espagne
est extraordinaire on peut y voir des manuscrits de Breton… Je sais pas si y’a
un grand mouvement artistique qui va dominer le début du vingt-et-unième siècle
y’a beaucoup de musée d’art contemporain, des taggeurs qui font le saut vers le
« grand » art… Moi, j’aimerais bien avoir une écriture crû, dire un
peu croche sans avoir une forme empruntée… J’ai juste un peu trop lu pour
que mon écriture sois « pure »… Je suis incapable de la saturée de
mettre de la beauté dans la souillure… Je pense aux écrivains de la décadence,
ils ont toujours été là c’est l’époque qui veut ça… Je suis pas fin fin la
première personne du singulier c’est l’histoire du miroir… Je prendrai pas la
pose de la troisième personne, un humoriste l’a beaucoup mieux utilisé que je
pourrais le faire… Ouais ! Je me prend pas pour un autre… La soirée est
avancée mon journal est pas très dense, je reste quand même reclus… Je ne vais
plus dans les grands espaces commerciaux j’utilise la livraison… Quand on a
changé de vie on se couche plus tôt pas question d’aller chercher l’inspiration
là où elle n’est pas dans des bouges de troisième ordre…. J’ai sortis les
chorizo, c’est bon… Mon prochain voyage ce seras en Provence… C’est difficile
de terminer avant minuit, dehors y’a des gars qui gueulaient ça aussi c’est l’époque,
les barbares !!! Faut savoir être seul, je pense aux morrons qui se
croient sous l’occupation parce qu’ils doivent porter un masque. Voilà c’est
presque terminé quelques mots finals difficile, lentement j’y arrive… Je pense
que ce texte va coûler et l’huile de coude qu’il va coûter, c’est pas grave j’espère
que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
Lâchez pas je vais conclure, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bonsoir !
Bonjour ! Je reste toujours confiné, j’ai démarré le climatiseur… Drame au
Liban vraiment cette année est vraiment, je sais pas comment la qualifiée, douloureuse,
tragique… J’étais assis chez moi et j’essayais de prévoir ce qui allait me
toucher… J’ose plus sortir dehors, je sais plus ou me cacher. Dans des moments pareils je ferai pas l’humoriste… Il faut vivre
malgré tout… Je pense à tous mes proches. Je veux pas être narcissique… En ce
moment pour cause de pandémie on peut recevoir personne chez soi. J’ai beaucoup
aimé que mon lecteur de Deux-Montagnes et sa douce passent me voir y’a deux
semaines… J’ai perdus le fil de ce que je voulais vous écrire… Mon écriture est
souvent comme ça elle saute, ils ont ouvert le casino, un retour vers le « normal »
un mot que je déteste, normal c’est toujours relatif j’étais pas plus normal
avant cette crise… Je pense à la maladie,à la schizophrénie avec un zest de Coronavirus… Là où j’ai un peu de
difficulté c’est le rétablissement de certains qui boivent encore de l’alcool
là aussi le rapport il est encore avec le « normal » ceux qui ne
boivent pas apparaissent déviant… Quand je manque d’inspiration je pense aux
douches d’Alcatraz à la chance que j’ai de pouvoir en prendre une quand je veux…
On est loin du manque de liberté de ceux qui ne veulent pas porter le
masque… Ça aussi les anti-masques c’est un « rétablissement »
détestable… J’aime beaucoup mon eau de toilette y’a plein de souvenirs de
voyages qui va avec… L’ostie de Libarté j’ai pas encore trouvé d’homme libre et
j’ai plus de soixante ans, y’a que des grandes gueules d’alcooliques actif, la
libarté après une ou deux bières c’est pas fort, les plus snobs font la
révolution après une ou deux bouteilles de vins pour le lendemain matin se
demander ce qu’ils ont fait… Ils ne portent pas de masques en
vertu de cette libarté. Sans se demander combien ils en tuent… Je vais
remercier ma lectrice préférée secrétaire retraité du cégep de l’Outaouais pour
sa
suggestion. Je préfère écrire
un texte à tous les jours c’est une autre sorte de défi… L’insomnie! Je veux
faire un petit boutte de nuit avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Les amis
libanais parlent d’apocalypse, c’est le peuple qui parle de la fin de son monde…
Des ruines, de la poussière et du sang, ils souffrent. Je pense au poète
Péloquin qui a écrit « Vous êtes pas tanné de mourir bande de caves! ».
Cette nuit on veille avec une petite prière en pensant à ce prêtre vu à la
télévision qui disait sa messe et qui a reçu des ruines sur la tête…. Ouais! J’ai
hâte que le monde se replace ça risque d’être long… Mais puisqu’il faut vivre…
C’est l’épilogue encore une fois ne m’abandonnez pas comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé pour cette nuit, à la prochaine
je l’espère !!!
Bonsoir !
Bonjour ! Nuit de lundi à mardi. Je reviens au vrai affaire le
confinement. Je ne sors de chez moi que pour aller discuter avec l’intervenante,
je porte le masque garde les gens à deux mètres et je me lave les mains parfois
à la télévision j’entends des idiots dire qu’on brime leurs liberté parce qu’ils
doivent porter un cache-visage, ce sont ceux-là qui font que je m’isole… C’est
pas fort cette espèce de révisionnisme qui dis que la covid-19n’existe pas… Pour ceux qui s’inquiétais à
cause de mon dos j’ai plus mal je suis rétablis ça fait du bien… J’ai mis la tv
au hockey, l’équipe locale perd par un but… Pour ce qui est de mon senti je
pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaque mes petites douleurs c’est pas grand-chose…
Ce soir y’a un parfum de bouffe je crois que quelqu’un prépare un rôti de bœuf…
La covid grince comme une vieille penture de porte sèche. Fermé la télé on perd
par deux buts… J’essais de lire un mauvais roman, une histoire très bourgeoise
qui se passe dans le milieu des banquiers de Genève. J’y crois pas… Aujourd’hui
l’organisation mondiale de la santé à dis qu’il y avait pas de miracle que la
pandémie pouvait encore durer très longtemps. J’ai refait mon lit une douleur à
la hanche… Je trouve pas comment vous écrire que le paiement d’assurance vie s’est
pas fait ils ont peut être décidé que je suis trop malade… Tout ça c’est de l’ordre
de l’intime… Je mange du chorizo du saucisson sèché, c’est bon… Je m’en garde
un peu pour assaisonner une pizza… J’ai ouvert la boîte de biscuits en pensant
au jeune garçon dans la publicité qui dis « la vie c’est all sunshine and
rainbow » il est impayable… J’arrive pas à me renouveler tout ce que j’écris
c’est une autre mouture de la même histoire… Parfois je me dis que je devrais
disparaitre… Je me suis vendu l’idée que je pouvais écrire, de quelle façon je
vous laisse décider… Des milliards de personnes et de destins, j’emprunte ça
aussi à une publicité de Radio-Canada … Déjà le mois d’août bientôt l’automne
pour certain je suis pas assez gay pour bien écrire, je fais pas de belles
images, est pas Proust qui veux… J’aime bien cette « tradition »
québécoise qui laissait la chose intellectuelle dans les mains des docteurs en
médecine… Ils avaient quand même fait le serment d’Hippocrate … On nous gave de tant d’information
à en devenir fou, à tout mélangé… et pourtant on ne lis plus on laisse faire
les scripteurs même si les textes sont pas toujours à la hauteur de la vrai
littérature… La lecture que parfois le docteur conseillait souvent le curé la brûlait, les livres à l’index
ça n’existe plus y’a seulement des
livres qu’on ne lis pas. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bonsoir !
Bonjour ! J’ai pas eu de chance ce soir j’ai renversé ma tasse de
café… Pour les courbatures ça va un peu mieux ça semble
vouloir disparaitre… Je crois que ça prenais cette maladresse pour passer la
douleur. J’ai remplis mon week-end de documentaire sur la France faute de ne
pouvoir y aller… Je regarde ça, tout ces châteaux, je me souviens de rien je
veux juste les visiter… Je suis malheureux d’avoir perdu le document qui m’indique
le montant du loyer que je vais payer. Je suis loin de la rédaction poétique ça
ressemble plus à un rapport de police…Bon! Je m’en vais sur mon senti ce
sentiment de délaissé pourtant… Comme souvent quand je manque d’inspiration je
prends une douche je me sens quand même tout tordus… C’est mieux quand je suis
parfumé, la matriarche croyais que j’étais au courant qu’elle allait passé le
week-endà Aylmer chez ma lectrice je
savais pas… Parfois j’ai envie de cesser tout ça ces rédactions pourtant j’ai
toujours hâte d’arriver à ce moment de la nuit… C’est trop intime ça éloigne
les lecteurs potentiel, ils préfèrent les « fake news » les théories
du complot. Moi je suis juste un paranoiaque ordinaire… Un mauvais souvenir de
ce gars qui s’est tué parce-que il ne pouvait travailler, pourtant il était pas
démunis c’était un ingénieur… Je pense à mes achats au supermarché comment je
suis loin du terroir… J’aime quand même beaucoup le fromage en grain Boivin…
Ouais! On est maintenant
lundi, y’a des cheddar que j’aime beaucoup… Ce matin j’ai une réunion
virtuelle. La semaine commence plusieurs rentrent de vacances… J’ai un parfum
de sauce tomate dans le nez. Ouais ! Les potagers sont beau… Pour le
marché je passe mon tour je courre pas les foules… Hier à la télé ils
préparaient un cassoulet,on est loin de
la frite et du burger… Je regarde ces émissions françaises et je peux pas m’empêche
de pensés au magazine Pilote qui m’a suivis pendant longtemps… C’est comme ça
que j’ai connus la France par la bande dessinée avec laquelle j’ai grandis… Un
moment ce fut le belge Hergé mais je me suis vite tourné vers la
Rubrique-à-brac de Gotlib. Je l’ai suivis j’ai grandis avec lui… Plus tard pour
mes jeunes frères la matriarche achetait le Pif-Gadget le journal pour enfant
du parti communiste français…Y’avait
aussi ces petits bouquins carré avec Nasdine Hodja et Gai-Luron… C’est
loin tout ça des heures de plaisir… J’essais de me rappeler le scénario de ces
bandes dessinées c’était jamais très compliqué mais mon dieu que j’aimais ça, j’en
rêve encore… Avec le temps c’est disparus, les journaliers parlent de leurs
cessation d’emploi comme d’un « petit livre de comics » en référence
je crois à toute ces heures chômées, où les plus vaillant n’ont rien d’autre à
faire que lire des bandes dessinées. Je termine ici comme toujours en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bye!!!
Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui ça a été une journée télévision. Différents
documentaires sur la France et j’ai terminé avec un match éliminatoire de
hockey que l’équipe locale a gagné. C’est bien… J’ai beaucoup aimé l’émission
sur les petits trains françaiset aussi
celle sur le Var… Pour le hockey ils ont expatrié l’équipe locale àToronto… Quand je vous raconte ça c’est pas
impliquant émotionnellement et c’est justement ce que je veux vous faire lire
mes émotions, mes sentiments je veux les partager avec vous, tout doux !
Tout doux ! J’aimerais vous écrire et que ça vous fasse chaud au cœur…
Déjà août, la rentrée et l’inoubliable parfum de cuir cartonné toutes les
fournitures scolaires et les réglettes de différentes longueur pour les
mathématiques qui me font encore et toujours
peur… Toujours le souvenir de vêtement neuf que j’avais de la difficulté à
porter… Les réglettes c’était dans une boîte de plastique bleue, différente
couleurs je croyais que c’était un jeu… J’étais qu’un enfant parfois le
patriarche m’amenait au forum au match de hockey, c’était excitant j’avais toujours
le magnifique programme remplis de photos même quand j’y allais pas le
patriarche le ramenait, ça me faisait quelque chose à lire le dimanche. Je
lisais aussi la chronique de Maurice Richard dans le Dimanche matin, il la racontait
et un journaliste se chargeait de l’écrire… À l’époque c’était vraiment la
meilleure équipe de la ligue nationale de hockey… Au Québec pour un jeune
garçon le hockey est très important, c’était pas toujours nécessaire de jouer
mais on pouvait en discuter… Dans mon adolescence je passais parfois mes
dimanches après-midi à l’aréna où je regardais l’équipe des copains jouer
contre une équipe d’une autre ville de la ligue… Plus tard j’ai
joué avec comme seul équipement des patins un bâton et des gants… C’est pas
tellement mon senti cette nuit… Y’a quelqu’un qui s’amuse sur les passerelles
un autre égaré… Ouais! La vie est étrange, on se fait des amis on les perd
trouve une autre gang et on continue, l’alcool est toujours présent là-dedans…
J’étaiscarrément très désagréable… Dans ma
folie je voulais être aux mêmes endroits en même temps deux ou trois fois, c’est
compliqué un peu comme je vais voir ailleurs si j’y suis… C’est peut-être pour
ça que je me suis jamais trouvé toujours cherché… Vous écrire c’est une façon pour
moi de me réaliser… Voilà ! J’y arrive encore cette nuit malgré la peur du
solitaire, les voix que comme toujours j’entends dans la rue… Faut dire un paranoiaque c’est pas très brave…
Je sais jamais comment terminer, je pense encore à la victoire de l’équipe
locale… Les poètes maudits étaient rejetés, emprisonné, persécuté je crois pas
être de ceux-là quoi que parfois la malédiction… Aujourd’hui dire « un
grand maudit fou » ça a pas le même sens qu’au dix-neuvième siècle… Félicitation
à l’équipe locale. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est
terminé, à la prochaine j’espère!!!