jeudi 18 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de créer un album de photos sur Facebook, si ça vous intéresse. Ce soir je suis sortis et j’ai sentis toute la différence de température entre Montréal et Varadero. Je comprend pourquoi le rythme est ralentis à Cuba… J’ai beaucoup aimé la musique là-bas, j’ai pensé à Ry Kooder et son Buena Vista Social Club et au regretté Compay Segundo, ici c’est pas une nuit a coucher dehors. La police est dans l’édifice y’a des problèmes, quelqu’un qui décompense… Les portes claquent, j’essais de m’en tenir à mon senti suis toujours dans le goulag occidental. Je crois qu’à Cuba y’avait des vrais Russes en vacance. L’architecture de Varadero c’est des tours de béton à la soviétique et quelques petits pavillons en parpaing. Dans l’escalier les policiers arrêtent un locataire qui tiens un discours tordus. J’ai peur… Je trouve que juste pour pas voir les drames du goulag occidental les vacances valaient la peine. C’est la nuit, jeudi soir jour de paye, j’entend claquer les portières des voitures. La folie m’entraine vers la paranoïa, soixante ans bientôt et presque toujours aussi fragile qu’un petit garçon… Depuis mon retour les amis et parents ont tous téléphoné faut pas que je les oublie ils sont tous importants, je suis bien entouré… Je me sent tout drôle, l’ami m’a parlé de ma schizophrénie disont que c’est une de mes particuliarités avec les hallucinations, y’a une espèce de confusion des genres entre les voix et la médisance, la stigmatisation et le manque d’estime, le jugement et l’auto-dénigrement… Je sais pas ce que ça me donne ce soir de vous écrire ça. J’espère être satisfait quand je vais terminer… L’angoisse la peur sont tout à coup omniprésente… Je réussis jamais a vous raconter quelque chose de vivant, d’allumé mais comme on dis à l’impossible nul n’est tenu. « Maman, maman, maman ton fils passe un mauvais moment, Maharachi Mahesh Yogi » -Jean-Pierre Ferland. Je sais pas où je vais, j’ai une lourdeur dans l’âme, je sais qu’il y a plein de gens qui ne croient pas à l’écriture pourtant ça me fait réfléchir comme une sorte de voyage intérieur, une sonde de l’humeur et du sentiment pour alléger le vécu quotidien. J’y vais j’y vais au plus profond de moi j’explore ma faiblesse et ma force, je ne suis jamais seul. Parfois je suis fatigué d’avoir toute ces bêtes pensées comme un grand dadais… Encore des mots dans le corridor, chien sale! C’est pas reposant ce soir, j’espère que je contribue pas à la décompensation des voisins des voisines. Lâchez moi pas, j’ai besoin de vous autre pour survivre, lentement la nuit avance, je pense à l’équipage de l’avion en uniforme et très loin du monde de la maladie mentale et de l’itinérance. Ce soir je vous place une photo du Melia Peninsula, l’hôtel où j’ai séjourné. Je vous écris encore quelques mots pour terminer en espérant que ça vous a intéressé. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

mercredi 17 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis de retour des pays chaud où plutôt d’un pays chaud Cuba. Je sais pas comment vous écrire, je suis connus chez les québéquois on me traite de maquereau de tapette, de niaiseux du web et bien d’autre chose encore dont je me souviens plus… Je crois que les gens aiment pas les vacanciers solitaire même le service est parfois moins bon quoi que lorsque les cubaines s’y mettent y’a pas meilleur services. Y’avait tous ces vacanciers qui me dénigraient me traitaient de gros crottés… Remarquez quand j’entends ça j’ai tendance a croire que j’ai raison. Y’a longtemps que je vous ai pas parlé de mon sentis comment je me retrouve chez moi à l’abri, seul mais sans ennuis. Je crois être mégalomane pour le bon peuple le web, je le répète c’est du niaisage. Pourtant Cuba c’est supposé être reposant, oui! Je me suis reposé au soleil sur le patio en lisant un mauvais roman policier Cubain, mauvais peut être mais ça se lisait tout seul et y’avait une certaine érudition. J’attendais rien de ce voyage j’en attends pas plus de ce retour, je me suis laissé aller j’ai pris le taxi, rien n’empêche pour eux tous ceux-là qui me « connaissent » je suis une grosse salope. Je cesse là de me dénigrer… J’ai « travaillé » sur un texte je vais le proposer à l’édimestre des humeurs culturelles y’a du travail a faire encore. Pour revenir à mon sentis je suis pas le démon j’ai pas tous les défauts du monde mais ceux que j’ai me font mal… J’aime toujours ça vous écrire ce blog ça a la valeur que je lui donne, à les entendre je devrais rester dans le troupeau pas dire, écrire un mot. Juste le silence et les pleurs, le stigmate aussi de la schizophrénie et du suicidaire. Je pense à la fin des années soixante-dix où les gens laissaient leurs maisons ouvertes aux quatre vents je me retrouvais parfois là sans trop savoir ce que j’y faisais, psychotique. C’est vraiment épuisant ce qui se passe dans ma tête, ce dénigrement déchirant je demande pas d’excuse les gens ont leurs orgueil.  Je me vois vieillir pourtant j’ai pas envie de devenir un vieux con, une vieille vadrouille. Parfois j’ai peur de tomber dans la dépression mais je connais trop ça, les pleurs et la bêtise.  «  C’est comme ça que ça se passe quelque part dans l’espace sur une boule qui roule dans l’infini »-Daniel Lavoie. Je suis un pauvre maboule mais je vois pas comment je pourrais faire autrement. Je crois que demain je vais aller au marché c’est une destination moins exotique que les plages de Varadero mais oh combien plus familière. Il est presque neuf heure le vol a pas été très long mais c’est quand même fatigant trois où quatre heure a ne dire que tout au plus cinq phrases remarquez que pour un misanthrope c’est pas si pire. Je m’arrête là-dessus et espère que vous reviendrez. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

mardi 9 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dernier blog avant mon départ. Ça tombe bien je sais pas trop quoi vous raconter, je pense qu’ils ont pas Wi-Fi mais y’a des postes internet. Je vais essayer de me brancher avec Facebook. Sinon ce seras ex- communicado. J’ai mon cahier et des stylos… J’essais de me brancher sur mon senti, je crois que je dormirai pas beaucoup cette nuit. Souvent quand je suis avec d’autre je me méprise, une sorte de narcissisme malsain, l’autre est toujours mieux que moi pourtant avec le temps je me suis amélioré. Demain je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport j’espère que les taxis nous retarderont pas trop… À la télé des gens qui partent à la dérive dans les vagues, un homme les a sauvés, ça se passais pas loin de Brest. À Cuba je vais m’épargner quelques jours de grand froid. Ce soir je vous fais pas le bulletin de nouvelles. Ce matin je suis allé me faire couper les cheveux chez une coiffeuse sympathique… Je suis fatigué, je crois que là-bas je vais me reposer, lecture et écriture sur la plage, la marche aussi je vais essayer d’aller à La Havane, on m’a conseillé le tour de calèche mais je crois pas. Tout semble sécuritaire c’est bon pour ma paranoïa. J’attends avant de commencer le cahier, c’est pour les humeurs culturelles. Je me suis acheté de la crème contre les coups de soleil. Demain s’en viens tranquillement. Je pense aux snowbirds d’Aylmer en Floride. Ce soir le Canadien joue pour une troisième victoire d’affilée. On le souhaite… J’ai réussis a scanner avec mon imprimante ça fonctionne bien. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je manque de vocabulaire pour nommer ce que je sens c’est toujours une tension mêlé d’angoisse, c’est la nuit dans mon goulag occidental. J’ai fermé les rideaux, j’attends qu’on cogne trois coups pour les ouvrir on est pas au théâtre ça arriveras pas. Vous savez quand je vous écris c’est pas de la comédie j’essais de rester vrai, authentique de pas fabuler les fables je laisse ça à La Fontaine. Ce soir tout est distraction pour ne pas me sentir… Me reste que cent quarante deux mots a écrire pour vous décrire ma folie. Je reviens souvent à ça la folie pourtant, c’est très normal chez moi, la normalité étant la tévé et la lumière tamisée. Je la rationalise ma folie comme cette dame qui a dit pissant et cette autre assez gentille pour me tenir la porte, je suis rendus à l’âge où parfois on me laisse un siège dans l’autobus. C’est épeurant je vieillis, je vieillis je vous l’ai assez dis. S’agis de savoir comment je me définis, je suis trop vieux pour la crise d’identité, « Je ne suis qu’un homme, rien qu’un pauvre homme… »- André Breton pas le surréaliste mais notre André « d’un jour à la fois ». Lentement je termine, aujourd’hui c’est encore congé de photo. Je laisse la place au texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

