mercredi 12 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit en écoutant Pat Metheny et ensuite John Mclaughlin je me suis mis à pensés au regretté Jacques Languirand et son émission Par quatre chemins. Une émission nouvel âge avant la lettre avant le mot… Je crois que monsieur Languirand est pas partie sur une bonne note, on va laisser tomber ça pour plutôt parler de sa légendaire émission qui nous apprenais beaucoup. Depuis son départ y’a personne qui a pris la relève, les souliers sont peut-être trop grand a chaussé, j’aimais bien le soir m’étendre et écouter son émission à la radio… La nuit y’avait aussi la regretté Myra Cree et son émission l’embarquement pour si tard avec ses extraordinaires mix musicaux et les toujours à point commentaires de l’animatrice. C’est pour dire comment Radio-Canada avait une grande place dans ma vie, depuis que je vous écris je l’écoute beaucoup moins… Je vais y aller encore avec mon senti, j’aimerais bien écrire de grands textes d’humeur mais c’est pas tout à fait ça… J’ai remarqué un animateur des actualités qui a réussis à placer le fameux « du coup » des français, une sorte de manie langagière détestable. Par quatre chemin était très trippative http://archives.radio-canada.ca/emissions/1306/  On y parlais aussi de spiritualité, je me rappelle que ça terminais bien les dimanches à l’époque où ça y étais diffusé… L’émission avait presque cinquante ans… Ce soir j’hallucine platement des monstres qui ressemblent à un ancien co-loc… Radio Canada ça a bien gardé notre français, j’essaye juste de faire un effort pour que le miens sois compréhensible. Je sais pas pourquoi je me sent comme dans une nuit de samedi à dimanche pourtant on est que jeudi… Faut que je m’attelle dirais l’autre dans son langage de palefrenier pour arriver à tirer ce texte vers le haut et oublier ce senti négatif… Disons que je suis pas Walt Whitman quand je suis dans la rue je pense à cet autre poète regretté Denis Vanier, comment dire c’était un chantre de la contre-culture, les années soixante-dix, le yin, le yang la cuisine macrobiotique… Les communes j’aurai tout raté ça, je préférais le rock, l’urbanité d’un Francoeur. Ceux qui veulent voir de quoi avait l’air le poète Denis Vanier décédé depuis déjà dix-huit ans regardez ça https://www.youtube.com/watch?v=bNf0WgqeAM4 , non, non je suis pas un damné fou… Mais oui y’avait la contre-culture mais j’aimais pas beaucoup cette façon d’allier la consommation de dope et la cuisine vegan. Je trippais plus à manger un hamburger et des frites qu’à dropper un cap d’acid sans savoir ce que c’était. Y’avait aussi la Cosmogonie d’Urantia un livre digne d’une secte, que j’ai pas lu… Soixante-deux ans et je reste un anarchiste de salon. Je crois plus à grand-chose, je me suis fait un Dieu une force spirituelle qui m’aide dans les passages difficiles. J’essais d’avoir une forme de foi. Voilà! C’est presque terminé pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots pour une chute qui a du bon sens!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je reste toujours dubitatif sur ce qu’on dit du cannabis cette substance-là m’a rendu psychotique plusieurs fois, jusqu’à la schizophrénie. C’était vraiment pas agréable, ils ont cessé de mettre en une la société québécoise du cannabis aux nouvelles et c’est tant mieux. J’ai fait la sieste et j’ai rêvé à une ancienne copine qui disait que je lui avais téléphoné passé trois heure du matin, je roulais à vélo en cherchant un restaurant où j’avais le souvenir de m’être beaucoup amusé. Deux journalistes se demandaient pourquoi ça avait été si long pour mettre les endroits de plaisirs en avant pendant le grand-prix… Comme d’habitude les rêves c’est pas trop construit. Le ciel est d’un beau bleu, je m’auto-dénigrerai pas  ça sers à rien, je vaux autant qu’un autre. Aujourd’hui j’ai marché une bonne demie heure ça m’a fait du bien, va falloir que j’augmente mon temps de marche. Je pense à l’ami praticien ressource à la retraite et instructeur de ski-de-fond c’est un grand sportif et un homme de grande culture… J’hésite à aller vers mon senti, je veux pas écrire de mauvaises choses… Bientôt Noël, les enfants doivent compter les dodos, je me rappelle qu’avec mon frère, on partageais la même chambre, on avait de la difficulté à dormir… L’âge des jouets c’était pas mal mais ça s’est gâté à l’adolescence, je vous en ai déjà parlé, c’est trop douloureux… J’avais cette habitude d’avoir les mêmes bébelles que les autres, j’aimais quand même les jeux de blocs, mon petit frère avait souvent des Lego je pense qu’on s’amusait tous avec ça, les mécanos aussi des pièces que l’on assemblait avec des petits boulons et des vis on pouvait monter différents véhicules… J’aimais aussi le bas du jour de l’an, souvent il y avait des bandes dessinées rien qu’à vous l’écrire j’ai une émotion agréable. Je pense que je vous l’ai déjà écrit quand j’étais malade et que je restais au lit à la maison, la matriarche m’achetait des revues de comiques. Je me souviens que plus tard presque à toutes les semaines on avait droit au Pif gadget… L’enfance toujours aujourd’hui je me rends bien compte qu’on était gâté, c’est y’a cinquante ans de ça… D’une façon le monde a changé d’une autre il est resté pareil, je pense aux enfants de la super-maman et à ceux de mes autres neveux et nièces… J’espère que Théo a du succès au hockey. Je crois que cette année ce seras un Noël blanc… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, très gentil m’a invité chez lui pour le jour de Noël. Y’a tous ceux qui vont tirer le diable par la queue pendant les fêtes, les pères de famille qui vont se débattre pour joindre les deux bouts, qui ne voudront pas décevoir les enfants. Y’a aussi les familles monoparentales, c’est difficile… Voilà! C’est la chute encore une fois. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 11 décembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! L’autodénigrement c’est pas nécessaire, les grands poètes font pas ça, hier j’ai lu Denis Vanier dans le livre « Nos racines psychédéliques » ce gars-là et toute l’équipe de Mainmise c’était pas piqué des vers. Ils embrassaient tous les mouvements qu’à l’époque on désignait comme underground. Dans les années soixante- dix ils voulaient la légalisation du cannabis… J’ai longtemps fumé je l’ai regretté je suis devenus psychotique schizophrène. Ils étaient aussi pour l’amour libre c’était avant le sida, l’alimentation végétarienne et plein d’autre choses qui sont aujourd’hui passé dans les mœurs, on appelait ça la contre-culture, les communes et toute la patente… Faut avouer que toutes ces pratiques marginales il en est pas resté grand-chose, la culture dominante à très bien assimilés tous ces courants y’a beaucoup d’idées neuves qui venaient de Californie, dans mon voyage à San Francisco je vais essayer de voir ce qu’ils en ont fait si il reste encore des communes… Ce mouvement presque anarchiste était accompagné de musique de tous les styles, les choses changeraient accompagnées de musique… Moi je lisais ça j’étais le seul de ma bande à le faire, les autres étaient surtout intéressé par les bandes dessinées de Robert Crumb. Je sais il reste plus rien de ça à San Francisco, la culture mainstream a repris ses droits, quand même depuis ces années y’a eu de grandes avancées sur les orientations sexuelles. Ici on a légalisé le cannabis, j’entendais deux jeunes hommes discuté de ça sur un ton blasé et banal… Reste encore une façon de s’habiller inspirée de l’époque des hippies, une façon de voyager aussi avec un back-pack…. Mainmise avec différents journaux américains ils ont inventé la littérature underground, y’a de grands journalistes qui sont passé à Mainmise qui leurs promettais plus de liberté mais je crois que la littérature underground était aussi exigeante sinon plus que la traditionnelle, ils devaient inventer une façon d’écrire… Moi cette littérature la m’a beaucoup influencé, ne serait-ce que mon arrivée dans la psychose et la schizophrénie, on m’avait promis que le monde changerais, je suis devenus fou a hospitalisé… Disons que mon voyage mon trip il est finis, hier à la