mardi 11 décembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! L’autodénigrement c’est pas nécessaire, les grands poètes font pas ça, hier j’ai lu Denis Vanier dans le livre « Nos racines psychédéliques » ce gars-là et toute l’équipe de Mainmise c’était pas piqué des vers. Ils embrassaient tous les mouvements qu’à l’époque on désignait comme underground. Dans les années soixante- dix ils voulaient la légalisation du cannabis… J’ai longtemps fumé je l’ai regretté je suis devenus psychotique schizophrène. Ils étaient aussi pour l’amour libre c’était avant le sida, l’alimentation végétarienne et plein d’autre choses qui sont aujourd’hui passé dans les mœurs, on appelait ça la contre-culture, les communes et toute la patente… Faut avouer que toutes ces pratiques marginales il en est pas resté grand-chose, la culture dominante à très bien assimilés tous ces courants y’a beaucoup d’idées neuves qui venaient de Californie, dans mon voyage à San Francisco je vais essayer de voir ce qu’ils en ont fait si il reste encore des communes… Ce mouvement presque anarchiste était accompagné de musique de tous les styles, les choses changeraient accompagnées de musique… Moi je lisais ça j’étais le seul de ma bande à le faire, les autres étaient surtout intéressé par les bandes dessinées de Robert Crumb. Je sais il reste plus rien de ça à San Francisco, la culture mainstream a repris ses droits, quand même depuis ces années y’a eu de grandes avancées sur les orientations sexuelles. Ici on a légalisé le cannabis, j’entendais deux jeunes hommes discuté de ça sur un ton blasé et banal… Reste encore une façon de s’habiller inspirée de l’époque des hippies, une façon de voyager aussi avec un back-pack…. Mainmise avec différents journaux américains ils ont inventé la littérature underground, y’a de grands journalistes qui sont passé à Mainmise qui leurs promettais plus de liberté mais je crois que la littérature underground était aussi exigeante sinon plus que la traditionnelle, ils devaient inventer une façon d’écrire… Moi cette littérature la m’a beaucoup influencé, ne serait-ce que mon arrivée dans la psychose et la schizophrénie, on m’avait promis que le monde changerais, je suis devenus fou a hospitalisé… Disons que mon voyage mon trip il est finis, hier à la radio ils parlaient de soigner les maladies mentales à partir de LSD et d’Ectasy, c’est dangereux on reviens aux méthodes du docteur Cameron à l’hôpital général de Montréal. Moi je pourrais pas participer à ces recherches je suis déjà médicamenté et y’a rien de psychédélique là-dedans, les toxicomanes que j’ai rencontré étaient pas intéressé par la culture underground, tout ce qu’ils voulaient c’était trouver la dope rapidement et rentrer chez eux, Jim Morrisson, Janis Joplin, Jimi Hendrix sont les icônes qui ont marqué cette scène et en sont mort, l’underground je le répète tenais pas ses promesses. Et si je n’étais qu’alcoolique? Je ne crois pas ma folie est toujours là. Bon! Ça y est pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé magasiner, j’en ai profité pour marcher une bonne heure je crois. Il neige et j’ai eu une invitation pour Noël. La ville est toujours agitée, les fêtes approchent, j’ai envie d’arrêter d’écrire parce que ça plait pas à l’ami historien de l’art. Pourtant je fais de mon mieux… J’ai acheté un bouquin avec à la première page un poème de Raoul luoar Yaugud Duguay qui m’a beaucoup touché… Je pense aux règles du français comment je suis souvent dans l’erreur et j’écris quand même… Cet après-midi je suis fatigué, je me sent lourd. J’ai payé mes achats… J’arrive pas à économiser… À partir de maintenant j’ai acheté l’essentiel, je crois qu’en janvier j’arriverai à économiser. Les chiffres ça fait pas de la belle poésie. Un  peu plus de trois mois et je m’envole… Moi je suis pas fait de la chair des grands poètes, le feu qui me brûle est celui de l’homme ordinaire au matin, je m’embrase en essayant de vous embrasser, vous demande pardon pour ces mots de malmenés. C’est tout blanc sans être vierge… Vous savez que je peux rien donner… Lentement le froid me brûle comme un tranchant, un fil d’épée. J’aime la culture mais moins les hommes qui la font, avec eux on cite toujours dans l’erreur… Me suis préparé un café, c’est difficile d’être moins ignare je devrais rester dans le silence… Je veux pas faire la guerre pour me mettre à jour dans l’art. Les types comme moi on appelle ça des ringards… J’arrive pas dans mon écriture à être aussi crû que ces peintures artistiques du même nom. Il neige toujours, je suis d’une grande naïveté pour croire que mes mots sous tendent la poésie. Je « travaille » pourtant, vous aurez tout lu… Les pauvres types comme moi finissent pas à l’académie française… Je devrais reprendre le balai et cesser de me casser la tête avec cette foutu écriture, cette damnée poésie… Juste faire mes huit heures de boulot par jour et revenir chez moi pour m’abrutir devant la télé avant d’aller dormir… J’ai envie de sortir dehors et de crier, aimez-moi! Aimez-moi! Comme un abrutis qui sait pas comment s’y prendre pour vivre. J’ai un peu discuté des voix avec un ami, un thérapeute lui a dit que peut-être il en entendais, moi je crois pas il cherche son discours c’est plutôt de l’ordre de la réflexion. J’ai eu très peur quand j’ai compris qu’en moi ce « discours » ne s’arrêterais pas, le seul moyen que j’avais trouvé c’était de m’abrutir avec de l’alcool, mais je savais plus ce que je faisais, je vous l’ai déjà raconté… Voilà les lampadaires viennent de s’allumer, un peu de lumière sur la ville blanche… Je demande rien à personne, juste de lire cette prose décourageante. J’y serai arrivé encore aujourd’hui. Voilà je termine et j’espère que c’est pas d’une manière trop affligeante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

lundi 10 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire que j’aime écrire, souvenir de ce monsieur dans un atelier d’écriture qui racontais ne dire à personne qu’il écrivait. Je sais pas pourquoi d’ailleurs peut-être avait-il peur de passé pour un efféminé… Quand-même écrire ça demande de la sensibilité… Parfois trop, y’a plusieurs écrivains qui mettent fin à leurs jours d’autre comme Elfriede Jelinek sont à ce qu’on dis misanthrope… Les faits c’est qu’il y a autant de façon de vivre que d’écrivains, y’en a qui parrainent des criminels repentis qui au bout de quelques mois retournent au crime pas des peccadilles mais des meurtres, je pense à Jack Henry Abbott un filleul littéraire de Norman Mailer… Ici je pense comme criminel à Léo Lévesque et à Christian Mistral, de grandes plumes mais qui savent pas vivre… En prison on peut avoir le droit d’aiguiser son crayon, de raffiner son style mais on refera pas l’œuvre du marquis de Sade… Cette nuit je suis pas beaucoup dans mon senti, je suis plutôt dans la vie des autres c’est pas une bonne chose. Je suis toujours impatient de vous écrire, de vous raconter mon monde intérieur… Le week-end passé j’ai rencontré un ancien copain repentis des guerres de gang à la West side story. J’ai pas osé lui dire que j’avais peur de fréquenter la brasserie où il buvait. Maria https://www.youtube.com/watch?v=cac2G7xC4xw faut entendre ça… Je me souviens du film qu’on nous avait présenté à l’école un peu pour nous dire que les guerres de gangs c’était pas nouveau. Ce soir je vous illustre ça avec une photo de New-York, des buildings mais je crois pas que ce soit le west side… Mon prochain départ ce seras pour les États-Unis San Francisco, je crois que la célèbre université Berkeley est pas loin… La Silicon valley aussi… À pieds j’aurai pas le temps de tout voir ça. Lentement les journées passent, l’hiver arrive bientôt, la nouvelle année aussi… On va surement encore me demander depuis combien de temps j’ai arrêté de boire… Cette nuit c’est tranquille, je crois que le va et viens sur la passerelle chez la voisine est terminé… L’avion pour San Francisco est un Boeing 737, ça promet… Y’a un voisin qui a fait une crise de diabète, je suis heureux j’ai pas cette maladie-là, le médecin s’occupe de ma tension, je retourne la faire prendre au mois de janvier. Je trouve plus quoi vous écrire… Je suis vide pourtant j’écoute mon brouhaha intérieur, pas grand-chose de neuf, j’ai regardé quel siège j’avais choisis, je pense que c’est bien, je suis au bord de l’allée pour le passager d’à côté c’est pas important on passe six heures sans dire un mot… La chinoise d’en bas comme d’habitude fouille dans les bacs de recyclage. Quelques mots encore c’est la chute, l’épilogue, je termine. Je fais ça à ma façon habituelle pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! On continue encore un petit effort c’est la fin. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai installé l’arbre de Noël, lentement l’après-midi passe. Le président français a fait son discours, ça semble pas avoir calmé la grogne… J’essaye de trouver quelque chose à écrire… Le soleil se couche déjà, les journées sont de plus en plus courtes. Souvenir d’un temps où un disque, un record trente trois tours meublait la journée… Y’avait aussi à Radio-Canada l’excellente émission Bouchées Double avec les regrettés Chantal Joli et Jean-François Doré. J’étais jeune ma folie étais légère, j’aimais beaucoup les écouter, ils en ont fait connaitre d’excellent artistes français… J’étais dans la vingtaine encore heureux… Voilà encore de la nostalgie, j’avais pas commencé à courir les hôpitaux à consulter pour cette saloperie de maladie mentale, tout s’est brisé… Quand même aujourd’hui je me rétablis, le temps a passé il ne me reste plus beaucoup de temps. J’ai peur de la mort pourtant ça va mieux… J’ai plus de psychose, plus de dépression alcoolique… Je pense que les enfants vont recevoir le recueil  Spirou bientôt, je vie moins le poids de la solitude, l’angoisse d’être seul et la peur de devenir ce que je ne veux pas… Devenir, voilà un mot exigeant, je suis pas grand-chose, juste un homme qui a vécu… Noël qui arrive déjà dans quelques jours, ceux qui se sont fait des familles sont certainement heureux. Je vous écris ça et je me sens triste pourtant le bonheur est là.  Le jour de l’an où pépère nous bénissait et nous souhaitait du succès dans nos études et dans nos entreprises. J’étais trop jeune pour comprendre… J’en ai pas eu de succès, la seule chose que j’ai réussis c’est d’écrire et encore… J’étais un grand bum… On aimait bien ces chansonniers aux histoires alcoolisées. Quand j’ai commencé à consulter, je me suis intéressé au monde de la psychiatrie à ses icônes, de Nelligan à Camille Claudel, de Claude Gauvreau au Docteur Ferron, sans parler de Lacan Freud et Foucault, Deleuze aussi j’y ai pas compris grand-chose mais ce sont des hommes et des femmes qui créaient. Je peux pas vous écrire sur mon inconscient sinon il ne le serait plus et je deviendrais encore plus fou… J’ai pas de génie, j’aurais bien aimé, j’ai cessé de m’intoxiquer c’est à ça que sers mon écriture… J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, je mène plus une vie de chien. Je pense quand même à ma peur de la psychanalyse. J’en ai pas fait, je consultais en racontant mon désespoir, le psy me prescrivait un antipsychotique et j’allais vivre ma peur dans mon studio accompagné des coquerelles. Les lampadaires viennent d’allumer, j’aurai encore écris quelques mots pour ceux qui veulent savoir avec quoi c’est illustré c’est la statut de Pinel à Paris… L’hôpital Pinel à Montréal voilà un endroit que j’ai heureusement évité. Je suis rendu maintenant à la chute, quelques mots encore pour dire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer y’en a plus pour long, parfois je termine comme ça. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai ouvert la boîte de biscuits européens, semble que le chocolat c’est bon ces temps-ci de l’année. L’équipe locale a gagné son match, semble que Noël s’en viens rapidement, chez moi c’est un Noël glacial dans tous les sens du terme, pas d’enfants, personne pour fêter avec moi. Je vais fêter avec les amis quelque jours avant. Depuis que je bois plus je prends ça calmement les fêtes. Je pense à tous ceux qui n’ont pas ma chance, mon bonheur… Me suis couché, je me relève… Je suis gonflé de biscuits, lundi, aujourd’hui je monte l’arbre de Noël. Je me prépare un café. J’ai remarqué une chose j’aime pas beaucoup les gens qui imposent leurs façon de penser aux autre même si elle est psychologique, encore plus si elle est psychologique je dirais… Me tenir droit, respirer par le nez voilà de bonnes façons d’être… Il fait chaud chez moi j’ai ouvert la porte, un peu d’air frais ça feras pas de tort. Je déjeune pas j’ai pas faim… Moins de quatre mois avant mon départ pour Frisco, j’ai hâte de visiter les lieux mythiques de la contre-culture. En Californie! J’aurais pas cru ça possible… Les snowbirds eux s’en vont en Arizona, je crois qu’ils vont faire un beau voyage. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord veut partir pour les Indes mais je crois qu’il a de la difficulté avec sa fiancée. Et  mon autre lecteur de Deux-Montagnes s’en va passer les fêtes au Mexique. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je vie pas toujours des choses intenses… Je pense au Zéro Legel du regretté Gilbert Langevin, un personnage que j’ai côtoyé dans mes nuits d’ivresse sur la rue Saint-Denis. Je me rappelle l’avoir mis mal à l’aise sur une scène en criant spontanéité, je suis pas fier de ça. Encore un autre Noël, mon soixante deuxième, ça fait pas mal de souvenirs mais pas trop précis, j’aimais bien me rendre chez mon parrain sur la rue Boyer… Il est regretté on l’a plus pour nous jouer des airs d’accordéon, lui qui en étais si fier… Y’avait ma regretté marraine aussi, qui est disparue très tôt, trop tôt… Avant de partir elle m’avait écrit quelques mots qui m’ont beaucoup aidé… Il est presque cinq heures du matin et je suis bien réveillé, j’ai réussis à rafraichir le logement… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça. J’ai trouvé une photo de la gare centrale à Montréal. Lentement j’arrive à la chute, je vous aurai donné à lire encore une fois et moi ça me fait plaisir de vous écrire… Je pense à tous ceux qui à Noël vont prendre la route pour visiter leurs familles. J’espère qu’ils seront prudent. Hier y’avait des parfums de sapin, ce sont toujours de beau souvenirs. Voilà! C’est comme ça que je termine cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en espérant vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 9 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai passé une très belle fin d’avant-midi. J’ai assisté à une conférence que donnais mon ami historien de l’art sur les enluminures, beaucoup de beauté et une Kyrielle de nouveaux mots qui vont m’empêcher de parler à travers mon chapeau, voilà l’incipit… Je sais pas si j’ai compris quelque chose à ces illustrations, à ces lettres en début de texte… J’aimais bien quand le conférencier se référais à la bande dessinée, c’est par ça que j’ai eu mes premières connaissances des enluminures, des illuminations. Y’a les vieux copains qui ont étudié aux arts graphiques, je me suis rappelé quelques noms d’ordre de moines, les Cisterciens, les Bénédictins, Clairvaux qui échangeait des manuscrits pour les enluminer… Je vous ferai pas la conférence, l’histoire de l’art c’est tout un monde et j’ai pas la prétention d’y participer… Je reviens à mon senti, on a eu droit à des chants magnifiques d’une étudiante, c’est bête j’aurais dû prendre des notes. J’aime quand même entendre parler d’art peut-être que je vais devenir moins inculte… J’essais de faire un lien entre le blog et les enluminures du monastère… J’ai pas le talent ni la noblesse des moines surtout que lorsqu’on est ordonné on laisse là son nom quelque noble qu’il soit. Je sais pas si on peut dire que l’art de l’enluminure était organique, c’est peut-être encore des bêtises, en fait le moine est pas ordonné il fait des vœux… Non! J’ai pas l’appel… N’empêche je crois quand même à une vie spirituelle, à la prière. L’art aussi je crois que c’est spirituel, je vois le peintre, l’écrivain pris par son œuvre, essayant de grandir spirituellement. Je veux pas parler comme un curé, mais la civilisation chrétienne à produit de très belles œuvres. Quand-même de savoir ça me paralyse, j’accote pas les confessions de Saint-Augustin où le Château intérieur de Thérèse d’Avila… Y’a des œuvres qu’il faut relire d’autre qu’il faut revoir pour en saisir la profondeur et la place dans l’histoire. Je vais illustrer ça avec une madone et j’espère que j’embête pas le cher ami historien de l’art. C’est tout mêlé ce que j’écris, c’est comme le gars… Je pense aussi à Cluny, mon bôf designer à la retraite doit connaitre tout ça… J’essais de me souvenir de ce que j’ai entendu ce midi, j’y arrive pas c’est une impression générale de grandes beautés, de grandes sérénité. Vous avez certainement remarqué que j’admire les hommes de grande culture… Moi j’ai beaucoup lu, je pense aux croisades de Saint-Bernard, aujourd’hui on est loin de tout ça, les religieux ont parfois abusés… Disons qu’artistiquement y’a une époque où on a produit de grandes œuvres, pour ce qui est du quidam il était tout à son travail pour survivre. Voilà! Je crois que j’en suis à la chute, quelques mots encore où une prière et je vais terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a pas déplut. À la prochaine je l’espère!!! Ainsi-soit-il !!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
P.S. Madone à l’enfant
        Huile sur panneau 1496/1499
         Albrecht Dürer
         Allemagne 1471-1528
         Collection Samuel H. Kress 1952.2.16a

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin si tout va bien Je devrais assister à une des conférences de l’ami historien de l’art au conservatoire… Hier j’ai mangé une poitrine de poulet grillé directement au comptoir original de Saint-Hubert B.B.Q, ça me faisait une belle sortie. Des amis de l’époque de mon alcoolisme actif étaient là on partageait un peu le même parcours et le même rétablissement. J’ai pris une douche, ça fait du bien, je me suis parfumé… Lentement décembre avance, je crois que mon départ pour San Francisco va arriver bien vite… J’ai hâte de prendre l’avion, vous savez ma passion pour les aéroports et les vols aériens.   Cette nuit je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, je vais faire abstraction de ce que j’écris. J’ai trouvé la photo c’est une œuvre à l’aéroport Pierre-Éliot-Trudeau… Hier l’ami me racontais que lui et sa gang louait un hôtel dans le bas du fleuve pour des espèces d’orgies alcoolique… Je pense à la schizophrénie et à comment ici aussi dans mes écritures j’essais de défaire les stigmates. On m’a raconté l’histoire d’un gars qui est resté enfermé en psychiatrie depuis longtemps, j’y crois pas maintenant ont fait tout pour remettre le malade dans la communauté. Je vous écris de ma nuit, un peu d’une manière ancienne, maintenant les productions sont toutes audio-visuelles… Je vous écris pendant des heures pour vous donner à lire quelques minutes. Tout à coup une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes j’espère qu’il fait pas d’insomnie cette nuit… Je mange des biscuits danois au beurre, c’est très bon… Le Danemark ça me ferait peut-être une destination pour un prochain voyage, hier j’ai parlé de stigmatisation, j’en ai fait fuir plusieurs ça renforce mon désir de me battre contre ça… Moi le premier j’ai souvent des préjugés. Ceci est pour mon lecteur de Brossard, oui je savais qu’il y a des phoques à San Francisco, je vais essayer de les voir, lentement je pense à toute l’organisation de mon voyage, je vais peut-être acheter un autre guide… J’ai les vouchers pour l’hôtel et les billets avec les places pour l’avion… J’ai pas de remède pour les gens qui souffrent de la même chose que moi, certains se rétablissent d’autre pas… Je réalise que j’aime bien vous écrire… J’essais de pensés à ce qu’il est permis d’apporter dans l’avion, je vais payer pour faire placer mon sac dans la soute. Demain lundi je monte l’arbre de Noël, j’entends une voix de rapper qui dis « What’s Up! ». Je pense à la librairie près du conservatoire au coin de Gilford et Henri-Julien y’a longtemps que j’y suis allé on y faisait des trouvailles. Hier j’ai entendu les mots de « lumpenprolétariat » y’a longtemps que j’avais entendus ça… C’était à propos des Gilets jaune en France… Voilà! Je suis presque rendu à la chute. Encore quelques mots pour terminer, la finale toujours difficile à rédiger. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard