Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit il fait doux, la fenêtre est
ouverte. Ce matin je serai au salon des ressources en santé mentale de l’est de
Montréal. C’est toujours intéressant. Hier j’ai participé à une formation
Recovery College sur la stigmatisation, j’ai beaucoup apprécié. C’est un combat
quotidien mais avec des activités comme ça on y arrive, c’est une lutte
permanente. Ça prend aussi de la poésie dans ce monde dur et difficile même la
poésie ne se plie pas à qui veux bien, on est pas poète on y travaille, les
mots ne se laissent pas faire ils nous emmènent dans des cités interdites de
notre monde intérieur. L’âme la grande place où on s’immole où on brûle la
connaissance de soi pour mieux dire l’impossible encore… Je suis un peu révolté
contre ceux qui après quelques vers de mirliton se disent poète, la poésie
demande beaucoup plus que ça, le stigmate est toujours présent par défaut. Tout
ça vaut ce que ça vaux une construction brinquebalante qui essais comme
toujours de dire la difficulté d’être avec la foi du charbonnier, oubliez pas
c’est une composition, une espèce de mise à jour de l’affect poétique revue
avec l’analyse. La poésie on en donne aux oisifs qui n’en ont que faire moi je
suis un peu vieux pour me prêter à ce jeu. J’écris parce qu’il n’y a plus autre
chose à la fin de sa vie on avait demandé au patriarche de l’écrire, je sais
pas quel fantôme se cachait il l’a jamais fait. C’est à mon tour d’être une
personne âgée, je sais les religieuses trouvent que soixante six ans c’est
jeune je ne demande qu’à les croire mais je sens déjà le poids des années de
dérive. Si je reviens à hier je crois que j’ai aidé que j’ai fait de mon mieux
plus je peux pas. Je vous ai pas dis qu’on m’envois de très beau mots pour mon
livre même avant de l’avoir lu. Je crois que les cols bleu, poète si il en est,
se préparent pour l’hiver. Encore hier j’ai très bien travaillé avec ma
collègue on a très bien collaboré. Je sais pas pourquoi cette nuit y’a plus de
circulation automobile, je pense a ce cours de discours poétique à ce
professeur sympathique c’est un peu lui qui m’a guidé vers l’écriture. Voilà,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.
13/10/2022
Heureuse de savoir que tes activités reprennent. Ton texte reflètent une sérénité certaine mais je crois comme cette religieuse que la vieillesse n'est pas encore là...
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