vendredi 7 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me lève, je fais trop de mauvais rêves, c’est la nuit de vendredi à samedi. La rue est tranquille, hier j’ai eu une excellente conversation avec l’intervenante remplaçante . Une femme avec beaucoup d’expérience en santé mentale qui a travaillé longtemps à l’institut et précédemment à toutes les dénominations que ça a eu, Gamelin, Sain-Jean-de-Dieu, Hippolyte Lafontaine et L’institut, une dame avec qui s’est intéressant de jaser  qui connais son affaire. Je crois que ce matin je vais aller m’acheter des jeans, des sous-vêtements et quelques T-Shirt… Cette nuit y’a pas beaucoup de circulation, je me suis engagé à monter l’arbre de Noël lundi me semble que ça va être plus joyeux… Je croyais qu’il avait régler le problème d’utilisation de la passerelle… Huit décembre, la nuit toujours, j’ai essayé de repérer le colis que j’ai envoyé, il a l’air bloqué à cause de la grève, j’espère qu’ils ne le perdront pas… Hier en revenant du Centre Local de Services Communautaires j’ai vu un gros rat mort sur le trottoir , me suis rappelé mes débuts dans la maladie où je n’apercevais que des convois funéraire, mon angoisse était décuplée. J’espère que ça se passeras pas trop mal avec les gilets jaune en France, qu’ils vont arrêter les casseurs. J’y vais avec mon senti, ma situation de locataire est pas exceptionnelle à Montréal, on est une grande majorité… Ce que je trouve malheureux c’est le nombre de voitures par personnes, les gens vont au boulot seul dans leurs voitures… C’est vrai que le métro et les transports en commun sont pas mal plein… Je veux m’habiller un peu pour mon voyage à San Francisco. J’ai un peu regardé les actualités de la chaîne française ça m’a rappelé mes voyages en Europe, je suis toujours impatient de me rendre à l’aéroport… Je suis jamais allé vers l’ouest, ça risque d’être intéressant… J’ai cherché la photo qui illustrerais ce texte, un banal panneau de circulation à l’aéroport, les arrivés… J’aime tant les aéroports et les avions j’en rêve éveillé. Je vais revenir à mon senti, minuit arrive j’irais embrasser Cendrillon et partir… J’espère que les amis sans domiciles vont pas se les geler dehors cette nuit c’est très froid. C’est quand même la nuit de vendredi, plusieurs vont commencer le week-end par une visite à la brasserie… Moi je préfère l’aéroport et les avions maintenant j’y vais plus souvent qu’à la taverne… J’espère que j’ai pas perdus de lecteur, trice… Je croyais avoir des informations sur les gilets jaune à la chaîne Paris vingt- quatre mais tout ce que je vois c’est la face du gros Trump. J’espère quand même qu’ils feront pas tout péter, qu’il y auras pas de mort. Voilà je suis tout près de la chute, je termine dans pas long. Faites-moi savoir si ça vous plait ce que j’écris. Je termine à ma manière habituelle, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid mais c’est un temps superbe. J’ai peur peut-être que j’ai pas le droit de vous écrire pourtant… La police est dans l’édifice, ils cherchent un locataire… J’arrive du CLSC semble que ma tension est un peu haute mais j’ai pas à m’inquiéter… Les voisins circulent plus sur la passerelle, la voiture de police est stationné en avant… Je radote ostie! Je radote! C’est déjà arrivé qu’un locataire fasse mal à une intervenante. J’espère que c’est pas ça… C’est mon senti pour cet après-midi, j’ai parlé à l’ami qui viens de déménager, il me connait bien il sait que la police nourrie ma paranoïa… Je me ferai pas de scénarios. Je pense aux gilets jaune français, toute les manifestations me font peur. Je les appuie tout ceux du Pacte mais je préfère rester chez moi, vous voyez je mêle les affaires, gilets jaune là-bas et pacte ici… Je crois plus tellement aux lendemains qui chantent… Parfois je mets en doute ma schizophrénie au point d’arrêter de me soigner faut pas, la psychose se présenterais vite, semble que le doute de sa maladie est un symptôme… J’ai déjà tout raconté ça ailleurs… C’est le temps des fêtes faut que j’essaye d’être positif, heureux