lundi 8 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’avec ma poésie je me chie dessus, me dénigre et manque d’estime de moi. Je vous dirais que je suis pas partis pour faire un Gaston Miron de moi, un homme rapaillé y’en a eu un et je serai pas le deuxième pas plus qu’un Vanier du fond de ses enfers les miens sont bien ordinaire. Pourtant quand je lis ce que j’écris les gens écoutent et semblent apprécier, y’a peut- être une petite parcelle de que j’écris dans chacun d’eux. Sur le moment ce qui me viens en tête ces pauvre nigaud que je suis et qui sur son passage entend les gens fredonner des airs inconnus mais dirigé vers moi pour m’irriter. Vous voyez bien que je suis fou, j’ai dit à la scénariste du théâtre aphasique que malgré tout c’est ce que je veux faire écrire advienne que pourras. J’ai presque soixante ans physiquement y’a longtemps que j’ai finis de grandir mais spirituellement j’ai énormément de chemin à faire. L’ami me dis qu’il accepte pas, qu’il compose avec la maladie, il me parlait de l’école en me demandant si mes professeurs m’avaient aidé à avoir une meilleure estime de moi, malheureusement au secondaire j’étais déjà au prise avec mes gros problèmes. Je sais une chose c’est que j’aimais bien délirer en avant de la classe. Ce que j’écris c’est pas non plus Dale Carnegie «Comment se faire des amis » au cabaret poétique une dame voulais lire ce que j’écris. Ça me fait toujours plaisir quand ça intéresse les gens… Faute de s’intéresser à moi on s’intéresse à ce que j’écris, disons que je suis mal parti pour me faire une copine moi et ma crise d’identité perpétuelle. Quand je participe à ces ateliers là je pense à la pièce « Appelez moi Stéphane! » des intrigues farfelues autour d’une pièce de théâtre amateur. Je vous raconte un peu ma matinée. Je crois que je pourrai pas vous écrire de Cuba quoi que dans le hall de l’hôtel y’a des postes internet. Ce soir c’est calme dans le goulag occidental, dehors des enfants jouent et crient. Quelques voitures passent. Ça me calme de vous écrire comme ça. Je sais que je vaux mieux que cette misérable poésie, je crois que je vais demander l’adresse de courriel de la dame aphasique pour lui envoyer quelques textes de mon cru.  Je reviens à l’estime, l’intervenant me disait de parfois me féliciter me donner une tape dans le dos mais je pense pas à ça. Je pense à l’ami philosophe qui cite de grands extraits de ses lectures pour ensuite revenir avec des farces salées. J’essais de me rendre à cinq cent mots après j’arrête, le philosophe dirais que je fais un « strip-tease de l’âme ». J’ai hâte de partir pour les pays chauds pas longtemps mais juste assez pour m’inspirer me remonter. Je crois pas qu’en un si court laps de temps je vais changer bien des choses, mais j’ai un nouveau cahier pour écrire et deux romans qui se passent à Cuba. Voilà c’était ça pour ce soir, y’a pas de photos, je laisse la place au texte. Encore une fois merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 7 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je prends un break pour la photo. Ce matin j’ai ramassé un cartable, un dictionnaire, et une bible tout ça déchirée. Je les ai mis dans le bac à recyclage ça me fait mal. Je vois ça comme un signe, je sais pas ce que ça veux dire… Le Canadien a gagné ses deux matchs du week-end, ça fait plaisir, le soir est tombé c’est le Super Bowl, le trophée Vince Lombardi. J’ai vomis la pomme, je suis anxieux, j’ai hâte de partir… La télé fonctionne elle est sur les publicités les plus chères de l’année… Dehors c’est tranquille, demain j’ai une préparation pour le projet cabaret poétique. Je vous écris, je vous révèle mon monde intérieur, c’est pas facile. Je vais me reposer pas besoin de cuisiner. Comme toujours j’atteins jamais la poésie, je suis un grand niais qui crois à la puissance des mots. Je suis bien d’accord avec monsieur D’Ormesson, je discuterai pas de points virgules et d’accent pendant qu’il y a des gens qui se suicident. Les poètes sont souvent géniaux à leur première œuvre mais ensuite ils mettent fin à leurs jours où deviennent fou. La semaine passée j’étais aussi bien d’accord avec le journaliste qui disait que la maladie du cancer c’est pas un combat, ça se traite mais y’a pas de bataille. J’écris ça et je pense à ces dames que j’ai connues et qui sont décédées. J’ai mangé un pâté au saumon il était très chaud. Je me suis brûlé la bouche. Poésie, viens t’en poésie je t’attends je veux mettre le feu franc. Brûlé pour toujours le néant et dire tout le temps pourtant… Ça coule ça roule pour la poésie j’ai perdus mes dents, cent fois j’ai eu mal pourtant, je m’arrache au vent tourne autour de l’étang. Je vous l’ai dis je suis niais, épais. Un grand veau incapable de dire ce que ça vaux. Y’a longtemps que j’ai écris comme ça, un palefrenier dans l’écurie, à cheval sur la cure. Essayez pas ça veux rien dire c’est que des mots en mal du pire. J’arrête ça là… En vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 6 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt trois heure trente, je suis debout un peu énervé avec la décision de partir en vacances. J’écoute, j’écoute ce qui se passe à l’intérieur, on est presque dimanche. J’entends les voisins ronfler, c’est la nuit, la neige a cessé, y’avait combien de crapules dehors cette nuit… Je dis ça, j’en étais une de ces crapules, les voisins toussent… Je trouve pas la poésie, le mot qui me colle à la peau c’est schizophrénie, une longue maladie ou les objets apparaissent et disparaissent. Parait que la maladie fait qu’on a une mauvaise perception de soi… Je me demande ce que je serais devenu avant la réforme des asiles, j’aurais cultivé des tomates dans le potager de Saint-Jean-de-Dieu. Là je pense aux magnifiques fougères dans l’hôpital du temps des sœurs. Cette nuit je puais, ai pris une douche, me suis rasé pense à ces deux gars qui se frenchaient pendant le temps de la toilette à l’hôpital de Joliette, j’y passais le temps en lavant la vaisselle et en regardant à travers les barreaux de la fenêtre, j’avais peur très peur… Je réfléchis à ce que je vous écris, y’a quelques temps je partais souvent pour l’hôpital en ambulance, ma vie était une longue attente de soins pour ma folie, ma terrible mélancolie. J’entend Pagliaro chanter « Et j’ai marché pour une nation! ».  Je courre après le temps trouve que ça passe vite, pense à l’auteure Gabrielle Roy malgré qu’hier j’ai acheté deux polars qui se passent à Cuba. Dehors une voiture klaxonne, ai pris deux pastilles contre les brûlements d’estomac. « Love me tender » -Elvis. Les bars sont toujours ouverts pour à peu près trois heures. Trois heures de défonce dans le night life de Montréal. Trois heures à jouer un autre personnage que soi. Trois heures a vraiment se prendre pour un autre, heureusement j’ai quitté ce monde là, je reste moi. J’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à un petit logiciel de graphisme qui m’a bien amusé. Ça fait plus de vingt ans. Tout ce temps, tout ce temps qui a passé, je me répète c’est épeurant.  J’ai peur d’écrire que je pense aux pourboires pour les employés de l’hôtel. Je veux aussi dire au lecteur à la retraite de Repentigny. « Inquiète toi pas pour ma quéquette je suis capable d’en prendre soin! ». C’est pas vraiment la fin, je veux vous parler de l’œuvre de Jean-Pierre Morin. Depuis la fin des années 1980 l’artiste a réalisé une trentaine d’œuvres publiques.Né en 1951, Jean-Pierre Morin étudie la scupture à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (1968-1971) il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Laval à Québec (1978) et une maîtrise en beaux-arts, option sculpture, de l’Université Concordia à Montréal (1984). Cette sculpture s’intitule Temps d’arrêt elle appartient à la ville de Montréal c’est une commande publique, les matériaux sont acier intempérique, aluminium de dimensions générales 500 x 145 cm les techniques sont, assemblé, coupé, soudé, elle est au parc Molson dans Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal. L’œuvre s’inspire de l’esprit du parc comme lieu de rassemblement, de détente et de jeu.Érigée comme un monolithe, l’œuvre répond à la symétrie de ce parc. Le choix de matériaux industriels (acier Corten et aluminium) ainsi que le style tubulaire de la composition sculpturale tranchent radicalement avec la nature environnante. La couleur orangée du Corten, qui se démarque autant de la végétation estivale que de la neige en hiver, crée, à elle seule, un point de repère incontournable. Merci au site art public Montréal. Bon! La nuit avance, les gens plus un sou en poche après avoir veillé, rentrent chez eux à pied, parfois c’est long quand on a bamboché au centre-ville et qu’on dors à Cartierville. J’arrête tout ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’en vais dans les pays chaud. Ce matin il neige dans le goulag.  Je me sens tout drôle j’ai hâte de partir, presque pas de circulation automobile dans le goulag occidental. J’ai très mal dormis, je crois que je vais sortir m’acheter un cahier et de la lecture pour les vacances. J’essais de vous écrire un texte qui a du sens. J’ai écouté mon conseiller lecteur de Deux-Montagnes, assez parlé je suis passés à l’action. Je pense à l’avion j’ai hâte, je le répète, j’ai mon billet électronique. Je commence a faire mes bagages ai sortis mes culottes courtes. Semble que la plage est belle. Je suis loin de mon senti ce matin, un peu anxieux, je vais le croire quand je serai dans l’avion. Dehors ça poudre, c’est un samedi d’hiver je suis vraiment mordu des voyages. J’écoute ce qui se passe dans ma tête je sors, sors pas, une longue voix d’hésitation. Y’a longtemps que j’ai pas eu l’hallucination des envahisseurs. J’ai peur qu’écrire là-dessus ça va les faire revenir. Je prends mon temps tout le monde semble heureux que je parte. Ai bu un verre d’eau, lu LaPresse+ pas très intéressante aujourd’hui. On y parle des fugues de ces jeunes filles, je déteste les maquereaux. J’aimerais quand même pas revivre mon adolescence. Heureusement c’est finis tout ça maintenant je suis un vieux bonhomme en rétablissement. J’écris oui j’écris et je lis, j’entends la radio d’une voiture qui passe. Je suis toujours assis au même endroit, y’a de la musique dans l’édifice, les voisins discutent. L’autobus passe, les passagers montent. En voyage je serai pas branché wi-fi ils ont des stations internet, je vais essayer de me rappeler mes mots de passe sinon c’est pas grave, je vais profiter de la plage. Ai parlé au camarade peintre, il dis que le voyage va me faire du bien. Mais oui! J’aime ça prendre l’avion. Je crois que je suis désagréable quand je téléphone à tout le monde pour dire que je pars. Je vais pas grimper l’Himalaya c’est juste des vacances à Cuba. J’ai du miel collé dans le poil aujourd’hui la photo c’est une sculpture située dans la cour arrière des habitations De Maisonneuve. L’œuvre a inspiré à Francine Lemieux fille de l’artiste cette réflexion « Tout comme un voilier voguant sur l’océan à voile déchirée; nos pionniers ont fait face aux entraves que la vie leur apportait en étant tenaces et courageux. » F.Maurice Lemieux (1931-1994) a fréquenté l’école d’Arts et Métiers de Valleyfield. Il produit ses premières sculptures dans les années cinquante. Il participe à la Biennale de Madrid en 1957 et réalise en 1961 une imposante sculpture murale pour le séminaire Saint-Jean-Iberville entre 1964 et 1971 il réside à Los Angeles ou il met au point un nouveau matériau qu’il nomme « aluminium-mousse » Au début des années 1980, il crée Calcite une œuvre permanente pour le métro de La Savane à Montréal. À voile déchirée est un titre attribué par l’ayant droit de Maurice Lemieux, l’œuvre était initialement sans titre. C’est une sculpture d’art public dont la date de fin de production est de 1972. Les matériaux sont de l’acier peint, les dimensions générales sont 469 x 315 x 394 cm derrière les Habitations De Maisonneuve au 2485 boulevard de Maisonneuve est à Montréal. Je termine donc là-dessus, j’ai mon billet électronique. Je pense que je vais avoir du plaisir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard