Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux
d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage
avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on
pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif.
Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un
homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait
voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel
Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui
disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut
pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de
m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller
donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté
l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de
ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et
été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là.
Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en
sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple
mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne
méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon
mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer
une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux
considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça
permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris…
Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ
une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains
sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je
me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce
soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute.
Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte
que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.
12/10/2022
C'est un bel hommage à ce grand homme de théâtre. Un beau rappel à la tolérance aussi, bonne journée
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