Bonsoir!
Bonjour! J’arrive pas à retrouver mon dernier post sur le journal Facebook. Ce
soir il fait chaud, la fenêtre est ouverte on entend la sirène des voitures de
police. De retour du c.a. du comité des usagers de l’institut. J’en aurai eu
pour toute la semaine. J’ai du lever le ton sur des propos d’enjeu de la
responsabilité, mais oui! Je sais ce que ça veut dire être responsable… J’ai
enlevé mes chaussures. Ai commencé à lire le guide de Madrid, dehors j’entends
des « y’a rien là! Va chier tabarnak! » Je me plaindrai pas de la
chaleur, on est bien. J’attends un dédommagement, ils se lancent la balle l’un
l’autre… Je pense que je me calle quand je parle de ça, tout le monde dans
cette affaire-là joue au boss. L’idée là- dedans c’est de changer de la
paperasse en dollars… Je me tuerai pas pour ça mais je sais que lentement la
fatigue va prendre le dessus, ça va faire quoi vous demandez? Je vais tout
simplement me ramasser désemparé à l’hosto. Je reviens à mon senti… Quelques
jours en Espagne ça me feras pas de tort… Je pense à l’avion, l’aéroport, j’ai
hâte de faire mes bagages, encore quelques mois. J’ai finalement reçu la
confirmation fédérale qu’il avait bien reçu mon rapport d’impôt. La TPS ça va
être déposé automatiquement. Je trouve plus de mots et de phrases neuves, c’est
tout du vieux stock, de la vieille histoire, non , non, non, je veux pas me
brûler je veux être en forme pour le voyage, je prendrai des vacances en même
temps que les autres. À un moment je deviens sans mots, je vous oublie pas
lectorat mais je n’arrive qu’à ça, des niaiseries, le vent entre par la fenêtre
il fait bon… Je prends mon temps, c’est quoi l’idée d’être poète aussi inconnu
que le soldat… Les stores battent au vent, ai fermé la fenêtre j’étais fatigué
de les entendre claqués. Je cherchais le mot sémiologie, je sais pas trop ce
que c’est, l’origine de l’écriture? Une fois que t’a placé ce mot la dans un
texte ça te laisse un peu à sec. Ce soir je crois que je vais placer deux
photos du disparus bar le Hazard où plutôt de ce qu’il en reste, rien, coin
Ontario-Saint-Hubert, ça longtemps été mon enfer. C’est difficile d’écrire et
de renouveler son vocabulaire, ce terrain vague ça m’indique comment il était
pas si grand le bar… Dehors j’entends un avion, je sais pas si il part où
arrive. Hier on parlais du Hibou, je trouve ça étrange plusieurs ont fréquenté
cet endroit et y’a que moi qui est alcoolique. Mais oui! Pour moi l’alcool ça
pas de fin, j’en prends une et je sais pas où je vais finir, mort peut-être… Voilà,
ce soir l’histoire? Enfin je sais pas si ça en est une, se termine. Je vais
essayer de rester à jeun. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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