aussi j’ai de beaux souvenirs de Noël comme disait mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, j’en ai et je sais que plusieurs n’en ont pas… Je veux pas briser les rêves des enfants… Je sais pas ce qui arrive avec le dernier recueil Spirou que j’ai posté aux petits enfants, la livraison à peut-être du retard à cause de la grève et du surcroit de travail que ça occasionne. J’ai un peu repris la marche, mon souffle est revenus je vais essayer de prolonger mes randonnées… Lentement je me calme, la peur s’éloigne. Je pense aux snowbirds qui vont bientôt partir pour l’Arizona je crois… Moi je pars dans un peu moins de quatre mois, dans une revue j’ai vu une publicité de la marque de sac-à-dos que je possède. C’est du bon matériel… Y’a longtemps que je suis allé dans la ville de mon adolescence, j’ai pas de voiture, cette ville-là est pas faite pour les piétons. Vendredi, dernier jour de la semaine, y’en a qui vont avoir des partys de bureau. Je tomberai pas dans la nostalgie… Les foules d’oncles et de tantes, les cousins cousines chez le patriarche à Noël. J’ai pas été un enfant malmené… Lentement le soleil se couche, aujourd’hui je vous aurai écris deux textes rapprochés. C’est pas le temps d’arrêter avec ces textes je veux tous vous accompagner à travers l’hiver. Je pense qu’après une lecture on en sort moins idiot, du moins pour moi, je vous parle pas de l’écriture une espèce de délivrance. Je sais pas si vous prenez plaisir à me lire mais moi je prends plaisir à vous écrire. Voilà! J’arrive à cette partie difficile qu’est la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, il est trois heure quinze. J’ai beaucoup rêvé on était dans un resto et un ami décédé y était aussi. J’étais intimidé, ouais! Je me suis recouché et j’ai dormis en oubliant que je devais rédiger ceci… J’ai rendez-vous avec l’infirmière cet après-midi… Je pense qu’on va avoir une belle lumière… Décembre déjà, les jours passent. J’ai une sorte d’otite c’est pas reposant. C’est difficile de vous écrire ce matin. Dans la nuit d’hier j’ai mangé comme un porc pour essayer de tuer l’angoisse. Ce matin j’ai pas faim, ça sent les oignons… Allons-y puisque c’est toujours de mon senti qu’il s’agit. J’ai nettoyé mes lunettes, je crois que la voisine est toxicomane active… Pourtant chez eux c’est silencieux. J’ai passé la nuit à me lever et à me recoucher. Je trouve pas quel propos vous tenir autant dire que je suis vide. J’ai finis mon café… J’ai perdus mon rythme de rédaction… Parfois je voudrais finir avant de commencer, j’aimais bien à l’époque où je travaillais pour un menuisier installateur de fenêtres tomber sur le chômage l’hiver, c’était un emploi saisonnier… Maintenant c’est la retraite, je m’occupe de mon groupe d’entraide on va tenir nos réunions dans un autre endroit. Je vais téléphoner à la sécurité sociale pour savoir si ils ont bien reçu la demande pour le paiement de mon transport. Je réalise que ce matin j’ai tout mon temps pour rédiger… Hé oui! Le ciel est magnifique tout clair. Le matin comme ça j’ai moins mal, je suis moins angoissé, je pense à mes lecteurs, lectrices… J’ai oublié à quoi j’ai rêvé, je regarde le temps qui passe… J’ai toujours aimé le matin dans la sobriété, je suis bien chez moi. J’essaye de faire deux choses à la fois ça marche pas. Ils ont reçu la demande de remboursement de transport. Je m’égare loin de mon senti, je pense aux patinoires je sais pas si la glace à pris… J’aimais bien patiner avec la copine. Dehors c’est tout blanc… Ce matin je suis en paix, je pense à cette femme qui préférerais être amputée qu’avoir une maladie mentale, que d’idioties… Me suis préparé un autre café, je suis calme et reposé, j’ai beaucoup aimé les commentaires d’hier… Y’a longtemps que j’ai écrit comme ça en me levant le matin, à tête reposée ça donne pas de grands textes angoissés. Ce matin j’ai pas faim, j’ai trop mangé cette nuit. L’équipe locale à encore gagner son match… Hier j’avais une odeur de sapin, c’était réjouissant. Voilà, j’ai presque terminé, j’écoute mon petit discours intérieur… Le matin c’est pas grand-chose, je crois qu’aujourd’hui il fait froid, émotivement je vous ai pas écris un texte très fort ici. Je souhaite quand même que vous apprécierez. Voilà c’est ça la chute, un peu toujours pareille, c’est toujours difficile de terminer… Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu et ce seras ça, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!
Bernard

jeudi 6 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La voisine du dessous arrive de chez sa sœur à Shangaï… Me suis ouvert un sac de fromage en grains. J’essairai pas de faire mon comique je suis pas très bon là-dedans. Plutôt que de faire la sieste je me suis préparé un café… Semble que la voisine d’à côté a emprunté trente dollars au concierge et ne lui a jamais remis… Souvenir de cette émotion quand j’étais fauché et que je réussissais à mettre la main sur quelques dollars c’était cheap comme tous les sentiments de prestataires. Demain une heure j’ai rendez-vous avec l’infirmière du CLSC. Y’a des percées de soleil… J’ai souvenir des magnifiques décorations de Noël que la matriarche faisait, le patriarche lui décorait la devanture de la maison, fallait voir à la fête les nombreuses voitures stationnées sur la rue. Le patriarche était très accueillant très recevant… C’est loin tout ça, les party de shops et de bureau vont bientôt commencer… Je serai pas trop nostalgique, me souviens que plusieurs attendaient un bonus de Noël, c’était leurs imaginations. Dans le bas de la ville c’est toujours « La Charlotte prie Notre-Dame » https://www.youtube.com/watch?v=OUFb9u0TcVo . Avec les fêtes plusieurs vont faire des promesses, vont prendre des résolutions mais n’y parviendront pas. Au jour de l’an on voudrais recommencer en neuf… Souvenir encore de ces fêtes bar ouvert pour dix dollars, tout l’alcool que tu veut, le paradis de l’alcoolique actif… Mais oui c’est décembre avec beaucoup de souvenirs, j’ai longtemps été seul à cette époque de l’année… Y’en a que j’ai oublié, il est quinze heures la journée passe si vite… Souvenir encore du patriarche qui raconte Noël au camp, y’a eu une époque au Québec où les hommes travaillaient dans le bois, on raconte encore « La chasse Galerie » https://www.youtube.com/watch?v=lNl5fuEh23g . L’époque du patriarche, des oncles et du grand-père qui travaillaient dans le bois à l’air meilleure qu’aujourd’hui, dure oui mais plus franche je crois… Je vous écris ça, ça m’émeut… À Montréal c’est la grande guignolée des médias… Je suis triste pourtant j’ai tout ce qu’il me faut, je pense aux enfants qui comptent les dodos pour développer les cadeaux que le père Noël a emmené. Ce que je vous écris c’est remplis de clichés, à l’époque quand j’étais beaucoup plus jeune, y’avait pas internet, les téléphones portables et les réseaux sociaux. N’en reste pas moins comme dirais ma lectrice de Deux-Montagnes qu’il faut méditer. Moi à Noël je demande de la sérénité et du calme… Je pense au gars qui souffrent, seul, dehors au froid… J’espère que vous me pardonnez, je sais plus trop quoi écrire ni comment, j’aimerais quand même beaucoup voir les enfants à Noël. J’écris ça et je suis bouleversé. Voilà, la nuit est presque tombée, je veux pas vous déranger… Voilà! Je vous aurai donné le mieux de ma prose, me reste encore que quelques mots. C’est la chute, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 5 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les plaisirs du pauvre, bu un café en mangeant un Mae West c’est vraiment bon. Je pense à l’équipe de hockey locale, elle est meilleure cette année elle perd pas tout le temps. Il neige encore, quelques centimètres. Les mesures, ça me fait pensez aux millimètres qu’utilisent les machinistes, j’y ai jamais rien compris encore moins quand ils montaient les diy sur les fraiseuses, un monde de chiffres pour les machinistes je pense aux contrôle numérique… Je pense que le diy c’est la matrice, je devrais pas écrire là-dessus je détestais cet univers. Oubliez ça c’est de l’algèbre et j’y connais rien.  J’ai le sommeil saccadé, j’ai longtemps travaillé dans un atelier d’usinage, j’y passais le balai et je travaillais en fou avec un emploi subventionné, ça longtemps été comme ça pour moi, des emplois subventionné par le gouvernement fédéral, ça me payais bien mais j’étais très malheureux. J’ai jamais rien appris, sauf la bisbille, dans ces emplois. On m’engageait seulement si j’avais un papier pour montrer que j’étais subventionnable laissez-moi vous dire que je suis pas allez très loin avec ça. Vous devez attendre que mon senti apparaisse… J’ai dormis un moment sans rêve, j’aurais pas grand-chose à raconter au psychanalyste, confondez pas avec le psychiatre il s’intéresse rarement au rêve. À l’époque je le rencontrais à toute les semaines c’était comme une sorte de rendez-vous pour voir mon état, je tremblais résultat des effets secondaire de médicaments, je parlais pas longtemps, je me sentais pas vraiment important. À toute les trois semaines j’avais une injection d’antipsychotique retard, c’est terminé tout ça j’en suis heureux… J’ai complètement oublié c’est décembre et le temps des fêtes qui approche. Ces dernières années je suis pas malheureux je ne bois plus… Je crois que je vais aller faire quelques achats avant que les magasins soit bondé de monde… J’espère que la super-maman a reçu le recueil de bandes dessinées. J’ai pris une douche et je me suis parfumé ça fait du bien… Cette nuit c’est pas douloureux, je me souviens que je trainais au centre-ville, j’étais pas assis sur le trottoir qu’aussitôt quelqu’un me demandait si tout allait bien…Noël c’est triste pour ceux qui ont de mauvais souvenirs moi je peux pas dire ça y’a des années que c’était vraiment sympa… Souvent j’étais malheureux parce que j’avais pas de copine, maintenant j’en ai pas, je sais ce que c’est, je suis seul et ça m’ennuie pas. Jeudi, je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes si il lit ça cette nuit j’espère que ça auras un effet soporifique et qu’il va s’endormir… J’espère que toutes les familles de mes neveux et nièces sont heureuses, dans les petits gars y’a des sportifs c’est bien… Voilà! Lentement j’approche de la chute de l’épilogue. J’espère que ça vous plait ce que j’écris, je suis toujours content d’avoir vos commentaires. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’arrive toujours à court avec plus beaucoup de place. Je souhaite et j’espère vous revoir à la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à me débattre pour supprimer un message non complété, la radio étais sur « Plus on est de fous plus on lit ». Beaucoup de conversation des choses pas vraiment essentielles, pas plus que ce que je vous écris en tout cas. Le chat du voisin est tout seul, il miaule d’ennuis… J’aimerais être capable de vous écrire comment je me sens, je pense toujours aux « mots pour le dire » de Marie Cardinal. J’ai pas une plume aussi fine c’est toujours de chercher comment nommer cette langueur douloureuse, l’essence de ce que j’espère avoir à dire. Mais oui j’ai été blessé souvent, on a défait mes ambitions pourtant eux savaient ils ne m’ont pas laissé de chance… J’ai rêvé pendant ma sieste à des gens que je ne veux plus avoir dans ma vie, je vous en ai déjà parlé… Je sais on aime pas que les anxieux écrivent… Dire ces douleurs au bord de l’autoroute en attendant qu’un bon samaritain veuille bien nous faire monter, le vent, la neige, la glace et de mauvaises bottes où je gelais des pieds. Je m’éloigne toujours de mon senti avec une peur de dire inconsciente, on cherche toujours à dire délicatement pour ne pas choquer… Parfois on pense à ces méchants prêtres  à ces méchants curés. Parfois les psychiatres sont pas mieux quand ils demandent une fellation à un psychotique à l’urgence… Quand je demande des soins je me sent bien seul surtout que ce genre de blessures est longues à guérir. J’ai pas de souvenirs ma détresse est finie. J’ai pardonné mais parfois la douleur surgit quand je ne m’y attends pas… Les gens préfèrent le silence où nommer les choses à coups de sacres de jurons, on sait pas trop ce que ça veut dire ce que la personne à subis. Je me souviens que je me respectais pas au milieu de la foule de corps qui circulaient et qui se frottaient contre moi, aucun respect pour ma bulle pourtant j’y retournais souvent. Le dire une fois que le mal est fait, on sait pas trop comment réparer, se rétablir… Si d’autre ont eu le courage, moi aussi je l’aurai, sur moi ils ont craché n’empêche je dis la vérité. Je pense aux gens qui croient qu’on répare ces choses comme une vieille voiture, le psychiatre comme un mécanicien de l’âme… Rien ne démarre dans la douleur. Je me tord le cœur, toujours à la recherche du bon mot pour donner de l’amour. Je sais plusieurs d’entre vous vont trouver que je suis sentimental, mais c’est bien de ça qu’il s’agit le senti et l’amour. Le constat c’est que j’ai pas beaucoup confiance en moi. Pourtant j’avance toujours sans savoir où et pourquoi? Aujourd’hui je vous aurai écris sur ma douleur, j’y arrive pas toujours avec beaucoup de talent… Voilà! Quelques mots encore pour une chute décente. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 4 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’attends le versement d’une petite somme, j’espère que je suis pas responsable de l’absence de l’intervenante. Dans deux semaines je participe à l’enregistrement de l’émission Folie Douce… On va discuter de la nouvelle édition du livre  Les fous crient au secours, de sa pertinence aujourd’hui… Je crois que la mafia est après moi, c’est de la paranoïa. Mardi soir, je pense tout de même à mon voyage. Je revise mon guide National Geographic de San Francisco. Y’a des quartiers à ne pas fréquenter la nuit, je suis pas tellement sorteux le soir. Je vais être prudent. Encore un peu moins de quatre mois avant de partir… Je vous en aurai causé de ce voyage… Ce soir j’essaye la poésie comme le funambule sur son fil, le vertige de la douleur m’habite, j’ai rien pour la transcendée, écoute et vois l’absence de lumière dans mes vers, je suis seul et cherche à vous dire, y’a pas de permis pour les flâneurs, la nuit me tue tranquillement et je m’oppose au changement je ne sais pas ce que je veux dire loin du silence herméneutique, des grands mots, je ne sais pas ce qu’ils veulent dire… Encore une fois c’est la limite, je m’accroche au virgule c’est pas la poésie du gouverneur général, attends-moi, attends-moi toi là-bas, je veux être de retour avant de partir… C’est juste des mots de malade mental avant la poésie. Une fine fleur m’oublie, le train de la douleur s’écrit en sanscrit. Rien n’arrive… J’ai la peine de l’esprit, de l’obscur désir de poésie, les gars croyait écrire n’importe quoi inconscient… J’étais jeune et je ne savais pas. Toujours à me demander pourquoi, sans grand talent juste quelque pas. Je me fais des accroire de mauvais poète, de ceux des mauvais mots qu’on ne glisserait pas dans une lettre. Je scande comme dans les récoltes de coton, esclave courbé à la tâche… Rien moins que rien, incapable d’être nègre pendant la récolte, d’un blanc laid au mal de doigts. La foi est partie, je me nourris de désespoir halieutique parce que ça ne mord pas… Le fish and chips… J’ai jamais osé pêcher d’autre que vous, c’est moi le poisson, l’appât, le vers tout à l’envers, sans bon sens… Fidèle je vous dis et je ressens votre incompréhension devant cette mauvaise versification. J’étale mon ignorance incapable de lire la portée musicale des mots. Faire mieux, toujours faire mieux malgré tout, la censure que je m’impose c’est pas de l’audace… Vous y voyez n’importe quoi, je réussis pas précisément à dire mon senti, je laisse aller, couler… Y’a pas de génie là- dedans, j’aimerais vous faire comprendre… Un peu de liberté voilà ce que c’est, je vous aurai donné à la première personne du singulier. Pas d’interdit pour le poète simplet. J’en suis à la chute, je termine comme à l’habitude j’ai pas cherché. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots avant de vous quitter pour un prochain je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard