dimanche 30 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça commence bien, une voisine m’a donné un livre d’Ingrid Betancourt. Je crois qu’elle sait comment j’aime les livres comment je trouve ça précieux. C’est dimanche bientôt ce seras le nouvel an, lentement je lis le deuxième guide de San Francisco que j’ai eu en cadeau. Je manque pas de lecture, je dois prendre le temps de vous écrire… J’ai fait une sieste, ce matin je suis allé au supermarché faire quelques achats. J’ai pas beaucoup d’appétit. Je sais maintenant comment je vais me déplacer de l’aéroport à l’hôtel. Encore trois mois avant de partir, j’en fait tout un plat ce ne sont que des vacances. J’ai de la difficulté à comprendre comment faire pour me rendre à Alcatraz… J’ai retrouvé une photo que je cherchais depuis un moment, on m’y vois avec une casquette les cheveux longs et avec le sourire, c’est comme si on me l’avais ramené, mes persécuteurs n’attendaient que ça… Un ami m’a téléphoné pour me souhaiter une bonne année. J’ai raconté l’histoire de la photo retrouvé, un autre ami m’a dis que c’est normal pour un malade mental. Des histoires pareilles ça m’enlève le désir d’écrire… Je l’ai donc cherché la maudite photo et mes histoires ça se passe pas avec n’importe qui ce sont des sujets de la reine… Des émotions, mon senti, ma folie, et ça m’ennuie. C’est une photo vieille de vingt et un ans… Si j’avais à torturé quelqu’un ce sont de petites choses comme ça que je ferais. C’est pas fort comme texte d’avant le jour de l’an je suis tout déboussolé. J’ai pas envie de consulter à l’hôpital, je crois que je vais en parler à l’infirmière vendredi. Ça me tue ces histoires là… Je devrais prendre ça comme un cadeau d’avoir retrouvé la photo. J’avais écrit comme un casseau… Les voisins m’ont donné un morceau de gâteau, la voisine m’a dit qu’elle entendait personne quand je suis partis. Je sais bien que je pourrais me soulager avec un médicament mais je préfère pas, ça va me rendre encore plus fou… Quand je file comme ça la vérité c’est que j’ai envie de me pendre et je pense encore que c’est ce gars de la shop qui me persécute. Faudrait que je me décide la reine où la shop. Vous l’aimerez pas ce texte là c’est de la souffrance, le patriarche me disait de pas pleurer au jour de l’an. Y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, c’est pas la première fois mais j’en tiens pas le journal. Je me souviens d’un détecteur de fumée qui est disparus. De la serrure de la porte bloquer. Qu’ait-je fait pour vivre avec ça? Je suis pas parfait, encore une hallucination? Au présent c’est pas vivable. Quelques mots encore pour terminer, je vais me calmer… Je vais vous revenir demain plus en santé. C’est la chute, je pourrais m’en passer de ces événements psychiques. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci !!!
Bernard
 

samedi 29 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes pensées vont à ceux qui ont pas d’abris cette nuit… Les mordus par le froid, Francoeur à Rosemont? J’y étais inscrit et je l’ai jamais vu là… Quand même j’avais beaucoup plus tard fait mon inscription dans un cours de discours poétique au Cegep André Laurendeau J’y ai trouvé un prof qui m’a écouté et confirmé que j’avais une voix et une voie. Je vous l’ai surement déjà raconté. Je crois que mon rétablissement a commencé là au moment où on m’a dit qu’il n’y avait pas de poète raté, pourtant je n’écris plus de poème seulement ce blog que je vous donne à lire, ma prose que j’aimerais rapprocher de la poésie… J’aimerais qu’il y en ais d’autre que la famille qui s’intéressent à ce que j’écris… Je vous écrirai pas que je me sent seul c’est pas vrai, il y a longtemps que la solitude maladive m’a quitté quand même l’essence de ce que j’écris c’est seul… J’aimerais beaucoup réveiller de bons souvenirs chez vous… Le poète m’avait dit de prendre tout mon temps et plus tard j’ai rencontré le grand poète Gilbert Langevin qui me faisait l’honneur de m’écouter religieusement, ce même Langevin que j’avais malheureusement paralysé au cri de spontanéité… Je fais plus de lecture pathétique au micro ouvert devant trois ou quatre personnes, ma prose demande mieux que ça parfois je pense à m’éditer à compte d’auteur chez les productions instables… J’aurai passé une grande partie de ma vie à vous écrire sur cette machine, toujours dans la tentative de vous décrire mon senti
Un poème, un lac
D’espoir du soir
Échouer sur une plage
De sable gelé
Attendre et voir
Oiseau frigorifié pourtant
C’est de moi
Rien que les enfants
Et la plorine
Qui parle comme une pine
Loin des règles…
 C’était ma contribution à la poésie pour cette nuit. J’espère que vous y avez compris quelque chose, je tiens pas à vous expliquer… J’arrive à vous nu, y’a pas de scandale c’est ma naissance à tous les mots pas besoin de s’habiller, je sors du placenta littéraire, l’ordinateur comme une mère en couche, l’accoucheur hésitant à couper le cordon… Y’a plus d’espace poétique, tout est technologique. J’ai cessé d’avancer la machine m’a dépassée, le contact humain je l’attends justement parce que trop humain il va mener à l’homicide et j’ai peur d’écrire ça, de traduire mon écriture en acte. Le seul qui y perdras la vie ce seras moi mais non je ne suis pas un enfant de chienne de bâtard. Je suis pas un animal, j’ai encore espoir de me rétablir même si le psychiatre dit que c’est pas bon d’écrire son senti à tout le monde. J’aurai rien appris cette nuit que cette prose lamentable qui cherche et cherche devant… Devant c’est le jour de l’an, quelques jours encore. J’attends vos commentaires sur ce qui précède. C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige a fondue mais tout est glacé, ai visionné en rafale des émissions de voyage. Lentement je lis mon guide de San Francisco. J’ai plus mal à l’estomac, on approche du jour de l’an. Ce matin je me suis fait cadeau d’un livre, un roman policier… Trois mois encore avant de partir, je crois qu’entretemps je vais avoir des activités. Les gens promènent leurs chiens, le ciel semble vouloir se dégagé, j’essais de vous décrire mon monde intérieur mon état émotif… Je pense à ces familles avec les enfants en congé de classe… Moi je suis seul, je vais peut-être aller voir l’exposition Calder au Musée des Beaux-Arts. J’écoute ce que mon âme me dis elle est bleu comme dans blues, un état musical comme si elle avait perdu sa femme, ici on est loin du delta ce qui parle c’est la glace sur le fleuve, y’a longtemps déjà y’avait des ponts de glace avant la construction du pont Jacques-Cartier. Je pense au docteur Ferron qui tenais cabinet à Longueuil, c’était avant que je vienne au monde. Je vous ai jamais je crois parlé de ma poursuite de l’homme de lettre qu’est Lucien Francoeur, je m’était inscrit au cégep en espérant le rencontrer c’est jamais arrivé. Il enseignait je ne sais plus où… J’écris quand même sans avoir eu ses conseils, me semble qu’il aurait été un bon mentor. Les collèges sont remplis de poètes, moi dans l’écriture j’ai toujours vécu la solitude, j’ai écrit beaucoup de bêtises, des insultes aux femmes entre autre, je le regrette. J’ai longtemps confondues la vie rock’n’roll et la vie de poète, la souffrance qui va avec la création. Au cas où y’aurais des naïfs comme moi qui lisent, c’est pas vrai que les études sont gratuites au Québec, souvent les étudiants pas de bourse travaillent, c’est difficile… Vous ne me verrez pas écrire que je suis autodidacte, d’habitude ceux qui disent ça c’est pour excuser une mauvaise façon de faire, un manque dans leurs créations. Comment écrire que parfois je veux avoir une plume châtié comme dans un langage châtié, pourtant la poésie est souvent cruelle avec sa langue destructrice et nihiliste elle emporte les mots durs et les qualificatifs malheureux. J’ai pas à me démolir pour écrire, l’œuvre de l’autre est pas la mienne, l’époque est cruelle et fait mal. Vous voulez tellement rire que je pleure, les mots doux c’est pas pour bientôt. Cet après-midi on voie le soleil d’hiver… Je pense à la shop de chaloupes à Verchères qu’un ami m’a fait connaitre, le travail du bois, son grain peut être poétique, l’usure de la main sur le pin, les échardes et les soins. Nous voilà de retour au fleuve, le port avec ses bateaux d’acier aux écrous qui gèlent les mains à en crever. La mer est loin, le courant nous parle nous égare dans une espèce d’hypothermie, voilà on meurt… Je termine ici avec cette chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 28 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Plus que deux nuits avant le jour de l’an. Je sais pas trop quoi vous raconter. J’ai mal à l’estomac quand j’aurai finis de vous écrire ceci je vais plonger dans la lecture du guide de San Francisco. Y’a plein d’endroit où je veux me rendre. Dans le moment je vais y aller avec mon senti. Je dors très mal, l’estomac me brûle… C’est la nuit de vendredi à samedi chaque bars y va de son réveillon, il est impossible de dormir sur une table. Y’avait cette histoire du bonhomme qui buvait au bar de l’hôtel et quand arrivais la fermeture le staff le ramenais à sa chambre saoul à dormir debout, toute les nuits étaient pareilles c’était un peu l’hôtel California des Eagles. Les brûlements d’estomac sont très désagréable, j’en bave. Je vous ramène au goulag occidental qui cette nuit est désert, une heure quinze avant la fermeture des bars, les gens se cherchent un endroit pour fumer du cannabis à plus de neuf mètres d’un édifice… D’ici je vois les psychotiques et leurs souffrances intérieures pourtant c’est pas assez pour qu’ils arrêtent de fumer… Certains se croient mystique à la Bob Marley, la ganja est sacrée. Mon lit est tout à côté, je vous écris je trouve pas le sommeil… La matriarche est à Gatineau chez les snowbirds, c’est difficile d’écrire dans la douleur… J’ai toujours un bobo quelque part… À l’ouverture du métro je vais acheter mon titre de transport pour le mois. Je vais peut-être acheter un roman policier allemand… Vingt-neuf décembre l’année achève, je vous écris de mon monde intérieur… Mais non je fais pas d’angine… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital pour ça on m’a couché sur une civière et branché sur une machine après un moment ils ont vu que ce n’étais pas ça. Je deviens vieux, je bois pas mon café il est pas bon, pourtant je considère que j’ai mangé sainement au souper. Je fais mes salutations à la super-maman je crois qu’elle est une nouvelle lectrice… Les « vrais » écrivains aiment pas la proximité des lecteurs sur le web, moi c’est ce qui me fascine. J’essais d’amener ma couleur, mes émotions mes sentiments, mettre un peu de vécu dans la machine. De l’émotion aussi, le monde en manque. Pourquoi je me servirais pas de ça, de cette machine pour y transposer mon senti… Mon mal d’estomac semble s’en aller… J’ai regardé en rafale les émissions « avec ou sans cash » j’ai hâte de partir, trois mois encore, je suis pas tellement dans mon moment présent. Je suis presque rendu à la chute, à l’épilogue, je vendrai pas de livre ma « littérature » je vous la donne ici… Aujourd’hui dans La Presse+  ce sont les chroniques voyage, j’adore!. Quelques mots encore je suis partout sauf ici. C’est terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère et je souhaite vous revoir, les commentaires sont bienvenus la machine sert à ça!!! À la prochaine!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dernier week-end de l’année, il a neigé c’est un peu plus beau… Je sais pas trop quoi vous raconter, je dors très mal cet après-midi j’ai pas fait de sieste, j’ai regardé des émissions voyage à la télévision, ça me donne juste envie de partir pour San Francisco… J’ai hâte de prendre l’avion. Les guides sont très intéressant dix jours c’est pas long, je vais y aller à l’essentiel, c’est certain que je vais traverser le Golden Gate à pied. J’ai oublié quand les snowbirds partent pour l’Arizona… Dans trois jours c’est le mois de janvier… En avril à San Francisco c’est la fête des cerisiers en fleurs. Lentement les journées ont commencé à s’étirer… J’attends la semaine prochaine pour acheter un livre… J’essaye de lire les guides comme il faut… Les charrues passent, la neige fond sous la pluie, je pense à Londres, je sais pas pourquoi, j’y étais allé en décembre et c’étais pas très froid. J’avais beaucoup aimé le musée Courtauld que m’avait conseillé un ami psychiatre. Le ciel est couvert, heureusement j’ai plus cet immense sentiment de solitude qui m’habitais jeune homme. Seul et plus que seul à vouloir en mourir, les vendredis soirs alcoolisés aidaient pas… J’ai marché dans Hyde Park à Londres, faut vraiment que j’ais pas grand-chose à raconter, sortir mes histoires d’il y a quatre ou cinq ans. Un ami viens de me téléphoner, il m’a raconté avoir de la difficulté avec la solitude, je crois que tous ceux qui souffrent ont cette difficulté là… Bientôt la nouvelle année, la Saint-Sylvestre je crois que c’est plus la fête des adultes quoi que chez le patriarche on avait des cadeaux quelques petits jouets des livres et de l’argent que le patriarche nous donnait directement y’avait pas d’histoire, je me souviens plus ce qu’on lui racontait, c’était la coutume des étrennes. J’ai jamais vraiment pris de résolution du jour de l’an, je reviens sur la solitude que moi aussi je vivais, j’avais pas de copine et je n’étais jamais avec la bonne… Des années comme ça à gauche et à droite, fallait qu’elle soit malade. Et je lisais, je lisais tous les livres qui me tombaient sous la main, parfois j’allais à la bibliothèque et j’en avais pas assez… Tout ce temps et je me demande encore ce qui m’est arrivé… Je m’auto-dénigrerai pas, je suis juste un homme avec ses défauts. La nuit est tombée, y’en a qui vont veiller… J’ai essayé de téléphoner à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, aujourd’hui c’est son anniversaire je lui en souhaite un joyeux…  Le temps passe et on auras pas eu assez de temps pour se dire qu’on s’apprécie… Voilà je viens de préparer les légumes pour le souper, carottes, brocoli et pomme de terre avec une côtelette de porc. C’est presque la chute, je vous ai peut-être mis en appétit. Quelques mots encore pour terminer j’espère que ça vous à plut. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

jeudi 27 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore avant la nouvelle année. J’ai un peu de boulot, je dois rédiger le compte-rendu de la réunion de mon groupe d’entraide. Cette nuit y’a des angoisses qui sont disparues l’argent a bien été déposé… Au jour de l’an y’a souvent dans les bars des partys, on paye un certain montant et c’est alcool à volonté, pour un alcoolique actif c’est le paradis, heureusement j’ai arrêté et je m’ennuis pas de ça… Il est une heure quart… Avant je sortais en sueur et psychotique, les copains m’amenaient avec eux en espérant que j’allais arrêter de boire mais le poisson était toujours dans l’alcool il buvait donc… Ce matin je vais aller à la librairie pour perpétuer la tradition du livre du jour de l’an, j’hésite un peu je veux faire des économies pour mon voyage, j’ai les guides à lire. Je vais peut-être attendre la fin de semaine prochaine… Je pense aux itinérants à ceux qui n’ont pas d’endroit pour dormir, c’est épuisant de coucher sur le sofa d’inconnus on sait jamais ce qui peut arriver… Je vais essayer de vous expliquer l’état d’esprit d’un itinérant qui pense faire un bon coup parce qu’il n’a pas de bail, le locataire officiel peut le mettre à la porte quand il veut, il n’a pas de recours… et vogue la galère pas un sous passé minuit l’hiver, les refuges sont plein, la police viens te reconduire chez un « ami » où tu pourras un peu te reposer, ça aussi c’est vieux ça fait plus de trente- cinq ans… Maintenant j’envahis personne et je laisse personne m’envahir… C’était mon senti de cette époque j’avais un immense sentiment de solitude que j’essayais de faire disparaitre avec les substances. J’y arrivais pas ça m’amenait toujours à la psychose et au désir de mourir. Cette nuit je suis heureux chez moi je sens pas le besoin de me rendre à l’urgence de l’hôpital, c’était tellement long seul avant de voir un médecin, souvent un psychiatre qui me gardais dans le couloir de l’hôpital… Je savais pas où étais ma place sans chez moi le loyer pas payé. J’étais perdus. Ce que j’écris là c’est pas très réjouissant pour le jour de l’an je vais changer de ton… Ce sont des souvenirs qui m’appartiennent, j’ai cheminé pour arriver à accepter cette folie…  Trois jours encore et c’est le jour de l’an une bénédiction.. Je crois que ça va me plaire San Francisco encore quelques mois, j’ai jamais préparé un voyage si longtemps à l’avance… Il neige dehors c’est tout blanc, la charrue passe et épand du sel… Je vous ai écrit de mauvais souvenirs mais c’était ça la maladie mentale, la schizophrénie maintenant je me rétablis je prends soin de moi. Je dois toujours me placer dans la position du donneur, ne pas avoir à demander en tout cas le moins possible… Voilà! J’en suis à la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernar

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait froid, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais en réunion dans un comité avec des gens qui fumaient, je voulais savoir ce que j’allais devenir avec mes vingt-cinq ans de sobriété. J’étais très ému, n’oubliez pas c’est un rêve… Aujourd’hui à la radio y’avait des gens de la maison Jean Lapointe, il racontait que pour un alcoolique toxicomane où d’autre dépendance chaque jours est un combat pour l’abstinence. Je suis peut-être dans le champ mais j’ai pas l’impression de combattre quoi où qui que ce soit… J’y vais un jour à la fois. Y’a des journées où c’est plus difficile mais je fais la différence entre l’abstinence et la consommation, je vous écris ça et j’ai peur que vous me jugiez, je sais je suis jamais loin de mon premier verre. Je parlais avec un camarade de cet immense sentiment de solitude que je vivais dans la maladie et la consommation… Quand j’étais à l’hôpital on m’avait conseillé le refuge des jeunes c’était y’a longtemps, à la même époque dans le coin où j’habitais les gars démarrais une maison de jeunes mais y’avait rien pour me rassurer c’était les pushers… Un jour à la fois et parfois une heure à la fois c’est comme ça que je me rétablis et aussi en ayant un peu de spirituel qui je crois passe par l’écriture… Aujourd’hui ce seras une autre belle journée même si les gens sont impatient de recevoir leurs argent, y’a un peu d’anxiété là-dedans… J’aimerais ça qu’il neige un peu. Tranquillement je lis un guide de San Francisco, si j’étais dans la consommation je crois pas que j’aurais eu ça comme cadeau. Je sais pas ce que l’avenir me réserve mais je le répète c’est un jour à la fois. J’aimerais bien servir d’exemple à beaucoup d’autre qui souffrent et je veux pas me mettre dans une position fâcheuse. Quand je consommais on riait de ceux qui arrêtais parce qu’ils avaient peur, disons que c’est pas faux mais l’abstinence avec le temps est beaucoup plus confortable. Souvent je me dis qui je suis moi pour mettre en doute l’efficacité de la prière, à travers le temps ça a servis à beaucoup de gens. Ouais! On s’en va vers la nouvelle année plusieurs vont prendre des résolutions qu’ils ne tiendront pas… C’est vraiment l’hiver, on y est quelques mois encore et je pars en voyage. Je sais pas si vous avez la foi mais au cas où j’aimerais que vous me fassiez une place dans vos prières. J’ai toujours une bonne pensée pour ma lectrice de Deux-Montagnes présentement en voyage au Mexique… Je pense à tous les amis disparus j’espère que de là-haut ils vont m’aider. J’aurai essayé aujourd’hui de vous écrire quelque chose de spirituel. J’ai une pensée pour vous tous en attendant le jour de l’an. Voilà, c’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, j’espère que ça vous a plu!!! À la prochaine!!!
Bernard