Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit ça va mieux, j’ai dormis la fenêtre ouverte, parfois j’aime
ça… Lentement je termine mon guide de Barcelone, y’a une suggestion de lecture.
Je vais attendre un peu des amis m’en ont suggérer une autre. Aujourd’hui c’est
samedi donc congé pour plusieurs. Je pense à ceux qui ont deux jobs, qui n’arrêtent
jamais… Je vous le répète j’ai hâte de partir, trois mois c’est encore loin
mais je crois que ça va venir vite… Je pense au mépris de ceux qui appellent
les médicaments « peanuts », un langage carcéral, un langage d’ignorants,
quand j’entends ça je me sens coupable pourtant je me rétablis comme ça. J’ai
jamais compris ce qu’il y avait de mal à prendre une prescription à suivre une
posologie. Je vie mon sentis, mes émotions, non! Non! Non! Je ne m’enfuirai pas
à Québec, la cure géographique j’ai déjà essayé ça m’a rendus que plus
malades. Ce matin je vais bien, me suis préparé un café, pour ce qui est de l’envahissement
de mon logement, je laisse faire. J’ai jamais croisé ceux ou celles qui font
ça, les objets disparaissent parfois… Ce que je comprends pas aussi c’est
pourquoi on me persécuterais comme ça? La semaine prochaine dans le courrier j’attends
le reçu de mon rapport d’impôt fédéral. La persécution ça fait partie du vécu
dans le goulag… Quand je me suis levé ce matin j’étais somnambule, j’ai écrit
somnamcule, ça en dis beaucoup sur mon état d’esprit… Y’a un parfum de houblon
qui parviens jusqu’ici de la Molson. Je comprends que le vendredi soir les gens
ont besoin de se relâcher, de s ’exprimer, de s’amuser pourtant parfois la
beuverie dure plus longtemps que prévu, la nuit donne pas des petits juste des
difficultés… Je crois que je suis revenus dans mon beat, j’ai dormis quelques
heures et je vous écris. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a conseillé de ne
jamais perdre de vue ma condition c’est ce que j’essais de faire en oubliant
pas qu’un rétablissement est possible, souvent dans le rétablissement on impose
une vision qui exige un emploi faut voir, j’ai pas envie de suer la moppe à la
main, ce que j’aime faire comme travail c’est ce que vous voyez ici et ils va s’en
trouver pour dire que c’est pas du travail, de toute façon j’ai aucun diplôme,
je sais pas pourquoi je vous parle de ça, c’est peut-être qu’inconsciemment j’aimerais
en avoir un travail. Je suis vieux pour ça, je pense aux manches relevées du
contremaitre … Je crois pas qu’une misérable job remonterais l’estime que j’ai
de moi pour l’instant c’est samedi, je vais prendre ça relax. Cette nuit je
répète des choses, c’est de l’ordre de l’obsession, j’ai hâte de partir pour du
nouveau parfois je me prends pour un prisonnier politique de là le goulag.
Quand je suis allé à Paris j’ai entendu quelqu’un me demander à l’hôtel,
hallucination? Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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