radio ils parlaient de soigner les maladies mentales à partir de LSD et d’Ectasy, c’est dangereux on reviens aux méthodes du docteur Cameron à l’hôpital général de Montréal. Moi je pourrais pas participer à ces recherches je suis déjà médicamenté et y’a rien de psychédélique là-dedans, les toxicomanes que j’ai rencontré étaient pas intéressé par la culture underground, tout ce qu’ils voulaient c’était trouver la dope rapidement et rentrer chez eux, Jim Morrisson, Janis Joplin, Jimi Hendrix sont les icônes qui ont marqué cette scène et en sont mort, l’underground je le répète tenais pas ses promesses. Et si je n’étais qu’alcoolique? Je ne crois pas ma folie est toujours là. Bon! Ça y est pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé magasiner, j’en ai profité pour marcher une bonne heure je crois. Il neige et j’ai eu une invitation pour Noël. La ville est toujours agitée, les fêtes approchent, j’ai envie d’arrêter d’écrire parce que ça plait pas à l’ami historien de l’art. Pourtant je fais de mon mieux… J’ai acheté un bouquin avec à la première page un poème de Raoul luoar Yaugud Duguay qui m’a beaucoup touché… Je pense aux règles du français comment je suis souvent dans l’erreur et j’écris quand même… Cet après-midi je suis fatigué, je me sent lourd. J’ai payé mes achats… J’arrive pas à économiser… À partir de maintenant j’ai acheté l’essentiel, je crois qu’en janvier j’arriverai à économiser. Les chiffres ça fait pas de la belle poésie. Un  peu plus de trois mois et je m’envole… Moi je suis pas fait de la chair des grands poètes, le feu qui me brûle est celui de l’homme ordinaire au matin, je m’embrase en essayant de vous embrasser, vous demande pardon pour ces mots de malmenés. C’est tout blanc sans être vierge… Vous savez que je peux rien donner… Lentement le froid me brûle comme un tranchant, un fil d’épée. J’aime la culture mais moins les hommes qui la font, avec eux on cite toujours dans l’erreur… Me suis préparé un café, c’est difficile d’être moins ignare je devrais rester dans le silence… Je veux pas faire la guerre pour me mettre à jour dans l’art. Les types comme moi on appelle ça des ringards… J’arrive pas dans mon écriture à être aussi crû que ces peintures artistiques du même nom. Il neige toujours, je suis d’une grande naïveté pour croire que mes mots sous tendent la poésie. Je « travaille » pourtant, vous aurez tout lu… Les pauvres types comme moi finissent pas à l’académie française… Je devrais reprendre le balai et cesser de me casser la tête avec cette foutu écriture, cette damnée poésie… Juste faire mes huit heures de boulot par jour et revenir chez moi pour m’abrutir devant la télé avant d’aller dormir… J’ai envie de sortir dehors et de crier, aimez-moi! Aimez-moi! Comme un abrutis qui sait pas comment s’y prendre pour vivre. J’ai un peu discuté des voix avec un ami, un thérapeute lui a dit que peut-être il en entendais, moi je crois pas il cherche son discours c’est plutôt de l’ordre de la réflexion. J’ai eu très peur quand j’ai compris qu’en moi ce « discours » ne s’arrêterais pas, le seul moyen que j’avais trouvé c’était de m’abrutir avec de l’alcool, mais je savais plus ce que je faisais, je vous l’ai déjà raconté… Voilà les lampadaires viennent de s’allumer, un peu de lumière sur la ville blanche… Je demande rien à personne, juste de lire cette prose décourageante. J’y serai arrivé encore aujourd’hui. Voilà je termine et j’espère que c’est pas d’une manière trop affligeante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

lundi 10 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire que j’aime écrire, souvenir de ce monsieur dans un atelier d’écriture qui racontais ne dire à personne qu’il écrivait. Je sais pas pourquoi d’ailleurs peut-être avait-il peur de passé pour un efféminé… Quand-même écrire ça demande de la sensibilité… Parfois trop, y’a plusieurs écrivains qui mettent fin à leurs jours d’autre comme Elfriede Jelinek sont à ce qu’on dis misanthrope… Les faits c’est qu’il y a autant de façon de vivre que d’écrivains, y’en a qui parrainent des criminels repentis qui au bout de quelques mois retournent au crime pas des peccadilles mais des meurtres, je pense à Jack Henry Abbott un filleul littéraire de Norman Mailer… Ici je pense comme criminel à Léo Lévesque et à Christian Mistral, de grandes plumes mais qui savent pas vivre… En prison on peut avoir le droit d’aiguiser son crayon, de raffiner son style mais on refera pas l’œuvre du marquis de Sade… Cette nuit je suis pas beaucoup dans mon senti, je suis plutôt dans la vie des autres c’est pas une bonne chose. Je suis toujours impatient de vous écrire, de vous raconter mon monde intérieur… Le week-end passé j’ai rencontré un ancien copain repentis des guerres de gang à la West side story. J’ai pas osé lui dire que j’avais peur de fréquenter la brasserie où il buvait. Maria https://www.youtube.com/watch?v=cac2G7xC4xw faut entendre ça… Je me souviens du film qu’on nous avait présenté à l’école un peu pour nous dire que les guerres de gangs c’était pas nouveau. Ce soir je vous illustre ça avec une photo de New-York, des buildings mais je crois pas que ce soit le west side… Mon prochain départ ce seras pour les États-Unis San Francisco, je crois que la célèbre université Berkeley est pas loin… La Silicon valley aussi… À pieds j’aurai pas le temps de tout voir ça. Lentement les journées passent, l’hiver arrive bientôt, la nouvelle année aussi… On va surement encore me demander depuis combien de temps j’ai arrêté de boire… Cette nuit c’est tranquille, je crois que le va et viens sur la passerelle chez la voisine est terminé… L’avion pour San Francisco est un Boeing 737, ça promet… Y’a un voisin qui a fait une crise de diabète, je suis heureux j’ai pas cette maladie-là, le médecin s’occupe de ma tension, je retourne la faire prendre au mois de janvier. Je trouve plus quoi vous écrire… Je suis vide pourtant j’écoute mon brouhaha intérieur, pas grand-chose de neuf, j’ai regardé quel siège j’avais choisis, je pense que c’est bien, je suis au bord de l’allée pour le passager d’à côté c’est pas important on passe six heures sans dire un mot… La chinoise d’en bas comme d’habitude fouille dans les bacs de recyclage. Quelques mots encore c’est la chute, l’épilogue, je termine. Je fais ça à ma façon habituelle pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! On continue encore un petit effort c’est la fin. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai installé l’arbre de Noël, lentement l’après-midi passe. Le président français a fait son discours, ça semble pas avoir calmé la grogne… J’essaye de trouver quelque chose à écrire… Le soleil se couche déjà, les journées sont de plus en plus courtes. Souvenir d’un temps où un disque, un record trente trois tours meublait la journée… Y’avait aussi à Radio-Canada l’excellente émission Bouchées Double avec les regrettés Chantal Joli et Jean-François Doré. J’étais jeune ma folie étais légère, j’aimais beaucoup les écouter, ils en ont fait connaitre d’excellent artistes français… J’étais dans la vingtaine encore heureux… Voilà encore de la nostalgie, j’avais pas commencé à courir les hôpitaux à consulter pour cette saloperie de maladie mentale, tout s’est brisé… Quand même aujourd’hui je me rétablis, le temps a passé il ne me reste plus beaucoup de temps. J’ai peur de la mort pourtant ça va mieux… J’ai plus de psychose, plus de dépression alcoolique… Je pense que les enfants vont recevoir le recueil  Spirou bientôt, je vie moins le poids de la solitude, l’angoisse d’être seul et la peur de devenir ce que je ne veux pas… Devenir, voilà un mot exigeant, je suis pas grand-chose, juste un homme qui a vécu… Noël qui arrive déjà dans quelques jours, ceux qui se sont fait des familles sont certainement heureux. Je vous écris ça et je me sens triste pourtant le bonheur est là.  Le jour de l’an où pépère nous bénissait et nous souhaitait du succès dans nos études et dans nos entreprises. J’étais trop jeune pour comprendre… J’en ai pas eu de succès, la seule chose que j’ai réussis c’est d’écrire et encore… J’étais un grand bum… On aimait bien ces chansonniers aux histoires alcoolisées. Quand j’ai commencé à consulter, je me suis intéressé au monde de la psychiatrie à ses icônes, de Nelligan à Camille Claudel, de Claude Gauvreau au Docteur Ferron, sans parler de Lacan Freud et Foucault, Deleuze aussi j’y ai pas compris grand-chose mais ce sont des hommes et des femmes qui créaient. Je peux pas vous écrire sur mon inconscient sinon il ne le serait plus et je deviendrais encore plus fou… J’ai pas de génie, j’aurais bien aimé, j’ai cessé de m’intoxiquer c’est à ça que sers mon écriture… J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, je mène plus une vie de chien. Je pense quand même à ma peur de la psychanalyse. J’en ai pas fait, je consultais en racontant mon désespoir, le psy me prescrivait un antipsychotique et j’allais vivre ma peur dans mon studio accompagné des coquerelles. Les lampadaires viennent d’allumer, j’aurai encore écris quelques mots pour ceux qui veulent savoir avec quoi c’est illustré c’est la statut de Pinel à Paris… L’hôpital Pinel à Montréal voilà un endroit que j’ai heureusement évité. Je suis rendu maintenant à la chute, quelques mots encore pour dire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer y’en a plus pour long, parfois je termine comme ça. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai ouvert la boîte de biscuits européens, semble que le chocolat c’est bon ces temps-ci de l’année. L’équipe locale a gagné son match, semble que Noël s’en viens rapidement, chez moi c’est un Noël glacial dans tous les sens du terme, pas d’enfants, personne pour fêter avec moi. Je vais fêter avec les amis quelque jours avant. Depuis que je bois plus je prends ça calmement les fêtes. Je pense à tous ceux qui n’ont pas ma chance, mon bonheur… Me suis couché, je me relève… Je suis gonflé de biscuits, lundi, aujourd’hui je monte l’arbre de Noël. Je me prépare un café. J’ai remarqué une chose j’aime pas beaucoup les gens qui imposent leurs façon de penser aux autre même si elle est psychologique, encore plus si elle est psychologique je dirais… Me tenir droit, respirer par le nez voilà de bonnes façons d’être… Il fait chaud chez moi j’ai ouvert la porte, un peu d’air frais ça feras pas de tort. Je déjeune pas j’ai pas faim… Moins de quatre mois avant mon départ pour Frisco, j’ai hâte de visiter les lieux mythiques de la contre-culture. En Californie! J’aurais pas cru ça possible… Les snowbirds eux s’en vont en Arizona, je crois qu’ils vont faire un beau voyage. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord veut partir pour les Indes mais je crois qu’il a de la difficulté avec sa fiancée. Et  mon autre lecteur de Deux-Montagnes s’en va passer les fêtes au Mexique. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je vie pas toujours des choses intenses… Je pense au Zéro Legel du regretté Gilbert Langevin, un personnage que j’ai côtoyé dans mes nuits d’ivresse sur la rue Saint-Denis. Je me rappelle l’avoir mis mal à l’aise sur une scène en criant spontanéité, je suis pas fier de ça. Encore un autre Noël, mon soixante deuxième, ça fait pas mal de souvenirs mais pas trop précis, j’aimais bien me rendre chez mon parrain sur la rue Boyer… Il est regretté on l’a plus pour nous jouer des airs d’accordéon, lui qui en étais si fier… Y’avait ma regretté marraine aussi, qui est disparue très tôt, trop tôt… Avant de partir elle m’avait écrit quelques mots qui m’ont beaucoup aidé… Il est presque cinq heures du matin et je suis bien réveillé, j’ai réussis à rafraichir le logement… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça. J’ai trouvé une photo de la gare centrale à Montréal. Lentement j’arrive à la chute, je vous aurai donné à lire encore une fois et moi ça me fait plaisir de vous écrire… Je pense à tous ceux qui à Noël vont prendre la route pour visiter leurs familles. J’espère qu’ils seront prudent. Hier y’avait des parfums de sapin, ce sont toujours de beau souvenirs. Voilà! C’est comme ça que je termine cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en espérant vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard