mardi 11 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif. Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là. Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris… Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute. Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

12/10/2022  

 


1 commentaire:

  1. C'est un bel hommage à ce grand homme de théâtre. Un beau rappel à la tolérance aussi, bonne journée

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