Bonsoir! Bonjour! Soirée de jeudi à vendredi, la semaine
prochaine on commence nos co-construction. C’est important de le dire on fait
pas ça tout seul chaque participant est invité à mettre l’épaule à la roue.
Depuis que je suis retraité le stigma est moins présent, je me bat pour les
plus jeunes ceux qu’on soigne encore à l’haldol, ceux qui souffrent des symptômes
positifs de la maladie, ceux qui veulent mourir , ceux qui souffrent de
parkinson. Comment vous dire que vous avez le droit de vivre que vous êtes des
êtres cher pour qui je suis prêt à me battre pour qu’on vous fasse une place.
Souvent on mésestime ceux qui souffrent on oublie que pour un moment vous serez
incapable de travailler et c’est vous-même malgré la maladie qui voulez
réintégrez le marché du travail … Mon expérience de travail en est une d’emploi
subventionné et de longues périodes de chômage, on tenais pas à ce que je sois
un artiste mais malgré tout aujourd’hui j’essais d’écrire de faire de la
littérature c’est ma façon à moi de ne pas oublier les heures sombres. Je pense
à un camarade ancien gardien de nuit qui a finis sa « carrière » à l’entretien
ménager, j’ai un immense respect pour lui mais il me semble qu’il méritais mieux.
Il étais malade mais s’infligeais la routine pour le normal. Moi j’ai été
incapable de garder un boulot, avec un secondaire trois pas terminé je pouvais
pas en demander beaucoup et pour un psychotique les études c’est très
difficile. Souvent le stigma est que les collègues nous considèrent pas comme
des vrais malades ils croient qu’on fait semblant et on nous place dans des emplois
sans stimuli pour atténuer les symptômes pourtant on aime bien qu’on fasse
appel à notre intelligence … Je raconte mon histoire pleine de révolte dans les
années noire a écouter du psychobilly. Encore aujourd’hui même à la retraite on
me dis que j’ai pas le droit de manger, je devrais me laisser crever de faim
comme un vieux chiens plein de puces quand même avec le temps la mort se
rapproche et je sais que mes pairs novice dans la maladie vivent une époque
fertile pour le travail. Souvent le problème c’est pas la job c’est les
collègues mais encore ça peut-être soi. Je termine comme toujours en vous remerciant
d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.
07/10/2022
Un texte rempli de poésie. La vie que tu as menée, ton combat pour la santé mentale et ta culture très éclectique vont bien au-delà des études universitaires qui sont parfois inutiles. Tu en connais pas mal plus que la majorité des gens.
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