Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit je manque d’inspiration. J’ai des brûlements d’estomac, mon
omelette qui passe pas. Il est minuit vingt et un, la fenêtre est ouverte et il
fait chaud, aujourd’hui c’est le trois cent soixante quinzième anniversaire de
Montréal. Ce soir j’ai un conseil d’administration pour l’émission de radio.
Hier pour la vidéo j’avais pris des notes on m’a pas laissé m’en servir. Semble
que le papier faisait trop de bruit. Cette nuit je prends mon temps pour
écrire, j’ai bien aimé savoir que le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne
nord avait apprécié le dernier texte. Me suis servis une Sanpellegrino à l’orange
c’est excellent cette boisson italienne. Je rêve toujours d’Espagne, je crois
qu’aujourd’hui je vais aller me chercher un guide de Madrid avec une carte
géographique et une autre de Barcelone. J’ai hâte d’avoir des nouvelles du
départ, la lectrice retraité d’Aylmer avait raison les départs pour l’Europe
sont dans la soirée. Je devrais avoir des confirmations de mon départ bientôt.
Je pense que ça vas être pour juin. J’ai appris en lisant un guide que les
corridas étaient maintenant interdites. Ai pris des photos de la cannette, je
trouvais ça intéressant, ça me rappelais un petit bistro de Trieste. J’essaye
de pas tout mêler l’Espagne et l’Italie… Me souviens plus si Don Quichotte
était Espagnol où Italien, il était Espagnol! L’Europe m’a toujours fasciné,
souvenir d’une Europe vingt ans après la guerre qui étais pas encore moderne,
ils revenaient de loin… Pour moi l’Europe elle était dans les bandes dessinées
et si je me souviens bien les écoliers avaient congés au milieu de la semaine…
Quand à la culture ça commence par savoir se servir de ses ustensiles, ce que je
ne sais pas. J’espère que je perdrai pas le plaisir de vous écrire, j’entends
un scooter qui passe… Je reviens à mon senti, la nuit après que j’ai dormis ça
va mieux. Ma boisson gazeuse m’a soulagé l’estomac… Les stores se promènent il
vente… Soirée de misère pour les pauvres toxicomanes et alcoolique, si ont est
chanceux on achète quelques bières à crédit au dépanneur, ça calme un peu, on a
encore du pouvoir… J’ai fait ça y’a longtemps, le gars du dépanneur voulait me
tuer, je me croyais au cinéma, pauvre fou… Il reste une heure et demie avant la
fermeture des bars, les gens honnêtes sont rentrés à la maison, demain on va
chercher du boulot pourtant on seras pas levés avant onze heures, on trouveras
pas et on s’accrocheras encore les pieds au bistro, c’est la vie de loser mais
je crois pas qu’on choisis ça, de deux misères ont choisis la moindre… Je pense
que je vais pouvoir retourner au lit, ce soir c’est moins difficile pour ceux qui
sont dehors. Y’a un ami pris avec l’addiction, j’espère qu’il va se rétablir,
sinon la folie et la mort l’attendent. J’aime pas vraiment les sites d’injections
supervisés. J’en ai assez écris pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Au revoir!!!
Bernard
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